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Il se fonde sur l'article 100, relatif à la clarté des débats. M. Riester a passé dix jours à expliquer dans tous les médias qu'il n'existait pas de projet de réforme des retraites du Rassemblement national. Monsieur le ministre délégué, vous êtes chargé des relations avec le Parlement : c'est indigne de votre part !
Tout comme M. le ministre délégué, je me demande où est la cohérence des députés du Rassemblement national. Ils se font les défenseurs des petites retraites, des milieux populaires, et ils veulent, avec l'amendement présenté par M. Tanguy, exposer les pensions de retraite aux aléas du marché.
Où est la cohérence du Rassemblement national, lorsqu'en commission vous souhaitez supprimer la bonification des retraites des infirmières et des policiers et que vous refusez d'appliquer aux fonctionnaires le report de l'âge de départ à la retraite s'appliquant aux salariés du secteur privé ?
…– le Rassemblement national vous sert la soupe en la matière –, car ces quinze derniers jours auront été pour vous un supplice chinois. Chaque jour, on aura appris un nouveau mensonge du Gouvernement ,
tantôt sur les 1 200 euros, tantôt sur les carrières longues, tantôt sur les femmes, tantôt sur les 90 000 chômeurs que votre réforme créera, tantôt sur la baisse de 3 % des salaires qu'elle provoquera, tantôt sur celle de 6 % des pensions à âge de départ constant. Voilà la réalité. Tant les macronistes que le Rassemblement national souhaitent que le débat s'arrête ce soir, alors que nous pouvions tout à fait débattre une semaine de plus. En effet, vous avez peur, non pas de l'article 7, mais du 7 mars, c'est-à-dire de la mobilisation du peuple français qui vous fera reculer !
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 2, pour mise en cause personnelle de Marine Le Pen et, d'une manière générale, des députés du groupe Rassemblement national
…car le Rassemblement national aurait apprécié certains amendements intéressants comme ceux qui visent à supprimer l'amélioration de la bonification pour les policiers et les infirmiers. Je regrette vraiment que nous n'ayons pu examiner ce texte en entier : le vote de certains aurait apporté des éclaircissements importants à nos concitoyens.
Sur la base de l'article 100 sur la bonne tenue de nos débats et sur la bonne information de notre assemblée, madame la présidente, afin que nous puissions voter ce qu'il sera possible de voter. Certes, nous ne pourrons examiner les articles mentionnés. Toutefois, les députés auront tout à l'heure la possibilité de rejeter le texte grâce à une motion de censure servie sur un plateau par le Rassemblement national.
Une fois de plus, cet amendement tend à imposer une taxe supplémentaire aux petites entreprises. Entre l'obstruction bruyante de La France insoumise et le silence complice du Rassemblement national, nous vivons un jour – une semaine – sans fin. Pourrions-nous, s'il vous plaît, avancer enfin dans le débat ? Il y a encore tant de sujets importants à examiner !
Au moins, le Rassemblement national, n'ayant déposé que très peu d'amendements, n'a pas bloqué la discussion comme vous l'avez fait.
Aujourd'hui, vous ne nous laissez d'autre choix que de présenter cette motion de censure, dont le groupe Rassemblement national entend faire un véritable référendum parlementaire.
...atrième vitesse un texte scélérat. Non, nous ne l'avons pas voté, nous ne le voterons pas, et vous ne nous soumettrez jamais ! Car cette bataille n'était qu'une première manche. Le pays a compris la plupart de vos mensonges – ce n'est certes pas compliqué, car vous en proférez un à chaque fois que vous prenez la parole. Le pays a compris que M. Macron et Mme Borne disposent du soutien servile du Rassemblement national comme d'une roue de secours.
C'est pourquoi il est prêt à la vraie motion de censure, celle du plus grand nombre, celle des 70 millions de Françaises et de Français, mobilisés dans les réunions publiques, dans les manifestations, sur les places publiques, dans les grèves – bref, partout où on voit jamais ni la majorité, ni Les Républicains, ni le Rassemblement national : personne à droite. Notre motion de censure populaire, c'est celle qui mettra la France à l'arrêt dès le 7 mars. On compte sur elle pour vous bloquer tous et toutes.
Mais, de l'autre côté de l'hémicycle, on donne une autre comédie, celle des députés du Rassemblement national. Sans stratégie, leur groupe apparaît « comme une coquille de noix avec des rames qui essaye de naviguer ».
Je cite pourtant un député du Rassemblement national qui a tenu ces propos cet après-midi, alors qu'il était accusé de rester planqué pendant le débat sur la réforme des retraites.
Et pour cause, faisant comme toujours preuve de démagogie, le Rassemblement national a dit tout et son contraire en changeant d'avis en permanence.
J'évoquerai par exemple les positions sur les régimes spéciaux. Alors que Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, indique être favorable à la suppression des régimes spéciaux, les députés de ce groupe votent contre l'article 1er , donc contre la suppression des régimes spéciaux.
Ces situations révèlent un manque de sérieux et beaucoup d'incohérence. En fait, que pense le Rassemblement national sur les retraites ? Le savez-vous ?