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...ambitions. Les signaux d'alerte, après la crise sanitaire, sont réels. Le nombre de licenciés a baissé de 15 %, et même de 19,7 % chez les femmes. Le nombre de clubs sportifs a également diminué : on compte 3 500 clubs de moins en 2021 ; il y en a désormais 152 000. Le budget des sports reste l'un des plus petits de l'État, sans commune mesure, par exemple, avec celui de la culture. L'éducation physique et sportive ne relève pas de cette mission mais elle constitue un facteur important de développement du sport. Elle doit retrouver sa place au sein de l'éducation nationale, dans le primaire et le secondaire – ainsi, elle a disparu du brevet des collèges. Les 30 minutes d'activité physique quotidienne à l'école ne correspondent pas à ce que nous souhaitons. Les quatre heures d'éducation physique ...
...s du précédent mandat, nous a permis de progresser. Mais comment replacer le sport dans la vie quotidienne de nos concitoyens, afin d'améliorer leur santé, leur mobilité ? Comment embarquer les territoires et y décliner la gouvernance collégiale du sport ? En effet, certaines responsabilités ne sont pas toujours clairement définies. Enfin, seriez-vous favorable à la prise en charge de l'activité physique adaptée par la sécurité sociale ?
...mpagnement à long terme proposez-vous pour les scolaires, qui ont perdu des créneaux en piscine pour apprendre à nager, et pour les événements qui n'ont pas pu avoir lieu, mettant en danger la trésorerie des clubs ? À cet égard, je me réjouis bien sûr du renouvellement du Pass'Sport pour la saison 2022-2023, mais encore faut-il que les versements aient lieu dans les plus brefs délais. L'activité physique est un enjeu de santé publique. Elle permet de prévenir les risques liés à la sédentarité ainsi que de lutter contre de nombreuses pathologies. Ainsi, en 2019, votre prédécesseur avait lancé, en liaison avec le ministère de la Santé, le programme des maisons sport-santé, qui maillent désormais le territoire. Au bout de deux ans, quel bilan et quels enseignements tirez-vous de ce dispositif ?
...orsque vous l'avez rencontrée : nous serons toujours là pour vous soutenir et pour tenter d'imposer de nouveau le ministère comme le pilote des politiques publiques dans le domaine du sport – à cet égard, vous devrez engager un bras de fer avec l'Agence nationale du sport. Nous sommes très attachés aussi à ce que vous vous attaquiez à la question du sport à l'école. Les trente minutes d'exercice physique par jour ne sauraient tenir lieu d'éducation sportive. Nous demandons, conjointement avec les syndicats de professeurs de sport, que l'objectif consistant à organiser trois ou quatre heures de pratique sportive par semaine à l'école soit atteint. En tant que député de Saint-Denis, je m'intéresse beaucoup aux Jeux olympiques. Or je suis très inquiet quant aux retombées économiques pour mon départ...
...es Français déclarent ne jamais faire de sport. La crise sanitaire a aggravé les difficultés de la filière, avec notamment la baisse de 20 % du bénévolat chez les seniors au cours des dix dernières années et la diminution de 30 % du nombre de licences en 2020. Or les besoins sont importants : 95 % des Français sont exposés à un risque de détérioration de leur santé en raison du manque d'activité physique et de la sédentarité. Lors du précédent quinquennat, l'objectif était d'encourager la pratique sportive, notamment en accroissant de 3 millions le nombre de pratiquants, professionnels compris. Cet objectif n'a pas été atteint. Entre 2017 et 2020, le Gouvernement avait également promis à plusieurs reprises un grand projet de loi relatif au sport et à la société. Ce texte n'a jamais vu le jour. À ...
...s en plus sédentaire a des conséquences désastreuses. Dans ma circonscription, la ville de Poissy a instauré en 2017 le dispositif « Poissy Bien-Être ». Unique en France, il propose aux 850 agents de la collectivité de profiter de deux heures de sport pendant leur temps de travail. Le projet a fait des émules, puisque le centre hospitalier de Poissy a également adopté ce dispositif. Amélioration physique et psychologique, diminution du stress, amélioration des rapports sociaux : nombreux sont les bienfaits soulignés par les agents. Il faut ajouter à cela la baisse de l'absentéisme – 750 jours par an –, qui a représenté une économie de 100 000 euros pour la collectivité, dont la moitié a été réinjectée dans l'achat de matériel ergonomique. C'est la preuve qu'un contrat gagnant-gagnant dans la fonc...
... d'élèves et le sport scolaire, facultatif, pour plus de 2 millions de jeunes. L'EPS, qui mobilise environ 35 000 enseignants, est le premier poste de dépense de l'État en matière sportive. J'ai pourtant constaté, en tant qu'enseignant, une distance entre le sport scolaire et le monde sportif, dont les attentes et les pratiques sont éloignées de la conception et de la mise en œuvre de l'éducation physique. Ces deux univers demeurent cloisonnés, tandis que les interventions de l'État et des collectivités territoriales ne sont pas suffisamment coordonnées. À l'aube des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, une véritable stratégie de développement de la pratique sportive à l'école semble plus qu'essentielle. Quelle est votre position sur le sujet et comment comptez-vous remédier aux dispari...
...portive. Nous demandons donc qu'il soit distribué à toutes les familles et qu'il soit d'un montant de 100 euros par enfant, sous la forme d'un chèque sport. La sédentarité, chez les jeunes, constitue un enjeu majeur de santé publique. En 2017, la fédération française de cardiologie indiquait déjà qu'en quarante ans, les enfants âgés de 9 à 16 ans avaient perdu, en moyenne, 25 % de leurs capacités physiques. Il leur faut presque une minute de plus qu'aux collégiens de 1971 pour courir 600 mètres. Le Pass'Sport ne peut pas être considéré seulement comme un instrument de la relance. Comment comptez-vous en faire un véritable outil au service d'une politique publique de promotion du sport pour le plus grand nombre, notamment dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 ?
La démocratisation de l'activité sportive en milieu professionnel est un défi quotidien. Ma circonscription compte près de 13 000 établissements pour 64 000 actifs, ces derniers travaillant essentiellement dans le secteur tertiaire, peu connu pour son dynamisme physique. Alors que nos compatriotes consacrent en moyenne 36,9 heures au travail au cours d'une semaine, comment comptez-vous développer l'activité sportive dans le milieu professionnel ?