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...évoqué des lieux de résidence, bien souvent choisis par les résidents et leurs familles, contrairement aux lieux de privation de liberté. Selon l'article 12 de la déclaration universelle des droits de l'homme, « nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile [...] ». Votre proposition de loi porte une grave atteinte à la vie privée. C'est cela, le Rassemblement National : exposer sans préavis, dans les médias, au travers de journalistes qui se rendraient ainsi complices, la vie de personnes vulnérables. En agissant ainsi, vous affectez le lien de confiance que nous, représentants de l'Assemblée nationale, avons avec les établissements.
J'entends parler de piraterie parlementaire parce que le Rassemblement National a repris une proposition de loi déjà déposée par nos collègues socialistes – laissez-moi rire ! Vous n'êtes pas les mieux placés pour donner des leçons : quand j'ai déposé ma proposition de loi contre les violences éducatives ordinaires, une sénatrice socialiste avait repris ma proposition de loi exactement dans les mêmes termes, sans aucune gêne. Concernant les relations avec les départements, ...
Malgré tout, vous vous improvisez arbitre des élégances. Nous serions des zadistes, des brailleurs. Vous suintez le mépris. Et un pouvoir bien mal en point ne recule devant rien : la semaine dernière, la Macronie et ses épigones ont déployé une ingénierie de mesquinerie pour éviter que l'on parle de l'essentiel. Peut-être l'intention était-elle de masquer votre lune de miel avec le Rassemblement national, union déjà consommée aux yeux de tous ?
Le Rassemblement national a certes multiplié par dix le nombre de ses parlementaires, mais il n'occupe que 15 % de l'hémicycle. La modestie, me semble-t-il, doit être la règle pour chacun …
...absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la majorité –, mais je ne crois pas un seul instant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire tomber le Gouvernement. Certains – ils viennent de le dire à nouveau – comme Les Républicains et le Rassemblement national avaient d'ailleurs dit, avant même le discours de la Première ministre, qu'ils ne voteraient pas votre motion de censure. Vous lui avez donc offert un vote de confiance implicite.
Il y a une majorité relative – la vôtre, madame la Première ministre. Il y a aussi une majorité tacite, celle que vous formez avec Les Républicains. Et il y a même le risque d'une majorité d'opportunité que vous formerez avec le Rassemblement national.
Je n'ose croire que pour imposer votre programme, vous empruntiez le choix de la lâcheté. Il est vrai qu'avec le Rassemblement national, vous avez un partenaire facile, trop heureux d'acheter à bas prix sa respectabilité par son abstention.
J'ai entendu la présidente Panot et Olivier Faure déclarer tour à tour que nous ferions des alliances avec le Rassemblement national.
Que faut-il comprendre d'une motion de censure dont l'adoption dépendrait de la participation du Rassemblement national, groupe avec lequel je ne crois pas que la NUPES veuille travailler ? Cette motion stérile ne montre en réalité qu'une chose : vous cherchez à diviser les Français.
...groupes de la NUPES : vous aurez ainsi réussi indirectement à conforter le Gouvernement. Les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires que je représente – il s'agit certes d'un petit groupe, comme vous le dites très bien Mme Raquel Garrido – ont été élus contre des candidats de l'ancienne majorité, contre des candidats de votre union de groupes et contre des candidats du Rassemblement national. Ils s'inscrivent dans l'opposition, mais refusent la caporalisation et se présentent en hommes et en femmes libres.
... fort, capable de compromis politiques sans jamais se compromettre. Penchons-nous justement sur les compromissions dont vous ne cessez de nous accuser. Qui déclare dans une interview : « Pourquoi la NUPES est-elle seule à voter une motion de censure, quand c'est le seul choix fidèle au vote des électeurs ? » C'est votre tribun du peuple, encore lui – toujours lui ! – qui appelle ainsi les voix du Rassemblement national à soutenir votre motion.
Le porte-parole de la NUPES ne disait pas autre chose hier soir dans une interview, en affirmant : « Nous n'avons pas inscrit dans la motion de censure le SMIC à 1 500 euros pour que le Rassemblement national puisse la voter. »
Nous n'avons pas besoin d'une crise de régime. C'est pourquoi les députés du Rassemblement national ne soutiendront pas cette motion de censure.
Avec la NUPES, l'opposition ne serait pas respectée : vous refusez de serrer la main aux députés du Rassemblement national.
vous voulez fermer les centrales nucléaires décarbonées mais vous n'avez aucune alternative crédible non polluante pour les remplacer. Votre motion de censure n'a aucunement pour but de défendre la France et les Français ; elle vise seulement à faire avancer votre projet de déconstruction. Ne comptez donc pas sur les députés du Rassemblement national pour paralyser la V
Une fausse opposition ! Ne vous en déplaise, l'élection présidentielle et les élections législatives ont confirmé que le Rassemblement national est bien la première force d'opposition à la politique d'Emmanuel Macron.
Regardez ces bancs, car ils seront dignes du choix démocratique qu'a fait le peuple. La détresse sociale, économique et sécuritaire des Français impose des réponses urgentes. Cette détresse serait aggravée en cas de crise institutionnelle. En ne votant pas pour votre motion de censure, les députés du Rassemblement national prennent une décision responsable : nous faisons passer le pays avant les partis, ce qui n'est pas votre cas.
… nous sommes conscients de la responsabilité qui est la nôtre. Les Français regardent les députés, quels que soient leur engagement politique et les bancs sur lesquels ils siègent, et ils attendent que nous répondions à leurs préoccupations. Nous, les députés du Rassemblement national, sommes déterminés à concourir à l'effort national, mais nous veillerons en permanence à répondre aux inquiétudes et aux attentes des Français ainsi qu'à défendre l'intérêt de la France. Alors, madame la Première ministre, qu'attendez-vous pour appliquer les mesures que je viens d'énumérer ? Au cours des cinq prochaines années, nous nous opposerons à vos mesures nocives, mais nous n'hésiterons p...
...dame la Première ministre, soyez bien consciente cependant, que si, pour les raisons que je viens d'exposer, nous ne voterons pas aujourd'hui la motion de censure, nous ne nous interdisons rien à l'avenir. En effet, nous n'hésiterons pas à recourir à cet outil que l'État de droit donne à l'opposition si les intérêts des Français ou ceux de la France venaient à être grandement menacés. Le groupe Rassemblement national…