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Or la zone est complètement enclavée, et séparée du reste de la commune par l'autoroute A3 et le canal de l'Ourcq. Cela ne vous intéresse peut-être pas, mais cela intéresse les 30 000 habitants qui y vivent. Le quartier n'est desservi par aucun métro,…
…RER ou train. Pour toutes les personnes dont la mobilité est limitée, ce commerce était la seule option pour faire ses courses. Désormais, la première supérette accessible est située bien plus loin. Comment faire ? Dans de telles situations d'extrême urgence, l'État peut-il se porter garant en dernier ressort au profit des habitants et des habitantes des quartiers populaires ?
Il y a trois semaines, la France a assisté, sidérée, à des événements d'une ampleur considérable, au cours desquels des quartiers, des commerces, des services publics ont été détruits. L'ambition de ce projet de loi est simplement de permettre aux élus qui le souhaitent de les reconstruire à l'identique et au plus vite. Rien d'autre ! Il ne s'agit pas ici de faire de la politique et il n'y a aucune volonté de dissimuler les causes profondes de ces évènements : il faudra les analyser, mais avec un peu de recul. Or, depuis ...
...gagnent rien et, malgré l'intitulé du projet de loi pour « pour l'accélération de la reconstruction », il n'y a pas l'ombre d'un centime nouveau. Les collectivités vont donc se retrouver face à des choix cornéliens : que choisir, entre réparer tel ou tel dommage, entre tel ou tel équipement ? Un tel choix est désastreux et constitue une double peine pour les habitants, et pas uniquement ceux des quartiers populaires ou de ceux classés prioritaires par la politique de la ville, mais aussi ceux des villes moyennes ou plus petites – les dommages ont touché toutes les villes.
À Béziers, une cinquantaine de voyous ont dévasté leur quartier, celui de La Devèze, où plus de 150 millions avaient été investis afin d'assurer le bien-être des 4 000 habitants. Ils ont gravement détérioré la mission locale pour l'insertion professionnelle et sociale des jeunes, c'est-à-dire une structure conçue pour eux, incendié la maison de quartier où leurs petits frères et sœurs étaient accueillis en vue de séjours en centres de loisirs, les privant de ...
Il vise à préciser le champ de l'habilitation à agir par voie d'ordonnance, afin de limiter les crédits concernés à ceux relevant de la politique de la ville. Il faudra étendre provisoirement la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) à toutes les communes affectées par les émeutes, afin de répartir entre les communes touchées par les destructions les crédits ainsi mobilisés, habituellement consacrés aux constructions. La politique de la ville a été élaborée pour les habitants, mais pas avec eux. Elle relève d'une approche trop corrective et insuffisamment préventive. Nous consa...
Je vous remercie, chère collègue, d'évoquer les quartiers populaires et leurs habitants en d'autres termes que ceux que vos collègues emploient depuis ce matin. Je ne soutiendrai pas pour autant votre amendement. Sur la carte des événements survenus entre le 27 juin et le 5 juillet figurent 553 communes. Toutes, tant s'en faut, n'ont pas de quartiers prioritaires, comme certaines communes reculées de l'Eure ou d'ailleurs. De plus, une commune n'est jam...
De nombreux biens publics, logements et commerces du quotidien ont été dégradés ou détruits. Plus de 12 000 voitures et 2 508 bâtiments ont été incendiés ou dégradés et plus de 1 000 commerces vandalisés, ce dont les habitants des quartiers, les commerçants et les usagers des services publics sont les victimes à double titre : d'abord parce qu'ils n'ont plus accès à ces lieux, mais aussi et surtout parce que ce sont eux qui subissent les conséquences des choix politiques désastreux faits par Emmanuel Macron et ses prédécesseurs depuis des décennies. Je pense à la destruction des services publics et à l'attaque des allocations chôma...
Qui a détruit ces quartiers ? Ce texte devrait être l'occasion de s'interroger sur la façon de réparer le lien entre l'État et les quartiers populaires. L'article 1er porte sur les dérogations qui permettront d'accélérer les délais. Il faut certes s'intéresser à ces aspects techniques, mais on ne répond ainsi qu'à des enjeux matériels et logistiques. La dimension politique, elle, est totalement occultée dans ce texte. L'Ét...
Monsieur le ministre, nous faisons confiance aux élus locaux, dans les quartiers populaires. Nous faisons confiance aux associations de quartier. Mais nous ne faisons pas du tout confiance au Gouvernement ! Il n'y a pas deux mois, en mai dernier, des maires de quartiers populaires ont fait paraître une tribune pour dénoncer la situation, expliquant que les banlieues, faute de moyens, étaient au bord de l'asphyxie. Ce que vous leur proposez, c'est la double peine ! À Noisy-l...
Les associations de quartier, qui étaient un lien indispensable avec les quartiers, sont en train de mourir, faute de financements !
Voilà ce que vous faites aux quartiers populaires, par votre refus d'engager l'État financièrement !
Comme toujours, quand les Français ont besoin de vous, vous n'êtes pas là. Les Français qui habitent ces quartiers difficiles ne vous intéressent qu'en deux circonstances : quand ils peuvent voter pour vous ; quand ils pourraient rejoindre cette fameuse convergence des luttes, dont vous rêvez, mais qui jamais ne se matérialise. Arrêtez donc de tergiverser, laissez-nous avancer et répondre à l'urgence, comme le souhaitent tous les Français.
…que les milliards octroyés aux quartiers ne sont jamais parvenus à empêcher. La paix ne s'obtient pas en faisant preuve de laxisme, ni ne s'achète à coups de milliards. Pendant des décennies, vous avez tout essayé : la complaisance, le marchandage, la politique de l'autruche. Cela ne fonctionne pas. En matière de sécurité, la fermeté doit primer. Nous pouvons vous donner quelques idées : appliquer strictement le principe du casseur-pa...
Il s'agit d'un amendement de clarification. Ce ne sont pas des troubles qui ont dévasté, dégradé et agressé. Ce ne sont pas des troubles qui ont incendié le centre social du quartier des Champs-Plaisants de ma ville de Sens, entraînant des dégâts chiffrés à 4,3 millions d'euros. Ce ne sont pas des troubles qui ont attaqué le commissariat de Sens. Ce ne sont pas des troubles qui ont incendié un car scolaire à Joigny. Il faut savoir nommer leurs auteurs. Les troubles dont il est question ici sont plutôt des troubles oculaires qui vous empêchent de voir la réalité en face. Vous...
Vous ne voulez surtout pas que l'on stigmatise les auteurs de ces dégradations et de ces dévastations. Les Français, eux, connaissent ces émeutiers depuis des années, car ce sont les mêmes qui pourrissent la vie des quartiers, qui dealent dans les tours, qui agressent les jeunes filles, qui font des rodéos sauvages. Tous ceux-là sont nommés quotidiennement. Un ancien ministre de l'intérieur parlait de « sauvageons », un autre de « racailles »,…
Vous pouvez toujours faire des effets de manche, monsieur Odoul, nous n'avons pas de leçons à recevoir. Nous sommes aussi conscients que vous des questions de sécurité dans ces quartiers.
Je pèse mes mots. Dans les quartiers prioritaires de Seine-Saint-Denis, le nombre de médecins et de psychologues est bien moins élevé que la moyenne nationale.
Il tend à garantir à nos concitoyens résidant dans les quartiers populaires que les services et équipements de base seront reconstruits en maintenant la capacité et la qualité d'accueil du public, et en apportant toutes les améliorations possibles. Dans ma circonscription de la Seine-Saint-Denis,…
...tre que des services publics ou des commerces de proximité ne soient pas réhabilités, qu'ils ferment leurs agences et restreignent leurs services. Par conséquent, vous engagez-vous, monsieur le ministre, à ce que, dans six mois, tout commerce essentiel et tout service public de base soient réhabilités ? Vous engagez-vous, par exemple, à ce que l'agence de La Poste de Noisy-le-Sec, à proximité du quartier du Londeau, soit rouverte d'ici à six mois ?