233 interventions trouvées.
En effet, les données sur les conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes sont insuffisantes, d'où la demande au Gouvernement d'un rapport au Parlement. Je pense notamment aux comparaisons, qui reviennent souvent dans le débat public, entre l'addiction aux drogues et l'addiction aux réseaux sociaux. Des études scientifiques ont été réalisées, mais tout cela est encore très embryonnaire. J'ai souhaité focaliser ici mon attention sur les réseaux sociaux. ...
Les réseaux sociaux sont des vecteurs de fausses informations. Je consacre à ce problème une partie entière de l'avant-propos de mon rapport ; j'y cite notamment une étude réalisée en 2022 par l'Ifop où il est solidement démontré que les jeunes qui utilisent les réseaux sociaux sont plus susceptibles que les autres d'adhérer à certaines théories et à de fausses informations en général. Nous disposons donc déjà de d...
L'amendement AC24 tend à remplacer la notion de bien-être – très confuse, comme l'a dit mon collègue Chudeau – par celle, bien plus concrète, de santé physique. Cette dernière est affectée chez certains jeunes sous l'emprise des réseaux sociaux, alors que, selon l'Organisation mondiale de la santé, 87 % des jeunes Français ont une activité physique inférieure au minimum recommandé d'une heure par jour, et que la crise sanitaire a aggravé la situation. L'amendement AC23 vise à ajouter à la notion de santé physique celle de niveau scolaire, un paramètre sur lequel l'impact des réseaux sociaux est avéré : cela procurerait un instrument de...
La rédaction de l'article est assez large pour intégrer toutes les conséquences des réseaux sociaux sur le bien-être et la santé mentale des jeunes. En l'espèce, une détérioration de la santé mentale des jeunes due à l'utilisation des réseaux sociaux aura des répercussions sur leur niveau scolaire. Avis défavorable à l'amendement AC24, donc, mais favorable à l'amendement AC23, à condition de le sous-amender pour des raisons rédactionnelles.
Il s'agit d'intégrer au champ du rapport les conséquences éventuelles des réseaux sociaux sur le comportement social des plus jeunes. En effet, si les conséquences sur la santé mentale sont au premier rang des préoccupations quand on aborde la consommation des réseaux sociaux par les jeunes, c'est aussi la manière dont leur usage a redéfini les comportements sociaux qui nous importe et nous inquiète. Les jeunes les plus vulnérables peuvent se retrouver en situation d'isolement, de dé...
Là encore, la formulation du texte est assez large pour inclure les conséquences des réseaux sociaux sur le comportement social des jeunes. Avis défavorable.
L'objectif est de préciser les conditions d'étude des effets néfastes des réseaux sociaux sur les mineurs de moins de 15 ans, compte tenu de leur fragilité et des forts risques d'exposition auxquels ils sont confrontés. Le caractère périodique du rapport demandé permettra d'analyser l'évolution de la santé psychologique et mentale des mineurs de moins de 15 ans.
Je ne suis pas favorable à la proposition de réduire le champ du rapport aux seuls mineurs. La rédaction actuelle met l'accent sur les mineurs « compte tenu de leur fragilité », pour reprendre vos termes, mais l'utilisation excessive des réseaux sociaux peut aussi avoir des conséquences néfastes pour les jeunes en général, et je souhaiterais disposer de données sur ces conséquences également. Par ailleurs, je ne pense pas qu'il faille demander au Gouvernement un rapport annuel. L'appréciation à long terme des conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux est nécessaire, mais c'est aussi aux chercheurs de se saisir de la question. Je soulign...
Il s'agit de détailler l'objectif final du rapport en faisant explicitement référence aux dangers de l'utilisation des réseaux sociaux pour les jeunes, notamment les mineurs.
Bien sûr, les réseaux sociaux comportent des dangers pour les jeunes. Mais, une fois de plus, l'amendement me paraît satisfait par la rédaction actuelle : l'expression « santé physique et mentale » me semble parfaitement claire. Avis défavorable.
Si le rapport demandé est souhaitable, il convient d'y inclure aussi des recommandations visant à lutter contre l'addiction des jeunes aux réseaux sociaux : c'est un véritable phénomène de société que le Gouvernement doit saisir à bras le corps.
Le rapport a vocation à informer le Parlement, non à lui faire des recommandations. Il nous reviendra, à nous, parlementaires, de nous saisir de ces informations et de décider s'il y a matière à légiférer. Par ailleurs, si le Gouvernement a des recommandations à formuler en matière d'usage des réseaux sociaux, il peut les mettre en œuvre directement dans le cadre des politiques publiques de santé ou proposer de le faire dans un projet de loi, plutôt que dans un rapport remis au Parlement. Avis défavorable.
Il a pour objet de compléter le titre par les mots : « pour l'inscription et l'utilisation des réseaux sociaux ».