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Interventions sur "rue"

133 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

...s qu'on en soit à contester les chiffres du sans-abrisme. Malgré les difficultés liées au nouveau système d'information, les SIAO ont tout à fait la capacité de donner, tous les soirs, le nombre de places pourvues et non pourvues, ainsi que des détails sur les familles hébergées, le nombre d'enfants et leur âge. C'est de là que proviennent les chiffres que nous avons évoqués de 2 000 enfants à la rue. Quant à un droit opposable à l'hébergement, le code de l'action sociale et des familles dispose déjà que « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ». Le sujet n'est pas de mieux comptabiliser les situations ou de créer un nouveau droit, il est de trouver des solutions applicables. Pour cela,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Il y a peut-être des enfants à la rue, dites-vous, monsieur Jolivet – le « peut-être » est de trop. Oui, il y a des enfants à la rue, et des adultes aussi, et il faut leur apporter une réponse. Celle que vous faites là est technocratique, administrative. Vous parlez de data alors qu'il s'agit d'êtres humains : ce n'est pas la réponse appropriée à un problème de cette ampleur, qui nous touche tous et devrait être transpartisan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet, rapporteur spécial :

...ques et d'ajustement de ces dernières aux besoins réels. Disposer de meilleures données nous éviterait aussi d'avoir ce type de débat. Madame Dupont, nous partageons beaucoup de convictions. Il est vrai qu'on observe un décalage entre le moment où nous décidons de créer des places et celui où ces places sont effectivement disponibles. Pour autant, 400 000 personnes sont bel et bien passées de la rue au logement en quatre ans et demi : c'est une première. Certes, il y a encore aujourd'hui des gens à la rue. Je ne connais pas de manière certaine leur nombre ni leur profil. Oui, madame Sas, il y a des gens à la rue, que ce soit dans le 12e ou dans le 20e arrondissement, en Seine-Saint-Denis, dans les Yvelines… Toutefois, comme l'a signalé M. Sansu, le problème, dans ces grandes métropoles qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

Quiconque a été amené à chercher des hébergements d'urgence pour y loger des personnes, qu'il s'agisse des occupants d'un immeuble en copropriété dégradée – je pense à ce qui s'est passé à Épinay-sur-Seine, dans la plus grande tour de Seine-Saint-Denis – ou de migrants qui se trouvent à la rue, sait qu'il faut toujours, au bout d'un moment, faire ouvrir des gymnases en catastrophe faute de places en nombre suffisant. Ce ne sont pas des chiffres, c'est la réalité concrète. Si l'on supprime 14 000 places…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

M. le rapporteur spécial n'est pas certain qu'il y ait des enfants à la rue et pense que la mise à l'abri des femmes victimes de violences ne pose pas de difficulté. Le présent amendement concerne les femmes sortant de maternité. Faute de parvenir à le faire adopter, nous allons utiliser le temps dont nous disposons pour informer la représentation nationale de ce qui se passe. De nombreuses femmes sans abri accouchent à la maternité mais n'ont pas de solution d'hébergem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet, rapporteur spécial :

Je ne sais que répondre, tant vos propos tournent à la caricature s'agissant de mes interventions et de l'action du Gouvernement, dont je ne suis pas membre. Je vous invite à revenir vers moi lorsque vous aurez un exemple de femme remise à la rue par un service social dépendant d'un hôpital public. Nous saurons alors remédier à cette situation, car les hôpitaux publics sont tenus de respecter un certain nombre de règles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

J'aimerais revenir à l'amendement précédent, sur lequel nous avons un profond désaccord. Je peux vous assurer que j'ai vu, dans le cadre de mon travail, des femmes sorties des maternités par les équipes médicales – qui ne le font pas par plaisir. La seule solution que l'on trouve parfois, pour leur éviter de se retrouver à la rue, est de les accueillir dans une structure de la protection de l'enfance, alors qu'elles n'en relèvent pas et que ces services ne sont pas adaptés à leurs besoins. Vous nous dites que cela n'existe pas, mais je pourrais vous décrire plein de situations de ce type que j'ai eu à gérer dans le cadre de mes activités passées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet, rapporteur spécial :

Je me réjouis de cette communication positive au sujet du plan Logement d'abord, qui correspond au service public de la rue au logement sans passer par le centre d'hébergement. À ma connaissance, les parties prenantes de ce plan n'ont formulé aucune demande de financement, y compris en matière d'intermédiation locative ; en réalité, elles n'arrivent pas à consommer l'enveloppe qui leur est dédiée. Mais puisqu'il s'agit d'une priorité du Gouvernement, je ne doute pas que ce dernier saura trouver les ressources suppléme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet, rapporteur spécial :

Nous discutons de cet amendement chaque année. Vous l'avez dit vous-même, un certain nombre d'acteurs publics et d'associations domicilient déjà les personnes à la rue. Je considère qu'il s'agit d'un amendement d'appel, parce que cette idée progresse et qu'une révision de l'ensemble de la tarification interviendra à partir du 1er janvier prochain. On me reproche parfois de faire confiance à la négociation entre le monde associatif et les administrations relevant du pouvoir exécutif. Mais malgré l'avis défavorable que je donne à votre amendement, je ne doute pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

L'amendement II-CF1074 est légèrement plus cher que le précédent puisqu'il porte sur 1,3 milliard d'euros. Il concerne le logement social mais n'est pas sans lien avec notre discussion précédente puisque la résorption du sans-abrisme passe par une production de logements sociaux au loyer abordable permettant de vider les centres d'hébergement, voire d'accueillir directement les personnes à la rue. Cependant, les bailleurs sociaux ont-ils la capacité économique de produire ces logements sociaux abordables ? L'instauration de la réduction de loyer de solidarité (RLS), en 2017, a équivalu à une ponction de 1,3 milliard d'euros sur le budget des bailleurs sociaux et a privé ces derniers de toute capacité d'investissement. Notre amendement vise donc à réparer ce que vous avez abîmé il y a cinq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Cinq ans après le drame de la rue d'Aubagne à Marseille, la lutte contre l'habitat indigne n'est toujours pas engagée. Plus de 1,3 million de personnes sont toujours contraintes de vivre dans des conditions dangereuses pour leur santé et leur sécurité. Nous proposons donc de déléguer de nouvelles missions à l'Anah et de lui offrir de nouveaux moyens, afin qu'elle assure le rôle d'agence nationale des travaux d'office et qu'elle m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

...urs pénalisent durement les ménages modestes et la sous-revalorisation des aides intervenue au 1er juillet dernier, si elle était nécessaire, reste très insuffisante. Nous regrettons vivement l'absence de rattrapage dans ce PLF2023. Enfin, nous dénonçons le choix de supprimer 14 000 places d'hébergement d'urgence dans une période où nous voyons tant de jeunes enfants contraints de dormir dans la rue avec leur famille. Comment justifier l'effort de 4,5 milliards d'euros correspondant à la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), alors que les entreprises n'ont rien demandé, et les économies de bout de chandelle envisagées simultanément sur le dos des plus précaires ? Nous voterons contre les crédits de cette mission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques (Économie sociale et solidaire) :

...n professionnelle dans des secteurs pourtant essentiels comme le médico-social et le sanitaire. Tous les acteurs que j'ai auditionnés s'inquiètent de l'insuffisance des moyens et de la pénibilité de ces métiers. Ensuite, il ignore les défis en matière d'accompagnement et de financement alors qu'ils sont indispensables pour valoriser l'innovation sociale. Enfin, la planification écologique fait cruellement défaut : l'ESS n'est pas mobilisée au sein d'un plan écologique national. J'ai donc émis un avis défavorable à l'adoption de ces crédits.