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Interventions sur "proposons"

283 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

... n'est pas gratuite. Le coût de la scolarisation représente une dépense importante pour les familles, qui va de quelques centaines d'euros pour un élève d'école maternelle à plus de 1 500 euros pour un lycéen de la voie professionnelle. Cette atteinte au principe de gratuité, lequel découle de l'obligation scolaire, contrevient au principe d'égalité d'accès de tous les élèves à l'éducation. Nous proposons la gratuité des cantines scolaires, du matériel scolaire, des sorties scolaires, des activités périscolaires et du transport scolaire, soit une dépense d'environ 7 milliards d'euros, que le budget de la nation peut parfaitement financer : la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) représente une perte de recettes fiscales de 8 milliards d'euros. Nous pouvons fina...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...ruit 7 900 postes dans le second degré, soit l'équivalent de 175 collèges. Cela a des conséquences éducatives importantes, notamment une augmentation du nombre moyen d'élèves par classe : entre 2017 et 2022, le nombre de classes de plus de 30 élèves au lycée a crû de 5 % et le nombre d'heures de cours non remplacées a été multiplié par deux, alors que le nombre d'élèves a augmenté de 96 000. Nous proposons donc de corriger cette erreur et de rétablir les moyens dès la rentrée prochaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

...res du ministère ne sont pas appliquées, ce qui pèse sur le budget des parents, surtout s'ils se fournissent dans la grande distribution. Pour éviter des biais de consommation et des biais pédagogiques, pour soutenir les mesures éducatives du Gouvernement et du ministère de l'Éducation nationale et compte tenu de l'impact des fournitures scolaires sur la liberté pédagogique des enseignants, nous proposons que les fournitures scolaires soient prises en charge par la puissance publique, grâce à un soutien aux collectivités territoriales, qui jouent le rôle d'opérateur en la matière. Il faut que tous les enfants aient accès au même pack de fournitures scolaires pour que l'école fonctionne correctement et de la même façon partout sur le territoire national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Pour remédier aux conséquences de la mastérisation, qui a considérablement fragilisé les conditions du recrutement, nous proposons que soit créée une voie de prérecrutement dans les cinq ans suivant le baccalauréat ou dans les deux ans suivant la licence. Ceux qui se tourneraient vers ces formations seraient des fonctionnaires d'État stagiaires et seraient rémunérés en conséquence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

...voisins européens dans ce domaine – 104 heures de formation par an pour les professeurs suédois contre 8 à 16 heures pour les enseignants français. Ceux-ci affirment régulièrement leurs besoins en la matière, 76 % d'entre eux déclarant effectuer des tâches pour lesquelles ils auraient besoin de plus de formation. Il est nécessaire de développer une politique de formation continue ambitieuse. Nous proposons donc de doubler le budget qui lui est consacré, en l'abondant de 26 millions d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...ment qui frappe l'Éducation nationale. 4 000 postes non pourvus aux concours, c'est autant d'enseignants qui manquent dans les salles de classe, devant les élèves, aujourd'hui et dans les semaines à venir, dès lors que le vivier des remplaçants est épuisé. Il en résulte un affaiblissement du service public de l'éducation et l'émergence d'un modèle d'école low cost, que nous refusons. Nous proposons au contraire de reconstruire notre service public de l'éducation, ce qui suppose une revalorisation massive de la condition enseignante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Un « quasi-corps de fonctionnaires », moi, je ne sais pas ce que c'est. Nous proposons de fixer à vingt-quatre heures la quotité horaire correspondant à un temps plein pour les AESH. Ils subissent trop souvent un temps partiel contraint, ce qui explique leur très faible rémunération. Qui peut vivre avec 800 euros ? Fixer le temps plein à vingt-quatre heures et faire évoluer la rémunération en conséquence permettrait de régler en grande partie les difficultés de recrutement. Vous di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...cela peut être davantage. Le chemin que vous voulez tracer, monsieur le rapporteur pour avis, nous inquiète car il va vers la contractualisation des missions. Moi je crois profondément au statut de la fonction publique qui protège les enseignants, les élèves et les usagers. Qui décidera, lorsque les missions ne sont pas nouvelles, qu'elles ouvrent droit à une rémunération supplémentaire ? Nous proposons d'utiliser l'enveloppe pour augmenter tous les enseignants car ils sont tous méritants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStella Dupont :

...ynonyme de précarité, avec une rémunération moyenne de 800 euros par mois et un temps partiel contraint. Mais il faut aussi voir le chemin qui a été parcouru, avec l'amélioration de la formation et la généralisation du CDI. Nous sommes au milieu du gué. En attendant d'avoir une véritable formation et des emplois à plein temps, il paraît nécessaire de procéder à une revalorisation salariale. Nous proposons de revaloriser de 10 % les crédits pour la rémunération des AESH. Par ailleurs, les remontées du terrain font état de difficultés dans l'accompagnement du temps méridien, aussi bien dans les écoles publiques, que dans les écoles privées sous contrat. Dans le public, ce sont les collectivités qui peuvent décider de recruter des AEHS, mais toutes ne le font pas. Dans les établissements privés sous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Nous proposons également d'augmenter les salaires des AESH de 10 %. Si j'ai bien compris, vous proposez de porter le temps de travail des AESH à trente-cinq heures en leur confiant des missions supplémentaires. Alors que ces personnels ont déjà des conditions de travail assez démentielles et à la limite du supportable, vous proposez de les alourdir encore. On marche sur la tête.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Afin d'augmenter le nombre d'AESH, nous proposons de transférer 115 millions de l'action 09 Fonctionnement des établissements du programme 139 vers le programme 230 Vie de l'élève. Il est urgent de recruter des AESH ; la situation des familles qui en ont besoin est insupportable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

...s qui fuient l'Éducation nationale après avoir réussi le concours. À travers cet amendement, nous souhaitons consolider l'intégration de ces enseignants en étendant la prime pour la mobilité qui leur est versée. L'objectif est de prendre en charge en totalité leurs frais de déplacement pour faciliter leur quotidien au cours de la première année, lors de laquelle beaucoup de choses se jouent. Nous proposons, pour financer cette mesure, de réorienter vers les actions consacrées à la formation des personnels enseignants des crédits provenant de l'action 06 Politique des ressources humaines du programme 214 Soutien de la politique de l'Éducation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

De plus en plus d'enfants bénéficient d'un accompagnement à titre mutualisé (AESH-m). Un AESH peut ainsi être amené à se déplacer d'un établissement à un autre, ce qui est à la fois contraignant et coûteux. Nous proposons d'assurer la prise en charge de tous les déplacements des AESH et d'augmenter leurs indemnités kilométriques, en transférant 6,7 millions de l'action 06 Politique des ressources humaines du programme 214 Soutien de la politique de l'éducation nationale vers l'action 03 Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap du programme 230 Vie de l'élève.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

L'amendement vise à porter l'augmentation des frais de déplacement au niveau de celle des prix des carburants. Certes, le PLF prévoit une augmentation des frais de déplacement de 10 %, mais les prix des carburants, pour leur part, ont plus que doublé. C'est donc une question de justice. Nous proposons de transférer 5 millions d'euros de crédits pour financer cette augmentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...les enseignants peuvent faire jusqu'à 100 kilomètres par jour pour se rendre sur leur lieu de travail. En attendant que soit corrigée la bizarrerie administrative dont parlait monsieur le rapporteur pour avis, à savoir que les enseignants ne sont remboursés que pour les déplacements ayant pour point de départ leur résidence administrative et les conduisant dans un autre lieu d'exercice, nous vous proposons une mesure d'urgence visant à éviter que les enseignants exerçant en milieu rural, par exemple, continuent à perdre du pouvoir d'achat. C'est une nécessité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Il importe de répondre à la très grave crise de recrutement que connaît la profession d'AESH : il manque des milliers d'intervenants dans les salles de classe. Cette crise s'explique par l'absence d'un véritable statut des AESH, mais surtout par la très faible rémunération de ces professionnels, qui touchent un peu moins de 800 euros par mois. Nous proposons, à travers l'amendement II-AC187, que la quotité horaire correspondant à un temps plein d'AESH passe à 24 heures, ce qui correspond à la réalité du temps d'accompagnement possible auprès des élèves. Les AESH sont le plus souvent dans des situations de temps partiel contraint qui expliquent en partie leur très faible rémunération. L'amendement conduirait à augmenter celle-ci de l'ordre de 30 %. L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Nous avons déposé une série d'amendements concernant l'enseignement agricole, pour lequel nous proposons d'augmenter les moyens. Comme l'a indiqué le Conseil économique, social et environnemental, il faut « garantir la sécurité alimentaire dans les prochaines décennies, assurer le dynamisme des zones rurales et réussir les transitions écologique, climatique, énergétique, économique et sociale ». Plusieurs organisations soulignent que pour atteindre ces objectifs, il faudrait installer 40 000 agricul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...mpagnants d'enfants en situation de handicap jouent un rôle indispensable dans le service public de l'éducation. Ces personnels sont actuellement en situation précaire et ne bénéficient pas du statut de fonctionnaire. Ils ont besoin de davantage de reconnaissance, et de revalorisation. L'inclusion des enfants en situation de handicap dans le système scolaire nécessite des personnels formés. Nous proposons donc de titulariser les AESH dans un nouveau corps de la fonction publique. Ces personnels bénéficieraient d'une formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Nous proposons, par les deux premiers amendements, d'augmenter de 10 % la rémunération des enseignants. En effet, l'augmentation de 3,5 % de la valeur du point d'indice pour l'ensemble des fonctionnaires ne suffit pas à compenser les pertes induites par l'inflation, dont tout indique qu'elle va se poursuivre et s'aggraver. Au début des années 1980, un enseignant commençait sa carrière avec l'équivalent de 2,3 f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...e très grave crise de recrutement dans l'éducation nationale : le vivier des candidats s'est tari. Il faut donc donner des perspectives aux jeunes déjà impliqués dans le fonctionnement du service public, pour qu'ils puissent préparer les concours dans de bonnes conditions, les réussir et devenir professeurs. La rémunération des AED est faible : elle est même inférieure au seuil de pauvreté. Nous proposons de porter cette rémunération, aujourd'hui comprise entre 700 et au mieux 1 000 euros par mois, à 1 102 euros par mois, soit 60 % du revenu médian et le niveau de l'allocation d'autonomie que nous défendons depuis l'élection présidentielle.