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Interventions sur "publique"

480 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

avec un Président de la République dont nous contestons les orientations chancelantes depuis 2017 s'agissant de la dette, de l'énergie, de la souveraineté agricole et industrielle, de la sécurité, de l'immigration, de la transition écologique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Enfin, arrêtons d'être les idiots du village planétaire : toutes les nations défendent leurs intérêts, y compris au sein de l'Union européenne, personne ne défendra les nôtres à notre place. Nous devons enfin sortir de l'illusion de l'argent magique qui menace notre souveraineté. La réalité se rappelle déjà à nous à l'issue d'un mandat au cours duquel la dette publique a augmenté de 700 milliards – soit deux fois plus qu'en Allemagne –,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

La méthode de la révision générale des politiques publiques, instaurée il y a quinze ans, n'était peut-être pas la bonne, mais cela ne justifie en rien de laisser filer le nombre d'emplois publics comme vous le faites depuis 2017 – on dénombre 70 000 emplois supplémentaires dans la seule fonction publique. Faire des économies d'argent public est possible, nous le démontrons dans les régions que nous gérons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Enfin, il faudra avoir le courage de protéger l'argent des Français contre la fraude sociale tout autant que contre les champions de l'optimisation fiscale qui abusent sous vos yeux et ceux de Bercy des prix de transfert pour ne pas payer d'impôts en France. Nous serons à vos côtés si vous avez le courage de réduire la dépense publique inefficace pour diminuer l'imposition confiscatoire du travail, y compris l'imposition des moyens d'aller au travail, c'est-à-dire des carburants. La taxation des carburants est le plus injuste des impôts

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

parce que c'est celui qui vise directement et exclusivement cette France qui se lève tôt pour bosser et qui ne s'en sort plus. La politique du courage que nous appelons de nos vœux est la seule propre à rétablir la cohésion nationale. Au terme de ces cinq années, notre nation est épuisée, fracturée. Les Français ont envoyé un message au Président de la République : l'arrogance solitaire et le mépris des corps intermédiaires doivent cesser. Au cours des cinq prochaines années, l'assemblée des élus de la nation que nous sommes tous devra être entendue. Nous, les députés du groupe Les Républicains, menons un combat en faveur de la cohésion nationale. Ce n'est pas un slogan tiède et vaporeux comme l'est devenu le vivre-ensemble, mais un inlassable combat anim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Nous sommes en effet face à des défis immenses. Il nous reviendra, ensemble, de poursuivre les réformes utiles à notre pays, pour lesquelles nos concitoyens ont réélu le Président de la République. Pour ce faire, il nous faudra continuer à libérer les énergies sans casser les talents et réparer la cohésion de notre société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) est le premier soutien de la majorité. Nous en partageons les valeurs : le respect de chacun et le souhait d'une société plus solidaire ; le goût de la liberté dans une France apaisée, réunie autour du pacte républicain, avec un Parlement fort et un État de droit respecté ; le souci de voir nos territoires protégés, intégrés à la République par une décentralisation efficace,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...r rapport à 1990. Signe de l'importance de cette prise de conscience au plus haut sommet de l'État, vous êtes, madame la Première ministre, en charge de la planification écologique et énergétique. Vous avez d'ailleurs déjà annoncé, pour le début de 2023, une nouvelle loi de programmation pour le climat. C'est pourquoi notre groupe soutiendra le programme ambitieux proposé par le Président de la République en matière d'action climatique. Nous nous attacherons, avec vous, à atteindre la neutralité carbone en 2050, à rénover 700 000 bâtiments, à végétaliser les villes, à consacrer 10 milliards d'euros à la transition écologique durant le quinquennat. La défense de notre souveraineté nationale, aussi bien militaire que stratégique, énergétique et alimentaire, passe par une armée forte, par la moderni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Sur la scène internationale, la France a également œuvré pour avancer sur les questions climatiques. Le mois dernier, le G7 a pris l'engagement de mettre un terme au financement d'énergies fossiles sans capture du carbone d'ici à la fin de l'année 2022. Sous l'impulsion du Président de la République, l'accord de Paris a été réaffirmé. Son objectif est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 % par rapport à l'ère préindustrielle et de parvenir à zéro émission nette de carbone d'ici à 2050. Nous aurons enfin l'impérieuse nécessité de restaurer nos finances publiques très dégradées, pour ne pas léguer à nos enfants un avenir hypothéqué. Sur ce point, nous devrons conserver à l'État les mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...bien des égards, inquiétant, dont l'histoire a parfois la ruse. Singulier d'abord, car, pour la première fois depuis longtemps, le Parlement trouve aujourd'hui une centralité nouvelle. Le suffrage universel – notre juge et notre maître à tous – ne vous a pas accordé de majorité, madame la Première ministre. Les Français ne vous font plus confiance, ils ne font plus confiance au Président de la République

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Chaque fois, nous avons proposé ; chaque fois, vous vous êtes obstinés. Madame la Première ministre, convenez-en, nous n'avons pas été élus pour donner au Président de la République la majorité que les Français lui ont refusée ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

moins encore, pour mettre en œuvre la retraite à 65 ans, les contreparties au RSA ou la libéralisation de l'école publique. Treize millions de Français sont en situation de précarité sur le plan de la mobilité, 12 millions habitent dans des passoires énergétiques, 10 millions vivent sous le seuil de pauvreté, 8 millions résident dans un désert médical, 6 millions demeurent sans emploi stable et 300 000 d'entre eux sont sans domicile fixe ; 20 % de nos compatriotes vivent à découvert. Les températures augmentent en mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Dans son discours à la jeunesse, Jaurès disait de la République qu'elle est un grand acte de confiance. Faisons confiance à notre jeunesse. Nul besoin de la placer sous la tutelle du ministère de la défense comme vous le proposez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous plaidons pour une politique écologique et sociale du logement, pour la massification de la rénovation thermique des logements afin de sortir en dix ans les Français de la précarité énergétique, pour une écologie populaire planifiée au lieu d'un effondrement brutal afin de permettre aux Français de mieux vivre, de mieux se loger, de mieux se nourrir, de mieux se déplacer. Nous défendons la République jusqu'au bout, celle de Jaurès, celle des services publics. Nous défendons l'accès aux soins par l'obligation d'installation des médecins, par la défense de l'hôpital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Or, en me tournant vers le passé, je constate que certains des grands combats qu'a menés le socialisme et qui font désormais partie de notre histoire commune, l'ont été alors que les socialistes ne disposaient pas de majorité. Je prendrai deux exemples. Le début de la IVepublique a quelques titres de gloire : l'application du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), la fermeture du bagne de Cayenne, la nationalisation des banques et des industries de l'énergie, le retour à la semaine de 40 heures, la généralisation de la sécurité sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Mon deuxième exemple remonte à la fin du XIXe siècle, à cette IIIepublique fatiguée où se succédaient les scandales et les affaires, jusqu'au plus grand péril : l'affaire Dreyfus. La République était en danger. En 1899, après une énième provocation nationaliste, au plus fort de la crise, le gouvernement Waldeck-Rousseau obtint la confiance d'une large partie de l'Assemblée, qui allait du centre droit jusqu'aux troupes de Jaurès. Ce gouvernement-là sera le plus long de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Vous le voyez, si j'osais, je vous dirais que ce que la République a réalisé de plus glorieux, elle l'a fait précisément en rassemblant des formations politiques diverses. Je veux ici m'adresser un instant aux députés du Rassemblement national. L'histoire glorieuse que je rappelle n'est pas la vôtre. Ceux dont vous êtes les héritiers n'étaient pas dans les murs de cette enceinte en 1946 ; je n'ose vous dire où ils étaient pour la plupart.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Notre situation économique devient chaque jour plus périlleuse et pèse sur notre dette publique. Trop nombreux sont nos concitoyens qui souffrent d'un pouvoir d'achat indigne, dans un contexte d'inflation galopante. L'approvisionnement énergétique de l'Europe est menacé et les événements climatiques extrêmes se multiplient. Enfin, malheureusement, la pandémie menace à nouveau. En ces temps de grands bouleversements, la France court le risque de se retrouver en marge des affaires du monde. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Ce projet de réforme, celui du Président de la République, a été – qu'on le veuille ou non – validé par les Français au second tour de l'élection présidentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Mais, en choisissant leurs députés, les Français ont aussi adressé à leurs responsables politiques un message rare dans l'histoire de la Vepublique : aucun groupe n'est en mesure de gouverner seul. Le dialogue, la recherche du compromis et l'élargissement de la majorité seront les seules façons de conjurer l'immobilisme. Nous avons aujourd'hui la lourde responsabilité de répondre à l'appel des Français. Que nous dit cet appel ? Il nous dit d'abord : agissez, réformez, protégez, libérez ; appliquez, dans ses grandes lignes et sa philosophie...