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Interventions sur "quelque"

212 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Vous évoquez sans cesse la maîtrise des dépenses publiques – c'est même l'un de vos arguments forts, monsieur le ministre, pour dire les choses gentiment. Si vous bloquez les prix, vous n'aurez pas, dans quelques mois, à faire des chèques lorsque les Français n'en pourront plus et qu'ils rencontreront de vrais problèmes de pouvoir d'achat, voire, pour beaucoup d'entre eux, de pouvoir de vivre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

En quelques minutes, M. Corbière, vous avez défendu deux amendements. Le premier aurait eu pour effet de bloquer les prix de cette boucherie, et le second d'augmenter ses coûts de fonctionnement. Si nous avions voté vos deux amendements, la boucherie aurait fermé. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... l'énergie les exposerait à de graves difficultés et pourrait même menacer leur solidité financière ainsi que celle de leurs consommateurs. Vous le savez peut-être, le Gouvernement a déposé un amendement qui revient sur le texte initial ; il serait intéressant que Mme la rapporteure pour avis et Mme la secrétaire d'État nous expliquent ce dont il s'agit, car la première version méritait en effet quelques modifications.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...e comme M. Bazin. Mme la rapporteure pour avis et Mme la secrétaire d'État, vous êtes d'accord sur le principe de fond selon lequel il faut un équilibre entre les fournisseurs et les stockeurs, et votre amendement précise de nombreux points ; par conséquent – nous ne sommes pas chiens ! –, je vais également retirer mon amendement au profit de celui du Gouvernement, qui nous donne satisfaction – à quelques réserves près, sur lesquelles nous reviendrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...menace grave, mais sans caractériser la menace. Il faudrait donc préciser cela. Deuxièmement, la notion de « consommateurs finaux agréés » désigne les consommateurs qui ont des contrats d'interruptibilité. Mais attention : on ne coupe pas le gaz comme on coupe le jus ! Comme les Corses l'ont appris pendant les coupures de 2014, rétablir le gaz nécessite des moyens humains, des précautions et, en quelque sorte, une anticipation particulière que l'on n'aurait pas pour une coupure d'électricité. Enfin, nous appelons votre attention sur un risque d'effet d'aubaine : en cas d'interruption de fourniture de gaz, certaines entreprises pourraient, par exemple, mettre leurs salariés en chômage partiel et faire ainsi des bénéfices sur le compte de la collectivité. Voilà les points sur lesquels nous atten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...des grandes usines de verre qui produisent des bouteilles de champagne dans ma région. Si vous interrompez le processus, le verre se cristallise et tout est bloqué pendant des semaines. Les clauses d'interruption prévues avec les opérateurs me semblent beaucoup plus souples et mieux adaptées. Avez-vous vraiment besoin de ce dispositif législatif supplémentaire, madame la secrétaire d'État ? J'ai quelques doutes que, semble-t-il, M. Jumel partage. Je le répète, les contrats avec interruptibilité sont très efficaces.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

 « En 2013, l'ADEME publiait ses visions énergétiques et climatiques. […] Sur ces questions, les principaux résultats sont les suivants : plusieurs mix électriques sont techniquement possibles pour satisfaire la demande chaque heure de l'année avec 80 % ou 100 % de renouvelables. » Si vous ouvrez le document, vous lirez quelques pages plus loin que, même dans des scénarios contraints, il est techniquement possible d'atteindre un mix 100 % renouvelable. Voilà qui devrait vous éviter de nous prendre pour des perdreaux de l'année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

Je suppose que quelques oreilles vont siffler. Sur un ton martial, Emmanuel Macron pérore : « Nous sommes en guerre. » Nous lui répondons que nous sommes à l'os, sur le plan énergétique. L'article 12 est le constat d'échec d'une politique de l'énergie conçue à l'aune du chantage électoral de l'écologie partisane. Près de la moitié du parc nucléaire est à l'arrêt dans le cadre du grand carénage, certes, mais surtout en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

Cher collègue, il ne m'avait pas échappé que notre vision de l'Union européenne était quelque peu différente en ce qui concerne la solidarité. À cet égard, je vous rappelle que la France a été importatrice nette d'électricité cinq mois sur les six derniers mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

... un minimum de démocratie parlementaire – la communication de décisions aux commissions compétentes du Parlement –, vous émettez des avis défavorables. J'ajoute qu'en guise d'avis sur l'amendement n° 881 que j'ai soutenu il y a un instant, vous n'avez prononcé que le mot « défavorable » sans présenter aucun argument. Nous travaillons sur nos dossiers et nos amendements : vous pourriez nous donner quelques explications !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

À l'heure où la planète brûle, à l'heure des canicules, à l'heure où le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et des centaines de scientifiques nous disent que nous avons quelques années pour changer fondamentalement notre modèle de production et de consommation,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Dans un premier temps, il faut planifier. Dans un second temps, il faut faire quelque chose que nous ne savons pas encore faire, qui n'est pas simple, mais qui est nécessaire : évaluer les politiques publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

La France ne peut pas exclure quelque chose pour elle-même – pour de très bonnes raisons – et tolérer de dépendre de ce qu'elle a exclu par le biais d'exploitations faites ailleurs dans le monde. La fracturation hydraulique, seule technique d'exploitation du gaz de schiste, consiste à injecter des millions de tonnes d'eau à des milliers de kilomètres sous terre, avec des produits chimiques. Cela pollue les sols, provoque des séismes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Il y a quelques semaines, la Première ministre a promis, dans cet hémicycle, que la France serait « la première grande nation écologique à sortir des énergies fossiles ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

...très chaud dehors. Nous sommes assis sur des bancs, toute la journée – parfois trop longuement, je vous l'accorde. Nous ne faisons pas partie de ceux qui travaillent sur les toits des maisons, de ceux qui ramassent les poubelles, de ceux qui sont sur les chantiers et dans les gares. Hier, le Gouvernement nous a demandé de couper le wifi, de baisser la climatisation, d'éteindre la lumière. Il y a quelques semaines encore, il indiquait que les pièces jointes dans les mails consommaient plus d'énergie que la lumière laissée allumée. Et peut-être nous demanderez-vous bientôt – sous vos applaudissements, messieurs-dames – de couper l'eau quand nous nous brossons les dents. Pendant ce temps, nous attendons encore la mise à contribution des plus grands pollueurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...quand bien même il serait remplacé en cours de route. Néanmoins, des questions demeurent. Cette décision d'implantation est-elle conjoncturelle ou structurelle ? Dans l'agglomération havraise, le provisoire a souvent duré très longtemps. Les cités provisoires datant de l'après-guerre, à côté desquelles est né Sébastien Jumel, ont été démantelées en 1978 – à l'origine, elles ne devaient durer que quelques années. Vous nous dites que le terminal méthanier n'a pas vocation à être pérenne. Quelles garanties apportez-vous sur ce point ? La durée d'autorisation d'exploitation du futur terminal méthanier flottant du Havre a été limitée à cinq ans. Cette disposition est-elle définitive ou pourra-t-elle être revue ? Précisez ce point ! Je ne reviendrai pas sur l'engagement de TotalEnergies qui est deven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Je vais étayer notre demande de suppression de l'article 14 par quelques éléments techniques. Comme cela a été très bien dit, le gaz de schiste, dont proviendra le GNL aura des effets catastrophiques sur les populations, aux États-Unis notamment, mais aussi pour la population mondiale, car le processus de liquéfaction-regazéification demande des dépenses énergétiques bien supérieures – soit une empreinte carbone énorme – au gaz transitant par des gazoducs. Il génère ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

Je m'adresse en particulier aux députés du groupe Écolo – NUPES, car il y a quelque chose que je souhaite ne pas laisser passer. Je rappellerai ce qu'est Europe Écologie les Verts (EELV). Les écologistes défendent aujourd'hui, avec beaucoup d'hypocrisie, des amendements de suppression de l'article 14 parce que le terminal méthanier flottant qu'il mentionne va importer du gaz de schiste américain. Je partage leur interrogation, leur inquiétude. Toutefois, chers collègues, quelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

...o Cadiz. Il s'est étoffé au fil des années – jusqu'à aujourd'hui – et vise avant tout à protéger les populations, les écosystèmes et les littoraux. Amoindrir le droit de l'environnement comme vous prévoyez de le faire, c'est rendre une catastrophe possible, sans que nous ayons pu l'anticiper et sans que nous disposions de mesures pour protéger les populations, la faune et la flore locales. C'est quelque chose de très grave, car cela envoie le signal que le droit de l'environnement est secondaire, accessoire, quand tout le reste – le carbone, le gaz de schiste, le méthane – est bien plus important. Je vous propose donc d'inverser la hiérarchie des normes et de faire en sorte que l'environnement soit plus important que tout le reste !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il est plus de 1 heure du matin, il reste 119 amendements à examiner : au rythme actuel, nous en avons jusqu'à 11 heures du matin. La règle que vous avez instaurée avec les présidents de groupe de deux prises de parole après la présentation et les avis sur l'amendement – une favorable à son adoption et l'autre défavorable – n'est plus respectée depuis quelque temps. Qu'avez-vous prévu pour le déroulement de nos travaux ? Les députés ont besoin de cette information pour s'organiser.