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– en tout cas, le drame qui a été vécu – et, d'autre part, les violences. Il est bon de parler de ce que l'on connaît. Si j'évoque cette question, c'est parce que je la connais : je vis des situations de ce type quotidiennement. Il y a deux jours, un jeune a été abattu dans un quartier de Mamoudzou ; d'autres l'ont été avant lui, il y a une semaine, deux mois, six mois, un an, six ans… Lorsque les élus mahorais dénoncent ces faits, on les accuse, sur vos bancs, madame Garrido, de racisme et de xénophobie. Lorsque M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer essaie de ramener la paix et s'efforce de rechercher les délinquants, vous dénoncez des atteintes aux droits de l'homme...
Parmi les bâtiments qui ont subi des dégradations, le plus souvent dans les quartiers populaires, certains avaient une vocation culturelle et artistique. Or, nous, à la NUPES, en particulier à La France insoumise, nous considérons que ces équipements relèvent d'une forme de service public, car l'accès à la culture et à l'art est, pour les populations concernées, une forme d'affranchissement social. Posez-vous la question, collègues du RN : cherchons les causes, au lieu de réduire...
Par cet amendement, nous souhaitons que soit évalué l'impact qu'aura le projet de loi sur les petites et moyennes entreprises implantées dans les quartiers populaires. Les dérogations aux règles d'allotissement proposées par ce texte vont de facto avantager les grandes entreprises du bâtiment et travaux publics (BTP), alors qu'il existe localement des savoir-faire qui pourraient s'exercer sur les chantiers. Les grandes entreprises ont par ailleurs souvent recours à la sous-traitance, avec les conséquences que l'on connaît sur les conditions...
…et tous les gouvernements précédents qui ont refusé, pendant des années, de donner les moyens nécessaires pour que les quartiers populaires disposent d'une véritable école publique garante de l'égalité des chances
...s gages, notamment sur cette question qui nous tient particulièrement à cœur. Ce texte serait l'occasion d'écrire noir sur blanc notre volonté de progresser en la matière. Vous engagez-vous à reconstruire rapidement ce qui a été détruit et à le faire en respectant des normes environnementales et énergétiques qui amélioreront le bâti ? Notre demande n'est pas complètement loufoque, sachant que les quartiers populaires se caractérisent souvent par des bâtis anciens, qui sont de vraies passoires thermiques : lorsque l'été arrive, il y fait tellement chaud que tout le monde est dehors. Pourquoi ne pas envisager d'inscrire ces améliorations dans le PLF pour 2024, puisque l'Assemblée avait opéré ce choix lors de l'examen du PLF pour 2023 ?
...réorientés vers d'autres services en attendant l'été. Nous proposons d'assurer la continuité des services publics en maintenant au moins une capacité d'accueil identique. Cela m'amène à vous reposer ma question, monsieur le ministre, car il me semble que vous n'y avez pas répondu : vous engagez-vous à ce que tout service public de base et tout commerce de proximité – éléments essentiels dans les quartiers populaires, à l'image de la crèche Maryse-Bastié – soient réhabilités en maintenant, au minimum, la même capacité d'accueil ? Vous engagez-vous à ce que l'État finance intégralement la reconstruction de tels services publics de base, en couvrant notamment les dépenses des collectivités locales ?
...La France insoumise marchent-ils sur la tête ? Mme Trouvé insiste sur le fait que la reconstruction ne doit pas limiter la capacité d'accueil des services publics dans les communes touchées par la destruction de bâtiments publics, de crèches, de services d'accueil ou encore d'une médiathèque, comme à Rillieux-la-Pape, dont j'ai longtemps été maire. Chers collègues, vous n'avez pas le monopole des quartiers populaires : certaines des communes endommagées, comme Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape ou Bron, ont élu des maires de droite. Pensez-vous sincèrement que nous voulons réduire la capacité d'accueil des services publics ? C'est tout l'inverse ! Ce sont les incendies et les dégradations qui ont réduit la capacité d'accueil des crèches. Pensez-vous que c'est de gaieté de cœur que nous limitons temp...
Si le groupe La France insoumise – NUPES prend le temps de la discussion, c'est qu'il y a dans nos rangs beaucoup d'élus à avoir des quartiers populaires dans leur circonscription.
C'est honteux et scandaleux pour nos circonscriptions, pour tous les quartiers populaires de France et pour tous ceux qui, même en dehors des quartiers populaires, ont subi ces dégradations. Ma collègue Chikirou l'a dit, vous abandonnez ceux qui ne sont assurés qu'au tiers, qui n'ont pas d'assurance tous risques. Comment ces personnes seront-elles indemnisées ? Que prévoyez-vous pour elle ? Rien !
J'ajoute qu'aucun geste politique ne vient non plus répondre à un phénomène que subissent aussi bien les personnes qui se sont révoltées que celles qui ont subi les révoltes : la dégradation profonde de nos services publics. Je fais ici référence à ce sentiment d'abandon, que l'on retrouve à la fois dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville…
Vous ne pouvez pas dire ça ! Avec les milliards que nous avons alloués à ces quartiers !
... ma part, je fais partie de ceux qui pensent que l'explication est aussi complexe que la solution et que cette dernière devra prendre des formes multiples. Nous avons beaucoup entendu parler d'ordre et de sanctions ; nous avons peu parlé d'éducation et de présence auprès des populations fragiles. Nous avons parfois évoqué la politique de la ville, mais sans jamais dire les choses clairement. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville sont pourtant les lieux où se concentrent les plus grandes pauvretés et où la réponse doit être la plus adaptée. Qu'il y ait eu des échecs et que nous nous soyons collectivement trompés est tout à fait possible : nous devons en tirer les conséquences. Ceux qui font de ces moments d'effroi des moments de calculs politiciens dans l'espoir d'en récolter des...
auxquelles vous n'avez pas répondu et qui méritent pourtant d'être considérées si on veut reconstruire tout ce qui a été détruit dans les quartiers populaires par les politiques néolibérales. Pouvez-vous garantir que les habitants des quartiers populaires retrouveront leurs écoles, leurs bureaux de poste, leurs médiathèques ? Pouvez-vous garantir que les dépenses seront inscrites au projet de loi de finances (PLF) pour 2024 ? Il faut que la loi apporte l'assurance que les collectivités territoriales et en particulier les communes auront un...
Prendrez-vous des dispositions pour que le chômage partiel soit garanti aux sinistrés qui le demandent ? Déclencherez-vous un grand plan d'investissement dans les quartiers populaires, qui souffrent du manque de services publics ?
À Mantes-la-Jolie, dix classes fermeront en septembre. Ce ne sont pas des jeunes de quartier qui en sont responsables, mais toujours les mêmes politiques destructrices et néfastes dont les quartiers populaires paient deux fois le prix.
par un policier. Le rapport d'intervention des deux policiers concernés prétend que Nahel avait foncé sur eux. Heureusement qu'une passante a filmé la scène, donnant ainsi à voir une tout autre version. Ce jour-là, la police a tué et la police a menti. Mais ce n'est pas tout : ce jour-là, la police a tué parce que c'est un jeune de quartier qu'ils avaient face à eux.
Je demande à chacun ici : êtes-vous certain que vous et vos enfants avez toujours été irréprochables ? Monsieur le ministre, supprimerez-vous vos lois injustes et injustifiées qui font peser sur les habitants de quartier populaire une double peine ?