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... commémorer ce passé douloureux. Ne nous y trompons pas : au funeste tableau des totalitarismes du XX
...ommencerai par remercier Mme Genetet pour ce texte, dont l'adoption fera honneur à notre assemblée. Nous sommes ici, mes chers collègues, en vue de traiter d'un sujet capital : la reconnaissance du caractère génocidaire de l'Holodomor. Permettez-moi, avant d'entrer dans le vif du sujet, d'opérer quelques retours en arrière. L'Ukraine a affronté bien des crises ; l'extraordinaire résilience de son peuple s'est constituée au gré d'une histoire aussi riche que difficile – URSS, indépendance, progressisme et libertés, et désormais la guerre –, marquée par une commune volonté d'autodétermination. En 1918, alors que l'Empire russe vient de s'effondrer, un anarchiste ukrainien, Nestor Makhno, dont je salue l'héroïsme, prend les armes, organisant la résistance aux bolchéviques, aux ultranationalistes e...
C'était un antisémite, vous avez raison, cher collègue ; mais en vous parlant de ces deux figures, je souhaitais évoquer une question de méthode. La liberté des peuples peut se défendre par la violence – la violence légitime de ceux qui ripostent à une attaque. Néanmoins, le remède ne doit pas devenir pire que le mal : au fond, la seule chose qui importe est l'objectif que nous devons tous partager, c'est-à-dire la paix. Or le nationalisme, c'est la guerre, de même que l'impérialisme. Par ailleurs, j'entends ici et là des discours suivant lesquels nous ne seri...
...pour survivre. Entre 3,5 et 5 millions de personnes sont mortes à cause de cette folie, de cette politique d'extermination par la faim. Il s'agit aujourd'hui de reconnaître le caractère génocidaire de l'Holodomor. Certains critiqueront cette résolution en prétextant que ce n'est pas au législateur d'écrire l'histoire. Nous leur répondrons que l'Assemblée nationale, représentante de l'ensemble du peuple français, est néanmoins en droit d'affirmer sa solidarité face à un évènement historique aussi grave. Nous constatons en outre que l'Holodomor est un acte par lequel les autorités soviétiques avaient l'intention de détruire tout ou partie du peuple ukrainien, en le soumettant à « des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». Cette affirmation se fonde ...
...is la campagne antisoviétique fait rage parce que l'URSS a déjoué tous les plans d'agression, parce que sa puissance grandit, parce que sa politique de paix enregistre des succès retentissants. » La « politique de paix » nous rappelle la rhétorique des descendants de ces Staliniens qui manifestent aujourd'hui encore contre la guerre en Ukraine ou plutôt, disons-le clairement, contre l'armement du peuple ukrainien. Toujours les mêmes complices ! L'Holodomor, « extermination par la faim » en ukrainien, a depuis été longuement documenté. Nicolas Werth, dans son Livre noir du communisme, le décrit ainsi : « une famine préméditée, organisée, systématisée […] destinée à éliminer la partie la plus dynamique de la paysannerie. Il faut appeler cela un génocide de classe. » En 2004, 1'arrivée au ...
Je l'ai dit dans la discussion générale, le peuple ukrainien a dû, plus que d'autres, se battre pour son autodétermination et contre les impérialismes : l'impérialisme soviétique en son temps, celui de Poutine aujourd'hui. La proposition de résolution qui nous est soumise vise à reconnaître le caractère génocidaire de l'Holodomor. Elle est d'autant plus importante que – nous ne l'avons pas dit dans nos échanges – un certain Herriot, ancien prési...
L'Assemblée nationale, seule représentante du peuple français, n'aura jamais voté sur ce projet de loi…
...sécuriser un texte que vous saviez rejeté par une très large majorité des Français. Cela a continué avec l'utilisation de l'article 44.3 lors des débats au Sénat, qui a permis un vote unique sur l'ensemble du texte et sur plusieurs amendements que vous avez daigné retenir. Mais les brillants constitutionnalistes que vous êtes ont oublié un article : celui qui donne la parole au seul souverain, le peuple.
Je pense bien sûr à l'article 11. Le référendum aurait peut-être permis d'éviter de tomber dans cette nouvelle crise politique qui prouve que depuis les gilets jaunes, aucune leçon n'a été retenue par l'oligarchie. En démocratie, il n'est pas honteux de reculer face à la volonté du peuple. En recourant au 49.3, c'est précisément elle que vous tentez de forcer. Mais il est trop tard, madame la Première ministre. Quelle que soit l'issue du vote de ce jour, vous aurez échoué : échoué à convaincre la représentation nationale, mais surtout, et c'est finalement cela qui compte, échoué à convaincre les Français. Si votre brutalité n'étonne plus personne, elle s'est accompagnée cette foi...
...itale d'une natalité forte, soutenons financièrement les Français qui souhaitent agrandir leur famille, facilitons l'accès à la propriété des jeunes couples et instituons une part fiscale pleine dès le deuxième enfant. Notre mission, votre mission, devrait être entièrement tournée vers la défense des intérêts de la France et des Français. Cette mission ne peut s'envisager sans une approbation du peuple, je le répète, unique souverain de notre pays. La tâche du législateur n'est pas la plus aisée, mais elle est essentielle : rédiger les lois par lesquelles se manifeste la volonté souveraine. En refusant de retirer votre réforme et de passer par la voie référendaire, vous entachez tant votre honneur que notre mission de parlementaires. Je vous en conjure, madame la Première ministre, prenez un pe...
En unissant nos voix, nous exprimerons uniquement la volonté du peuple de France sur ce texte.
Fière de siéger auprès de femmes et d'hommes qui, depuis le début, ont fait honneur à leur mandat et mesurent quotidiennement l'ampleur des responsabilités qui leur ont été confiées. Fière de siéger auprès de femmes et d'hommes dont les choix et les actions ne dépendent que d'une seule chose : le souci de leur peuple et du bien commun. Votre exemplarité, mes chers collègues, ne vous demande aucun effort et prouve que rien, absolument rien, ne pourra vous détourner de ce feu ardent nourri de l'amour d'un pays et de son peuple.
Prêts à donner à ce peuple fier et fort le courage de bâtir une France plus grande, une France apaisée et à l'unisson. Si nous avons désormais beaucoup à réparer, les fondations de la maison France, son peuple, demeurent intactes. Et contrairement à ce qu'ils subissent avec vous, les Français savent que nous ne ferons jamais rien sans eux et jamais rien contre eux !
Bien loin des régressions sociales, économiques, culturelles et diplomatiques, nous rêvons d'une grandeur retrouvée, de prospérité et de justice. Nous rêvons que notre grand peuple fraternel et épris de liberté ne soit plus maltraité chez lui. Parce que nous sommes nous-mêmes libres de tout intérêt, financier ou étranger,…
Que reste-t-il alors ? Le forcené de l'Élysée dégoupille une grenade et bouche toutes les issues. Il ne laisse au peuple aucune porte de sortie. Il porte l'entière responsabilité d'une explosion de colère. En démocratie, pourtant, le peuple est le seul souverain. Si Emmanuel Macron voulait réparer le pays, il pourrait annoncer un référendum ou une dissolution ,
mais il a fait du peuple son ennemi : « un mort » – un conseiller du Président parle « d'un mort ».
...st saisi de démesure. Il n'écoute plus personne. Il a refusé de recevoir l'intersyndicale, ignoré des manifestations historiques depuis cinquante ans, commandé un passage en force, et se barricade désormais dans son palais. Comme lui, il désire l'impossible. Ni l'adhésion à son projet, ni l'adhésion à sa réforme ne sont de ce monde, mais il fera comme si – à croire qu'Emmanuel Macron se trompe de peuple : il croit possible de gouverner la France indépendamment des Français, indépendamment de la fureur qu'il fait naître en eux.