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...ef, vous avez fermé la centrale nucléaire décarbonée de Fessenheim pour ouvrir celle – à charbon – de Saint-Avold ! Les députés du groupe Rassemblement national voteront l'article 16 ; nous n'avons pas le choix car ne pas le voter reviendrait à priver un tiers des ménages de la région Grand Est de chauffage et d'éclairage l'hiver prochain. Mais je veux profiter de cette intervention pour obtenir quelques éclaircissements, madame la ministre, sur votre positionnement. À quelques jours du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et son équipe ont massivement envoyé un SMS à des centaines de milliers de Français. Emmanuel Macron y déclarait que l'élection était un référendum pour ou contre l'écologie, en affirmant que Marine Le Pen voulait le retour du charbon – alors qu'elle s'y o...
et, au-delà de ce bilan pathétique, vous êtes des irresponsables ! Une fois n'est pas coutume, il y a sur les bancs de droite des gens qui comprennent quelque chose à la physique, et sur les bancs de gauche des gens qui n'y comprennent plus rien.
Je comprends le sens de votre amendement, mais ce n'est pas au Parlement de définir ce type de prix, sachant que leur niveau varie selon les sources et les modes de calcul – je sais que le prix de 49,50 euros était recommandé par la Cour des comptes il y a quelques années, mais les sous-amendements en proposent d'autres. Il ne nous appartient pas, à mon sens, de fixer un tarif ce soir. On doit se mettre autour de la table pour trouver un dispositif satisfaisant et pérenne. Je vous invite donc à retirer votre amendement.
Le décret portant augmentation du volume d'ARENH a été pris en mars ; l'arrêté qui en a découlé a été retoqué par la CRE. En réalité, le Gouvernement, par l'article 19, demande à l'Assemblée d'entériner une décision scandaleuse qu'il a prise il y a quelques mois. EDF devrait augmenter le volume d'ARENH au bénéfice de ses fournisseurs alors que – on le dit pour la énième fois – la moitié des réacteurs nucléaires sont actuellement à l'arrêt ?
... avez décidé de ne plus acheter son gaz. Concrètement, que proposez-vous pour faire face à un éventuel blackout énergétique, à des changements du climat et à des factures en augmentation ? On ne comprend rien. Je dois effectivement être une nullité énergétique car je ne comprends pas votre stratégie énergétique, mais c'est le cas de la majorité d'entre nous. Pourriez-vous nous l'exposer dans les quelques heures que nous devons encore passer ensemble ? Quelle est votre vision de la stratégie énergétique de la France ?
Il y a quelques années, j'ai roulé entre Paris et Nantes dans une voiture diesel qui, comme carburant, n'utilisait que de l'huile de friture recyclée. J'ai ainsi appris que, bien décantée et filtrée, l'huile de friture pouvait couvrir 30 % d'un plein de diesel et même 100 % avec des moteurs modifiés. L'utilisation à cette fin de l'huile de friture est illégale en France. Elle est très répandue en Europe, mais ...
...sous-amendements identiques, déposés par le groupe Renaissance et par moi-même après des échanges avec le Gouvernement. Il me semble nécessaire de sécuriser davantage votre proposition, avec notamment des mesures de précaution sanitaire – un décret en Conseil d'État serait pris après avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) – et quelques précautions en matière de pollution atmosphérique, pour qu'on puisse s'assurer que ces carburants ne sont pas plus polluants que les carburants ou biocarburants actuellement sur le marché.
Il vise à ajouter une clause de revoyure concernant les montants des prestations sociales. On sait que l'inflation s'installe durablement et les revalorisations prévues restent inférieures à la hausse des prix. Nous vous proposons donc de nous donner rendez-vous dans quelques mois à ce sujet.
Vous n'avez donné que quelques miettes à un étudiant sur trois ; l'immense majorité d'entre eux aura à peine quelques euros. Il est important de rebondir sur cette intervention, afin que vous constatiez que vous avez été inefficaces : encore une fois, vous les avez oubliés ! À la rentrée universitaire, il y aura des remous. La jeunesse, parce qu'elle est pauvre, est en situation de détresse mentale violente.
Personne. Mais je pourrais citer mes collègues, qui ont très bien parlé de la situation de la jeunesse il y a quelques instants. Cette jeunesse, à laquelle vous n'offrez comme perspective qu'un service national brutal et très coûteux ,
...e à rembourser les dépenses liées à la perte d'autonomie. Or celle-ci n'a pas fait l'objet d'une revalorisation à hauteur de l'inflation que nous connaissons, comme la plupart des allocations que nous avons examinées dans le projet de loi. Ces derniers mois, les prix des équipements, les interventions dans les logements et véhicules n'ont cessé d'augmenter alors que la PCH stagne. Je donne ainsi quelques exemples : l'installation d'une baignoire pour personne à mobilité réduite ou d'un monte-escalier peut aisément excéder 10 000 euros. Pour ces travaux lourds d'aménagement, la PCH prend en charge 50 % du montant des travaux supérieur à 1 500 euros dans la limite du plafond de 10 000 euros, ce qui laisse un reste à charge important des bénéficiaires. Vous nous répondrez que les fonds département...
Dans cet hémicycle, ma philosophie a toujours été de considérer que si jamais nous pouvons gratter quelque chose, nous le prenons. S'il est possible de faire un petit pas, que nous arrivons à remplir un demi-caddie pour une auxiliaire de vie, nous le prenons. Le souci, c'est qu'en l'occurrence il n'y a pas de petit pas, ni même un orteil, mais du vent.
Au début de l'examen de ce texte, le ministre Bruno Le Maire nous a vendu la nouvelle méthode, celle du compromis. Regardons donc ce qu'il en est, à l'issue des débats : hausse des prix, inflation largement due aux spéculations et aux superprofits. Faites-vous quelque chose pour y remédier ?
Laissez-moi tout de même dire quelques mots… Le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat est malheureusement loin, très loin de l'ambition que son titre laisse supposer. Il comporte des mesures visant à faire face aux difficultés d'approvisionnement en gaz et en électricité, nous en avons parlé tout à l'heure, dans un contexte national d'une très faible disponibilité de notre parc électronucléaire...
Un deuxième round va s'ouvrir dans quelques heures. Ce deuxième tour… Ah, ça devrait vous plaire : voilà bientôt le septième tour.
...satisfaisantes, la plupart d'entre elles sont des dérogations que la situation autorise et qui devront rester dérogatoires. Je terminerai en lançant plusieurs alertes. Premièrement, la situation des territoires insulaires et ultramarins nous alarme. Dans les outre-mer, la pauvreté est entre cinq et quinze fois plus fréquente que dans l'Hexagone. Cela appelle un renforcement des mesures, car les quelques améliorations apportées à notre initiative ne suffisent pas. Deuxième alerte : la question des salaires, particulièrement des bas salaires, n'est pas résolue. Les primes peuvent constituer une réponse d'urgence, par temps d'incertitude, mais tous les travailleurs n'en bénéficieront pas. Nous devrons donc poursuivre la réflexion sur l'évolution des salaires. Les négociations de branche doivent s...
...re, les ouvriers du bâtiment et autres recevaient un salaire inférieur de 30 % au moins à celui des autres salariés du secteur privé, qu'ils avaient des horaires catastrophiques et qu'ils se sentaient méprisés. Et quelles conclusions Mme Borne a-t-elle alors tirées de ce rapport admirable sur le plan académique ? Citons-la : « Nous faisons le pari avec confiance que le dialogue social aboutira à quelque chose d'intéressant ». Autrement dit, la main invisible allait agir en toute harmonie en faveur des agents d'entretien de l'Assemblée nationale pour modifier leurs horaires et améliorer leurs salaires, par un fait de nature. Or ce fait de nature ne s'est produit ni pour les agents d'entretien de notre assemblée ni pour les ouvriers de l'industrie agroalimentaire, ni pour ceux du bâtiment ni pour ...
Il s'agit d'intégrer au sein du groupe d'experts chargé de déterminer l'évolution du SMIC des représentants des organisations syndicales et des membres des organisations et associations travaillant dans le champ de l'insertion et du travail. Il y a quelques années, le président Macron confiait à un comité d'experts le soin de remettre en question la revalorisation automatique du SMIC – dont on sait par ailleurs qu'elle est assez peu généreuse. Nous considérons que la présence de représentants des salariés au sein de ce comité exclusivement composé d'économistes contribuerait à une meilleure prise en compte du pouvoir de vivre de ceux qui sont rémun...
...ant plus injuste que les entreprises profitent très largement de ce tassement des grilles avec des exonérations des cotisations sociales allant jusqu'à 1,6 fois le SMIC. Avec l'article 4, le Gouvernement a montré sa volonté d'agir mais le dispositif n'est pas assez efficace, à nos yeux. Il est trop peu contraignant face à l'urgence sociale et il fait reposer toute la charge du dialogue social sur quelques décideurs. Si le Gouvernement ne doit pas se substituer aux partenaires sociaux, il n'appartient qu'à vous d'accepter des mesures plus ambitieuses et respectueuses des corps intermédiaires comme j'aurai l'occasion d'en proposer tout à l'heure à travers la défense d'amendements.
Cela doit être entendu, car nous assistons à un important battage médiatique sur le thème : M. Macron, bon prince, procède à des revalorisations. Or, il ne s'agit, en réalité, que d'anticiper des mesures qui auraient été prises de toute façon dans quelques mois. Non seulement ces revalorisations sont insuffisantes, mais elles sont d'ores et déjà prévues. Si vous voulez véritablement revaloriser les prestations sociales, portez leur montant au-delà du seuil de pauvreté, comme le demande la Nouvelle union populaire, écologique et sociale ,