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Interventions sur "patient"

981 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Grangier :

... ruptures de soins. Madame la ministre, ne pensez-vous pas qu'il est urgent d'agir et de décréter un plan Marshall de la psychiatrie ? Il faut en faire une grande cause nationale. Nous devons rendre cette spécialité médicale plus attractive auprès des internes en proposant une meilleure rémunération à l'ensemble du personnel en recrutant des travailleurs sociaux dédiés au suivi social global des patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

...postes de médecin dans 40 % des établissements psychiatriques. La diminution du nombre de médecins et de lits engendre deux phénomènes : d'une part, une augmentation du délai d'accès à la consultation, lequel est compris entre cinq mois et plus d'un an pour 45 % des établissements accueillant les jeunes ; d'autre part, une augmentation considérable du travail des infirmiers et soignants quand les patients sont en crise. La psychiatrie ne doit plus être l'enfant malade de notre système de soins. Cette spécialité médicale doit être un dispositif central de notre politique de santé publique. Je rappelle que la première cause de mortalité entre 15 et 35 ans est le suicide et que la maladie mentale et les troubles psychiatriques touchent des millions de Français. Pire encore, la Cour des comptes a m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

Personne n'attend rien de ce débat, pas plus les soignants que les patients ou leurs proches. À défaut d'être utile, ce temps nous permettra au moins d'illustrer le cynisme du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

...s humains de la prévention et de la formation, et avec la création de Hopsyweb, qui permet le croisement des fichiers des hospitalisations sans consentement et de la radicalisation, alors qu'aujourd'hui, dans certains établissements, il faut passer par l'hospitalisation sans consentement pour avoir accès à un lit en psychiatrie. Les professionnels pourraient vous rappeler, à juste titre, que les patients en psychiatrie sont plus souvent victimes qu'auteurs d'agressions. Vous ne les écouterez pas, pas plus que les autres fonctionnaires. Après tout, pour quoi faire ? La santé ne vous intéresse pas, comme l'illustre la disparition récente de son ministère. Soyons clairs : il n'y a pas de menace psychiatrique. Ou, plutôt, vous êtes la menace qui pèse sur l'état de la psychiatrie publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Hier, le personnel de l'hôpital de psychiatrie de Purpan, à Toulouse, était en grève. Voici ce que ses membres nous disent : « Les CMP sont complètement saturés. Il y a parfois 150 patients qui attendent leur tour. Si elle doit attendre six mois pour un premier rendez-vous, une personne en détresse psychique a largement le temps de voir son état se dégrader, de décompenser ou de faire une crise suicidaire, et elle arrive aux urgences, qui sont saturées aussi. » Un autre témoignage : « Après toutes les suppressions de lits ces dernières années, qui entraînent une embolie des urgence...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Pourtant, comme vous avez pu l'entendre, madame la ministre, c'est le manque de moyens et la dégradation des conditions d'accueil qui en découlent qui sont une source de violence : violence envers les patients, avec un recours exorbitant à la contention et à l'isolement ; violence envers les soignants, pour qui, je cite, « la dimension humaine du soin est oubliée ». Or, des moyens, il y en a ; ils vont vers les cliniques privées, qui trient les patients et refusent ceux qui n'ont pas de mutuelle, qui sont en grande précarité ou qui présentent des pathologies complexes. Dans le secteur public, pour esp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... de soignants – octroyés aux établissements sont loin d'être à la hauteur de l'enjeu : ils ne permettent pas de mettre un terme à ces pratiques ou de les réduire. Comment déployer des solutions alternatives si les services concernés ne se voient pas attribuer suffisamment de temps pour que les soignants procèdent correctement à la désescalade des tensions psychiques, soient disponibles auprès des patients et réalisent des activités thérapeutiques tout en s'efforçant de rassurer, de sécuriser et d'accompagner les malades ? De même, un investissement important est nécessaire pour améliorer les espaces de soins et les rendre accueillants et sécurisés, mais aussi pour mettre en conformité les chambres d'isolement, afin de protéger les patients et d'éviter de les attacher. Il faut aussi renforcer la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj, rapporteur :

...mmes constamment interpellés dans nos circonscriptions ? Vous aviez vous-même pris une position plutôt proactive à ce sujet : qu'est-ce que cela vous fait d'être à la tête d'une agence qui est mise en examen pour tromperie sur ce dossier ? L'ANSM a également été assignée en justice par des victimes des implants Essure, des bandelettes périnéales et de l'Androcur. En juin 2022, une association de patients, victimes du produit de chimiothérapie 5-FU, a également assigné l'ANSM en justice, lui reprochant de ne pas avoir opéré de surveillance sur la toxicité de ce produit pendant dix-sept ans. Plus récemment encore, en mars 2023, un collectif de patients a porté plainte contre plusieurs médecins et contre X pour blessures involontaires et tromperie aggravée, du fait de prescriptions systématiques de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...ait développer la démarche de « l'aller vers » auprès de nombreux prescripteurs, en lien avec les pharmaciens, afin d'encourager la bonne prescription des antibiotiques. Ma dernière question fait suite à l'audition du professeur Defaye, président du groupe Rythmologie de la Société française de cardiologie : il ne reste malheureusement plus que 80 000 boîtes de Corgard pour six mois, pour 15 000 patients porteurs du syndrome du QT long congénital ou de tachycardie ventriculaire, pathologies cardiaques très graves entraînant la mort à défaut de médicament. Nous avons transposé ces ordonnances sécurisées et remplacé certaines utilisations par d'autres classes thérapeutiques mais, dans certains cas, il n'existe pas de traitement de remplacement. Pouvez-vous nous donner des indications rassurantes ?...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

La densité et le nombre des sujets soulevés ce matin montrent l'importance qu'a prise l'agence dans le paysage de la santé. Vous avez lancé en juin dernier une campagne pour inciter les Français à consommer moins de médicaments. La France est encore aujourd'hui parmi les plus gros consommateurs au monde mais, dans un contexte budgétaire contraint, le PLFSS 2024 prévoyait de responsabiliser les patients et les professionnels de santé face à l'augmentation galopante des dépenses de santé. Malheureusement, l'augmentation des franchises médicales sur les médicaments n'a pas été inscrite dans le texte final. À l'heure où, selon plusieurs études, près du tiers des dépenses de santé ne sont pas pertinentes, quelles actions préconisez-vous pour lutter contre la surconsommation de soins, et plus partic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

...ovid, de grippe et de bronchiolite. En tant que directrice générale de l'ANSM, vous déclariez en 2020, devant la commission d'enquête chargée d'identifier les facteurs qui ont conduit à la chute de la part de l'industrie dans le PIB de la France et de définir les moyens à mettre en œuvre pour relocaliser l'industrie et notamment celle du médicament, que votre rôle était de garantir la sécurité du patient, c'est-à-dire surtout la sécurité des approvisionnements, pour garantir que le patient puisse avoir un accès pérenne à son traitement. Force est de constater que cet objectif n'est pas atteint. Quelles sont vos propositions pour y remédier ? La NUPES a fait campagne pour la création d'un pôle public du médicament, afin d'éviter ces pénuries, de contrôler les prix et de garantir la transparence e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ns le cadre du PLFSS, comme la délivrance à l'unité de certains médicaments, les prescriptions limitées dans le cadre d'une téléconsultation, la délivrance sans ordonnance par les pharmaciens après réalisation d'un test rapide, ou encore l'augmentation des franchises ? Ces mesures contribueront-elles à lutter contre la pénurie ? Il nous semble, quant à nous, que ce ne sont ni les soignants ni les patients qui sont à la source de ces dernières, et que ces mesures se détournent donc de la racine du mal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

L'ANSM, chargée de la pharmacovigilance, relève et suit les effets indésirables graves causés par les produits de santé grâce aux centres régionaux de pharmacovigilance, aux laboratoires pharmaceutiques, aux professionnels de santé et aux patients. C'est un rôle majeur pour la protection de la santé publique et pour le suivi de l'utilisation des médicaments. En 2022, vos services comptabilisaient plus de 55 000 cas d'effets indésirables graves, en dehors des vaccins contre la covid-19. Quels seront les chiffres pour 2023 et, s'il se confirme qu'ils augmentent, comment expliquez-vous cette hausse régulière ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...e que des experts dits indépendants, voire des membres de l'agence, avaient été rémunérés par Merck quelques années auparavant. » Ces victimes, ce sont des femmes – et à mon avis, c'est aussi parce que ce sont des femmes qu'on ne les a pas entendues pendant tout ce temps-là. Je répète donc la question de mon collègue : qu'est-ce que ça fait d'être à la tête d'une agence qui doit protéger les patients et qui se trouve mise en examen pour tromperie ? Et que faites-vous pour écouter vraiment les patients et les victimes, pour que votre agence soit leur maison, un lieu de démocratie sanitaire ? Cela soulève évidemment la question des rapports avec les industriels – question que vous pose la Cour des comptes lorsqu'elle évoque « des lacunes, notamment dans le domaine de la prévention des conf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...re votre feuille de route en la matière pour les années à venir. Je souhaiterais enfin vous entendre à propos de l'Union européenne et de l'EMA, dont vous êtes de l'un des administrateurs. Des divergences s'expriment parfois entre l'Europe et la France à propos d'AMM. N'avez-vous pas le sentiment que la France peut être trop précautionneuse, ou bureaucratique, lorsqu'elle n'autorise pas certains patients à accéder à des innovations thérapeutiques ou à des médicaments qui font leurs preuves ailleurs ? Je n'ai aucune compétence médicale mais il me semble parfois, en entendant experts et professionnels, que la France ne sert pas l'intérêt de ses patients en appliquant une doctrine trop rigide, et que celle-ci devrait peut-être être revue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...perts de l'ANSM. La Cour des comptes elle-même a critiqué les lacunes dans la prévention des conflits d'intérêts, notamment l'absence totale de vérification des déclarations faites par les experts externes, souvent prises pour argent comptant. Le Levothyrox est un exemple de cas dans lesquels l'agence a opéré un copier-coller des arguments de l'industriel au lieu de donner suite aux plaintes des patients, notamment parce que le laboratoire Merck avait payé des experts. Les implants contraceptifs Essure, eux, ont obtenu un label CE et ont été approuvés par l'ANSM alors que la soudure utilisée dans leur fabrication présentait un problème, en dépit de milliers d'alertes – quinze par jour durant les premières années de mise sur le marché – de la part des dizaines de milliers de femmes qui en ont fai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

... aux médicaments. Une expérimentation au titre de l'article 51, intitulée Medisis et portée par une équipe du centre hospitalier de Lunéville, vise à sécuriser la prise en charge médicamenteuse pour réduire le nombre de réhospitalisations de nos seniors. Cela passe par un parcours de soins comportant plusieurs étapes – conciliation médicamenteuse d'entrée, de transfert et de sortie, profilage du patient en termes de risque de réhospitalisation, analyse pharmaceutique des prescriptions, révision de pertinence des médications, accompagnement thérapeutique du patient, coordination ville-hôpital et consultation d'évaluation à trente jours – avec pour cible la diminution des problèmes, dont les erreurs médicamenteuses. Les premiers résultats sont prometteurs en termes d'opérationnalité démontrée, de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Les pénuries de médicaments sont en augmentation constante. Le nombre de signalements de ruptures de stock et de risques de rupture a atteint des niveaux inédits en 2022. En 2023, 37 % des Français déclarent avoir été confrontés à une pénurie. Ces tensions entraînent des pertes de chance pour les patients dans l'impossibilité de se procurer les médicaments et accroissent les risques d'erreurs. Elles ont également un impact majeur sur les conditions d'exercice des professionnels de santé, médecins et pharmaciens. La délivrance est devenue particulièrement complexe et chronophage. Vous avez évoqué les mesures prises pour endiguer le phénomène, notamment la constitution de stocks de sécurité et des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Cristol :

La rédaction adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture prévoyait la prise en charge par forfaits de prestations liées au traitement de l'insuffisance rénale chronique par la dialyse. Il nous importe de la rétablir afin d'améliorer la qualité de vie des patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Pour faciliter l'accès aux soins de patients souffrant, par exemple, d'angine ou de cystite aiguë, l'article 25 offre la possibilité aux pharmaciens d'officine de mener des entretiens d'orientation et de délivrer des traitements, y compris antibiotiques, en se fondant sur les résultats de tests rapides d'orientation diagnostique (Trod). Il convient de préciser que cette mesure de simplification ne devrait s'appliquer que dans les situation...