Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "renouvelable"

585 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...u pipeline. Combien en restera-t-il une fois le pipeline véritablement exploité ? On me dit que ce sont 5 000 emplois mais il s'agit d'emplois hautement qualifiés, qui ne profiteront pas à ceux que vous aurez expropriés au démarrage. Ensuite, vous nous dites que la transition ne se fera pas en une nuit. Personne ne le dit, en réalité. Mais si votre communication se fait beaucoup sur les énergies renouvelables, la réalité est que vos investissements se font essentiellement sur les énergies fossiles. En 2015, vous avez vous-même fixé une trajectoire, qui n'est pas celle du GIEC, mais une trajectoire qui fixe l'objectif à une hausse des températures entre 3 et 3,5 degrés pour le monde. Avez-vous réfléchi depuis ? Avez-vous renoncé ou maintenez-vous toujours cette trajectoire que vous considériez à l'épo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

Monsieur Bouvier, depuis 2002, un véritable virage s'est opéré, initié par l'Allemagne. Quels sont les effets de la politique allemande sur les prises de décisions politiques françaises, notamment en matière nucléaire ? Existe-t-il un lobby allemand des énergies renouvelables, qui pénaliserait le nucléaire français ? Madame Ortar, j'ai compris que vous étiez hostile au gaullisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger, président :

Merci. Tout d'abord, la question du climat — et donc celle du cycle carbone, très long pour les énergies fossiles, plus court pour la biomasse et absent pour les énergies renouvelables ou pour le nucléaire — occupe une place centrale dans le débat public. Quel est, à l'échelle du climat, le pas de temps acceptable du cycle carbone ? Pourquoi le bois serait-il acceptable alors que le charbon ne l'est pas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Armand, rapporteur :

Pour compléter le panorama, pouvez-vous dresser le tableau, pour un certain nombre d'énergies renouvelables, en termes de capacité à sécuriser les approvisionnements, à moyen terme, de métaux et de fiabilité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert :

Les besoins de chaleur représentent environ 50 % de l'énergie finale consommée en France. Pourquoi les sujets des énergies renouvelables thermiques sont-ils si mal investis dans notre pays ? Concernant l'évolution des consommations énergétiques, nous avons tendance à constater que plus la production augmente, plus les consommations augmentent. Peut-on revenir en arrière sur un certain nombre de technologies inflationnistes d'un point de vue énergétique afin de retrouver des consommations d'énergie moins importantes permettant de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

...nsi que de déficit et du réchauffement de l'eau, qui constituent un problème pour refroidir les réacteurs. Quel est votre avis sur ce point ? Le nucléaire ne semble pas, à l'heure actuelle, payé à son prix réel. En effet, Électricité de France (EDF) est endettée à hauteur de 60 milliards d'euros. En cas d'investissements dans le nucléaire, restera-t-il de l'argent pour investir dans les énergies renouvelables ? J'aimerais vous entendre sur la question des déchets nucléaires, qui ne peut pas être balayée d'un revers de main. Enfin, le pilotable constitue un sujet. Parmi les énergies renouvelables, quel est votre avis sur le biogaz et l'hydrogène ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...pelez de vos vœux d'ici les quinze prochaines années. D'ailleurs, nous ne savons pas exactement sur quelle technologie nous pourrions-nous appuyer pour lancer massivement un tel déploiement. Vous dites vous-même qu'une telle réalisation semble utopique. Nous voyons bien que la fermeture de Fessenheim aurait pu largement être compensée si l'État français avait réellement investi dans les énergies renouvelables et avait tenu ces objectifs, y compris en matière de sobriété. La production pourrait être dix fois supérieure à ce qu'était la production de Fessenheim. D'ailleurs, dans le contexte de la catastrophe de Fukushima, les investissements nécessaires pour la sécurisation de la centrale de Fessenheim étaient trop élevés pour pouvoir la maintenir ouverte. Pour vous, tout semble conjugué vers le nuclé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Vous dites que les énergies renouvelables sont trop gourmandes, ne produisent pas assez d'électrons et que seul le nucléaire constitue une solution viable. Or, vous hésitez vous-même entre les différentes générations et vous dites que les ENR ne servent qu'à faire la jonction. Que faisons-nous contre le réchauffement climatique jusqu'à ce que nous puissions construire, de manière hypothétique, de nouveaux réacteurs nucléaires ? Vous ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi, rapporteure spéciale :

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit que la France atteigne 32 % d'énergies renouvelables dans son mix énergétique et multiplie par cinq, par rapport à 2012, les quantités de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrées d'ici 2030. Concernant la chaleur renouvelable, l'État a confié depuis 2009 à l'Agence de la transition écologique (Ademe) la gestion du fonds Chaleur afin de massifier sur le territoire les installations de production de chaleur renouvelable et de ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

Nous proposons de transférer 72 millions d'euros au fonds Chaleur. C'est raisonnable, alors que les besoins supplémentaires s'élèvent à 210 millions selon le président du syndicat des énergies renouvelables, et même à 400 millions pour d'autres. Dans l'optique du prochain projet de loi sur les énergies renouvelables, je suis certaine que nous sommes tous sensibles à cet enjeu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...e prix de vente des pellets, ces granulés de bois qui avaient tout de la solution parfaite, notamment pour les foyers modestes, avant que leur prix ne soit multiplié par deux ou trois, pour partie par spéculation. Après avoir créé le bouclier tarifaire pour les voitures et pour les chaudières à fioul, Bruno Le Maire a admis qu'il fallait faire quelque chose pour les pellets, qui sont une énergie renouvelable. Une aide d'environ 650 euros pour les ménages leur permettrait, sur la base d'une consommation annuelle de 2 tonnes, d'absorber le choc. Il ne s'agit pas de réorganiser durablement la filière mais de prendre une mesure d'urgence sociale, pour ne pas désespérer des foyers qui ont fait un choix écolo. Son coût global est estimé à 768 millions, mais c'est justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse, rapporteur spécial :

...Les crédits résultent d'une évaluation qui est faite à partir de l'observation des cours, avec le soutien de la Commission de régulation de l'énergie et après examen des travaux de la commission de contrôle des compensations. Une première évaluation a eu lieu à l'occasion du PLF pour 2022. Un autre contrôle aura lieu au printemps prochain sur l'application de ce dispositif de soutien aux énergies renouvelables et à l'industrie. En tout état de cause, on ne peut pas contester le caractère volontariste de l'intervention du Gouvernement. J'ajoute que l'amendement II-CF759 vise à sortir de l'Arenh (accès régulé à l'électricité nucléaire historique), dispositif dont un grand nombre de nos industries de base se félicitent de pouvoir bénéficier dans la période que nous connaissons. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique doit impérativement augmenter. Une étude de RTE (Réseau de transport d'électricité) indique qu'un scénario avec 100 % d'énergies renouvelables est possible à l'horizon 2050. Pour nous, c'est l'objectif à atteindre. Or la France est le seul pays européen à ne pas remplir ses objectifs de développement des énergies renouvelables. Le Haut Conseil pour le climat affirme d'ail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour, rapporteure spéciale :

Nous souhaitons augmenter les effectifs des directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), lesquelles instruisent les demandes d'autorisation d'installations industrielles, y compris pour la production d'énergies renouvelables. Alors qu'il nous sera proposé d'accélérer le développement de ces énergies en tronquant les consultations publiques ou en rabotant le droit de l'environnement, nous proposons de nous y prendre autrement, précisément en renforçant les services de l'État qui instruisent les dossiers. Nous réussirons ainsi le pari d'accélérer le développement des énergies renouvelables, qui est un impératif, sans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

La mission d'information sur les énergies renouvelables a constaté qu'il existait de grandes difficultés en termes de souveraineté industrielle. Nous proposons de créer des fonds de soutien à l'industrie pour les énergies éolienne, photovoltaïque et marine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

Nous proposons, au travers de ces deux amendements, de nationaliser Engie et TotalEnergies renouvelables, afin de lancer le débat sur la création d'un véritable pôle public de l'énergie, seul à même de réaliser la planification du développement des énergies renouvelables. Pour La France insoumise, l'objectif est un mix énergétique composé à 100 % d'énergies renouvelables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse, rapporteur spécial :

Bien sûr, la majorité n'est pas favorable à une nationalisation. Il semble difficile de priver ces deux sociétés de leur propriété privée après qu'elles ont fortement investi dans le développement des énergies renouvelables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour, rapporteure spéciale :

...teur pour Total, a reçu des garanties pour s'implanter en Russie en 2017, alors que le conflit avec la Crimée était déjà largement ouvert. Il faudrait se demander dans quelle mesure ces entreprises ne nous ont pas poussés à cette situation de super dépendance au gaz, en expliquant que le gaz était une énergie de transition, par laquelle il fallait forcément passer avant de développer les énergies renouvelables de façon massive. Nous n'en serions pas là si nous ne les avions pas écoutées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

À l'exception de MaPrimeRénov', nous sommes en désaccord sur plusieurs points : le bouclier tarifaire, auquel nous aurions préféré une baisse de la TVA ; la gestion de l'Arenh ; les orientations prises sur les énergies renouvelables – nous souhaitons mettre plus l'accent sur l'hydrogène ; en matière de mobilité, les efforts insuffisants en faveur du ferroviaire ; les ZFE-m, qui excluront des milliers de personnes des centres-villes – et le prêt à taux zéro n'y changera rien. Nous voterons donc contre les crédits de la mission, avec deux observations. D'abord, deux amendements seulement ont été adoptés sur les 133 qui ont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...était pas non plus sous le mandat précédent ni sous celui de François Hollande. Mais les événements récents dus à l'accélération du changement climatique comme la guerre en Ukraine nous invitent à agir plus vite et avec plus de force, même si un effet de sidération compréhensible nous a empêchés d'en prendre immédiatement la mesure budgétaire. Nous avons des rendez-vous : la loi sur les énergies renouvelables, la loi sur le nucléaire, la loi sur la programmation pluriannuelle de l'énergie – j'aurais aimé un ordre d'examen différent. Si notre attitude reste la même, faite de petits pas et de dédain pour les propositions des oppositions, sans travail approfondi et collectif, je suis très inquiet pour notre pays et notre société. Il nous manque des instruments de mesure mais une chose est certaine : le...