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Interventions sur "repas"

67 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Les autres étudiants bénéficient du tarif à 3,30 euros, lequel – il faut le dire, mes chers collègues – est également un tarif social, étant donné que le coût de revient d'un repas oscille entre 7 et 9 euros en raison de l'inflation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

C'est aussi pour cette raison que nous repousserons les amendements visant à instaurer la gratuité des repas des Crous. Comme le repas à 1 euro pour tous, il s'agirait d'une mesure démagogique qui accroîtrait les charges de ces organismes, qui créerait un effet d'aubaine ainsi qu'un engorgement des restaurants universitaires et qui, au bout du compte, ne répondrait pas à l'objectif de garantir aux étudiants précaires l'accès à une alimentation de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Nous considérons que les étudiants les plus précaires qui ne bénéficient pas d'une bourse, comme les étudiants étrangers, doivent être mieux informés sur l'existence de cette offre de repas à 1 euro qui leur est proposée. Aussi présenterons-nous un amendement visant à améliorer l'information qui leur est donnée. De plus, nous serons également attentifs aux amendements portant sur la qualité des repas servis. En conséquence, nous nous prononcerons pour cette proposition de loi, pourvu que celle-ci ne soit pas rétablie dans sa version initiale. Et je tiens à rappeler qu'une réforme d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

En 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas quotidien pour des raisons financières. Les témoignages affluent sur les réseaux sociaux : ils sont souvent poignants. Plus de deux étudiants sur cinq ne mangent pas à leur faim parce qu'ils n'en ont pas les moyens. Le statut d'étudiant est l'un des plus précaires. Nous devons lutter contre cette injustice. Il est indispensable de permettre à notre jeunesse d'accéder à une alimentation adéquate,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...urait être assimilé à un étudiant dont les parents aux revenus plus confortables subviennent largement à ses besoins. À la question « Peut-on fixer des tarifs différents en fonction de la situation de chacun ? » la réponse nous semble évidente : oui, au nom de la justice sociale. À la question « Peut-on inscrire des tarifs dans la loi ? » la réponse est également : oui. Nous proposons donc qu'un repas distribué par un Crous ne puisse excéder 2 euros pour tous les autres étudiants, contre 3,30 euros aujourd'hui. Les étudiants non-boursiers peuvent en effet être en difficulté sans se trouver forcément dans une situation de grande précarité. Je pense notamment à ces étudiants rattachés à un foyer fiscal dont les revenus annuels se situent un peu au-dessus du seuil de 33 100 euros. Dans leur cas, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Les mesures que nous défendons permettraient aux étudiants qui prennent un repas au Crous par jour de réaliser une économie pérenne de 40 euros par mois et à ceux qui en prennent deux, une économie de 80 euros par mois…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

J'ai déjà essayé de vous convaincre qu'il fallait un revenu étudiant ; vous avez refusé. Aujourd'hui, ma camarade du groupe Socialistes et apparentés vous propose de rétablir une mesure que vous avez déjà appliquée auparavant : le repas à 1 euro pour tous les étudiants. Votre justification pour ne pas le remettre en place est hors-sol. Ce serait, je vous cite, une injustice, car il ne serait pas normal que des étudiants aisés puissent en profiter. Quant à ceux qui ne sont pas boursiers mais qui se trouvent en situation de précarité, ils pourraient se le voir accorder par une assistante sociale. Vous leur disiez : vous êtes pauvr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Ensemble, vous pouvez obtenir que l'État mette en place une allocation d'autonomie de 1 102 euros. Ensemble, vous pouvez obtenir le repas à 1 euro. Ensemble, vous pouvez être la bascule qui empêchera leur scandaleux projet de réforme des retraites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Et un peu plus de sagesse ! Merci, madame la présidente. Offrir à tous les étudiants un repas à 1 euro : la promesse est belle, n'est-ce pas ? « Vous signez pour des études ? Eh bien, pour 1 euro de plus, le repas est offert. » C'est digne d'une mauvaise publicité, et c'est pourtant ce que vous nous proposez aujourd'hui. Vide comme un slogan publicitaire, l'idée est injuste, infantilisante…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Derrière les belles incantations, le repas à 1 euro que vous demandez ne toucherait que les étudiants des grandes métropoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Vous refusez de le voir, mais les premières inégalités sont territoriales avant d'être sociales. Comme l'a souligné la Cour des comptes, lorsque le repas à 1 euro a été mis en place pendant le covid, l'éloignement des points de restauration a été un frein majeur. Oui, les études supérieures, ce n'est pas que Paris, Lyon ou Marseille.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Deuxièmement, le repas à 1 euro voulu par la NUPES est une mesure inique, mais aussi infantilisante. Aux difficultés financières des étudiants, la gauche ne répond que par l'éternelle antienne du chèque. Encore et toujours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Au fond, au cœur du repas à 1 euro se révèle tout simplement le triste symbole du divorce de la gauche et du travail. Vous mettez au même niveau ceux qui font des efforts et ceux qui n'en font pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

...t travailler un problème, voire une punition. Jusqu'à quand continuerez-vous dans cette spirale du mépris du réel et de la valeur des choses ? La solidarité nationale est précieuse. Elle doit être protégée et non pas dilapidée. Dans l'attente de la réforme du système des bourses, que nous attendons comme vous, nous vous proposons une chose simple : que tout étudiant qui souhaite bénéficier de ce repas à 1 euro s'engage en contrepartie deux heures par semaine au service d'une collectivité locale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

C'est une politique de bon sens, celle de la main tendue et du juste retour – un principe cardinal pour faire société. C'est tout le contraire de cette mesure terriblement démagogique qu'est le repas à 1 euro. Démagogique, car coûteuse et méprisante. Coûteuse, car il n'y a pas d'argent magique : une telle mesure affaiblirait considérablement les moyens des vingt-six Crous de France dont l'activité de restauration est déjà structurellement déficitaire de 25 %. Méprisante, surtout, pour nos agriculteurs et pour les agents de la restauration universitaire puisque le repas à 1 euro ferait dispara...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Alors que le tout-gratuit ravage déjà le domaine de la santé, vous rêvez de l'étendre à tous les secteurs d'activité. Loin d'être un idéal, c'est le plus sûr visage du cauchemar : celui d'un monde où plus rien n'aurait de valeur. Notre position est donc simple : acceptez notre proposition de deux heures d'engagement en contrepartie du repas à 1 euro et soutenez nos amendements, ou bien, collègues socialistes et de la NUPES, faites sans nous. La balle est dans votre camp.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...permettaient jusqu'ici à nombre d'entre eux, quand ils étaient en difficulté, de boucler leur fin de mois. Nous gardons tous en tête ces images de jeunes faisant la queue devant des banques alimentaires et je tiens à saluer, au nom du groupe Démocrate, la réponse du gouvernement d'alors, qui a su prendre un ensemble de mesures pour combattre cette précarité, notamment en faisant passer le prix du repas dans les restaurants universitaires à 1 euro, suivant la demande de nombreux acteurs du terrain. Alors que la crise du covid semble derrière nous, il nous faut réfléchir à la manière de pérenniser une disposition utile pour nos jeunes en situation de précarité. La solution retenue par le Gouvernement lors des rentrées 2021 et 2022, consistant à maintenir le repas à tarif préférentiel pour les ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

Instaurer le repas à 1 euro pour tous les étudiants permettrait de réparer les injustices du système boursier. Je pense aux étudiants ultramarins, très souvent exclus des bourses nationales à cause des sur-rémunérations dont bénéficient leurs parents. Je rappelle qu'en outre-mer, celles-ci visent à compenser le coût exorbitant de la vie. À Mayotte, le panier alimentaire coûte ainsi 64 % plus cher que dans l'Hexagon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

...es de rentrer chez eux à prix réduit, rien n'a été fait pour les jeunes ultramarins, alors que les tarifs des billets d'avion ont explosé, avec 30 % de hausse ces derniers mois. Nous devons faire preuve de solidarité envers les jeunes ; les accompagner pour leur permettre de réaliser leur plein potentiel, leur rêve ; les encourager alors qu'ils construisent leur avenir, l'avenir de la nation. Le repas à 1 euro pour tous les étudiants, c'est le minimum que nous leur devons. Ce n'est que la justice sociale.