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Nous avons réussi à sensibiliser les entreprises et à leur faire comprendre qu'une personne en situation de handicap était plutôt une richesse pour elles.
Je serai vigilante afin que se poursuivent les politiques en faveur des conditions de vie des personnes en situation de handicap et de leur autonomie, c'est-à-dire la possibilité de circuler partout, d'aller à l'école, de se former, de travailler. C'est essentiel !
Si vous pensez qu'une telle personne existe, alors je vous le dis solennellement : il n'y a plus de République. Dès lors, que faire ? Il faut prendre des mesures de bon sens, comme celles que nous proposons. Il faut faire en sorte que, désormais, le revenu des salariés soit indexé sur celui des dirigeants du CAC40. Si les grands patrons s'augmentent, alors les salaires du privé doivent être augmentés de la même façon. C'est basique...
En fait, je ne devrais pas dire « nous » ; je devrais parler des 270 000 personnes en situation de handicap qui peuvent s'aimer et vivre ensemble sans contraintes.
Ce doit être notre objectif. Nous le devons à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés, à toutes les associations ; nous le devons aux 270 000 personnes concernées. J'en viens aux amendements. Nous ne cherchons pas à récolter des bons points ; nous voulons voter pour ce qui permettra d'améliorer vraiment la vie des femmes et des hommes concernés. Nous ne voterons pas, par exemple, pour les dispositifs qui écartent en particulier 47 000 personnes qui pourraient être perdantes parce qu'elles travaillent et parce que le revenu de leur conjoint est...
Je retire les amendements n° 91, 90 et 450 au profit de notre amendement n° 54. J'accepte la proposition de M. le ministre d'un suivi collectif afin que nous puissions tous ensemble vérifier que la réforme s'applique. Enfin et surtout, je me réjouis, au nom du groupe SOC, pour toutes les personnes en situation de handicap vivant en couple auxquelles l'Assemblée rend ce soir leur dignité. Cette victoire est d'abord la leur et celle des associations.
Elle n'a pas à s'exprimer sur le fond, d'autant que ses arguments sont faux puisque l'adoption de son amendement laisserait bien de côté 47 000 personnes.
Nous ne devons plus dépendre des énergies fossiles, c'est une nécessité ! Or vous ne voulez ni augmenter les bas salaires ni limiter notre dépendance aux énergies fossiles. De fait, vous contribuez à faire grimper l'inflation et mettez de plus en plus de personnes en difficulté !
... orientation, vous devez y souscrire, signez en bas à droite et plus vite que ça ! Et lorsque des arguments ne vous plaisent pas, vous les appelez dogmes ou invectives. Pouvons-nous simplement partir de la réalité et des faits ? Comme nombre d'entre vous, j'ai fait des centaines de fois du porte-à-porte dans ma circonscription. J'ai rencontré cette dame dont la situation est celle de millions de personnes dans notre pays. Elle est intérimaire, son mari également, et elle multiplie les contrats de mission pour quelques jours ou quelques heures dans le nettoyage industriel, aux quatre coins de la région parisienne. Pour s'y rendre, elle doit utiliser son véhicule, et le carburant est à 2 euros le litre. À plusieurs reprises, elle s'est retrouvée, faute d'argent, dans l'impossibilité de prendre sa v...
Nous proposons ainsi ce qui pourrait constituer l'une des seules mesures sérieuses en faveur du pouvoir d'achat de ce projet de loi. Quant à la fameuse prime Macron, l'un des points saillants de votre texte, une étude de l'INSEE prouve que personne ou presque ne la touchera. Elle s'élèvera à 683 euros en moyenne pour les aides à domicile, mais 93 % des salariés en question ne la toucheront pas. Dans l'agroalimentaire, son montant moyen est de 800 euros, mais 90 % des salariés concernés ne la toucheront pas. Pour les agents d'entretien, la moyenne de la prime sera de 760 euros, mais 90 % d'entre eux ne la toucheront pas.
Personne ici ne sait ce que c'est de gagner moins de 1 000 euros par mois ! Vous ne connaissez pas la souffrance provoquée par les métiers essentiels, pour lesquels nous demandons une augmentation des salaires. Vous parlez, mais vous n'en avez rien à faire.
Ici, qui a déjà touché ces sommes par mois ? Personne ! Vous ne faites que proposer des primes. Prenez les salariés du groupe Monoprix, eux qui ont servi la France pendant la crise de la covid-19 ; leur PDG a augmenté son salaire de 70 %. Ils vous demandent seulement une augmentation des salaires, et vous refusez. Quelle honte ! Élue députée pour la première fois, je découvre quelque chose d'horrible : vous méprisez les métiers essentiels ; vous mé...
Il y a donc des écarts d'évolution des salaires par rapport aux différents lieux géographiques. Les amendements de la France insoumise ne prennent pas en compte les différences entre les territoires et les inégalités de ressenti de l'inflation, puisqu'ils proposent des hausses de salaires malheureusement homogènes, lesquelles profiteraient à des personnes qui n'en auraient pas forcément besoin.
Il se fera sur le fondement de l'article 70, alinéa 3, qui prohibe les interpellations personnelles. Madame la présidente, je m'adresse à vous – comme vous l'avez rappelé à l'instant, c'est l'usage. Sur les bancs de la NUPES, nous nous sommes plusieurs fois adressés aux collègues dans leur ensemble ;
…que lorsque c'est moi qui parle de nos indemnités, personne ne râle, tandis que, lorsque c'est Mme Keke, on s'en prenne à son histoire personnelle ?
Il se trouve que nous étions ce matin même en réunion du bureau de l'Assemblée nationale pour évoquer le tragique accident du travail qui s'est produit dans nos murs. Au cours de cette réunion, nous sommes tous convenus que la gravité du moment que nous vivons imposait une certaine dignité. Tous les représentants des groupes politiques ont considéré que personne ne pouvait oser instrumentaliser ce drame et ce tragique accident.
... Pour la plupart, ces professionnelles touchent un salaire nettement au-dessous du SMIC alors qu'elles travaillent tôt le matin jusqu'à tard le soir. Pendant la crise sanitaire, le Gouvernement affirmait vouloir revaloriser la rémunération de ces invisibles dont tout le monde disait le plus grand bien, mais il ne nous a toujours rien proposé. Depuis, il ne s'est rien passé et les salaires de ces personnes sont aujourd'hui rognés par l'inflation. Rien n'est prévu pour elles ! On nous dit que nous instrumentalisons la mort de Moussa Sylla, mais permettez-moi de rappeler ce qui s'est passé, lors de la précédente législature, avec la proposition de loi « Femmes de ménage : encadrer la sous-traitance, cesser la maltraitance », examinée par la commission des affaires sociales. La majorité a décidé de ...
C'est avec solennité que je veux vous répondre, madame Bergé. Personne, dans cet hémicycle, n'instrumentalise la mort de Moussa Sylla.
...orçons-nous d'évoquer des situations plus particulières, qui pourront – je l'espère – retenir l'attention des autres groupes, et peut-être recueillir leur approbation. Je souhaiterais ainsi évoquer la situation particulière des travailleuses et des travailleurs de la logistique, car ce secteur du monde du travail est en première ligne dans la crise inflationniste dont nous parlons. Il s'agit des personnes qui transportent, embarquent et débarquent l'ensemble des marchandises dont l'accumulation générale, dans les chaînes de valeur internationales, se répercute en inflation durable, contribuant finalement à amputer le pouvoir d'achat du reste de la population. En France, 800 000 ouvrières et ouvriers appartiennent à ce secteur. C'est là que se trouve désormais le prolétariat, nous semble-t-il, c'...