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Interventions sur "patient"

981 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Il s'agit d'évaluer le dispositif de facilitation de la prise en charge, pour s'assurer que les pharmaciens seront formés aux tests facilités et que les patients seront mieux pris en charge. L'amendement AS147 vise à préciser que le parcours d'accès simplifié est possible « en l'absence de médecin traitant ou de médecin régulateur ». C'est une question de bon sens : on déploie un tel dispositif car on manque de médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Il s'agit de revenir sur une disposition introduite par le Sénat, réservant les Trod aux patients âgés de plus de 10 ans. Or les pharmaciens disposent déjà d'une autorisation pour les moins de 10 ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Pour reprendre les cas de diagnostic d'angine ou de cystite aiguë, il s'agit de supprimer la restriction de patients âgés de plus de 10 ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Il s'agit de supprimer l'article qui crée une nouvelle sanction financière à l'égard des patients n'ayant pas honoré un rendez-vous médical.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Je ne dis pas que la sanction est la bonne solution, mais le problème est réel : les médecins se déplacent pour rien et les délais d'attente s'allongent. Le phénomène se développe avec les rendez-vous en ligne. Le rendez-vous non honoré, c'est du temps médical perdu et une perte de chance pour les autres patients ; il emporte un vrai enjeu d'efficience. J'ai même vu des situations où plus de la moitié des rendez-vous d'une journée n'étaient pas honorés. Il arrive un moment où il faut responsabiliser les patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...apport à la santé se développe parfois dans la société. De la même manière qu'on achète des chaussures en ligne, on préempte avec une certaine légèreté un horaire de rendez-vous médical. Cela peut exister, personne ne dit le contraire. En revanche, instaurer une taxe est une solution révoltante. Lorsque des rendez-vous ne sont pas honorés, bien souvent, les médecins en tiennent compte lorsque le patient reprend un rendez-vous. Il y a donc des moyens d'agir, mais la taxe n'est pas le bon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

Je suis plutôt favorable au principe de la taxe, car de nombreux médecins en libéral me disent perdre beaucoup de temps dans leur journée, du fait de rendez-vous non honorés. Et non, les médecins ne sanctionnent pas leurs patients en refusant d'assurer leur suivi. Certains patients se comportent comme des consommateurs et ce n'est pas normal. La santé est un bien public ; cela implique des devoirs, et pas seulement des droits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

Le faible nombre de généralistes ou de spécialistes conduit des patients à réserver plusieurs rendez-vous en parallèle, très longtemps à l'avance. Il se peut qu'ils oublient d'en annuler un. Dans ces conditions difficiles, venir taxer nos concitoyens, plutôt que d'essayer de les prévenir, ne me semble pas correct.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Une campagne d'information a été lancée à ce sujet. Il est fondamental d'informer nos concitoyens sur la perte de chance pour autrui qu'entraîne l'oubli d'annulation d'un rendez-vous. Ce point figure dans la lettre de cadrage de la négociation conventionnelle avec les médecins. Il faut aborder la question de manière pragmatique : si les patients n'informent pas leur médecin, voire agressent les secrétaires médicales, il faut informer, mener une réflexion mais toujours dans le cadre des négociations conventionnelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Nous nous opposons à la restriction des arrêts de travail prescrits par téléconsultation. Cette disposition, dans la lignée de l'article 27, constitue une remise en cause du principe de l'arrêt de travail sous le prétexte erroné – le ministre l'a en partie reconnu – que les augmentations de dépenses d'indemnités journalières auraient pour cause principale l'abus des patients. Par ailleurs, alors que le Gouvernement présente généralement la télémédecine comme un remède à la désertification médicale, il en fait à l'article 28 un outil qui pénalise les patients n'ayant pas d'autre choix que d'y recourir pour faire reconnaître leur état de santé et obtenir un arrêt. Vous le savez, nous considérons qu'une téléconsultation ne peut permettre à elle seule d'engager un trai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Avis défavorable. Là encore, nous avons débattu de cette question en première lecture, en commission. D'une part, la plupart des arrêts prescrits en téléconsultation sont d'une durée inférieure à trois jours. D'autre part, si les patients sont encore souffrants au bout de trois jours, il est important qu'ils consultent un médecin physiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

Cet amendement vise à fixer les conditions de prolongation des arrêts maladie prescrits par téléconsultation. La prolongation d'un arrêt pour dépression ou burn-out ne nous semble pas nécessiter d'examen médical en présentiel : nous proposons donc qu'elle puisse se faire par téléconsultation, les patients concernés pouvant avoir des difficultés à sortir de chez eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Il est vrai que la santé mentale d'un patient peut être appréciée en téléconsultation, mais la communication paraverbale et d'autres aspects accessoires ne peuvent parfois être décelés qu'en consultation physique. Du reste, les délais moyens d'obtention d'un rendez-vous sont de deux à trois jours : le patient a donc tout à fait la possibilité de rencontrer un médecin physiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...secteur des dispositifs médicaux, dont on a déjà parlé cet après-midi et dont l'importance est grande, surtout compte tenu du virage ambulatoire, les entreprises travaillent chaque jour à améliorer leur impact environnemental propre ainsi que celui de leurs produits. Toutefois, il est important de clarifier les critères des nouvelles normes de conditionnement en renvoyant à un décret afin que les patients ne soient pas pénalisés par des mesures franco-françaises désincitatives et impossibles à mettre en place immédiatement par les entreprises. Notre amendement vise donc à préciser ces nouveaux critères ainsi que le calendrier de leur entrée en vigueur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

L'amendement AS205, qui rejoint les préoccupations exprimées notamment par France Assos Santé, vise à supprimer une disposition qui sanctionne une nouvelle fois les patients, et particulièrement ceux qui rencontrent des difficultés majeures pour accéder aux transports sanitaires dans des conditions correctes. Plutôt que d'appliquer une telle mesure, contraignante et pénalisante pour les patients, et d'adopter une approche policière du rapport aux soins, il conviendrait de réformer l'offre de transports sanitaires, qui se caractérise par des inégalités territoriales,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Notre amendement AS329 vise à supprimer l'article 30 en raison du risque qu'il comporte en matière de secret professionnel, bien que les entreprises de transport sanitaire et de taxi conventionné soient tenues de respecter ce principe. Si les patients se rencontrent dans un lieu tiers pour se rendre à l'hôpital ou dans un centre de soins, leur identité et le motif de leur consultation médicale risquent d'être divulgués.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Nous avons déjà débattu de ce sujet. Cependant, je tiens à nouveau à vous rassurer : un patient ne pourra être contraint de partager un transport sanitaire que si son état de santé le lui permet – cela suppose, par exemple, qu'il ne soit pas atteint d'une maladie infectieuse comme le covid. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Cet amendement vise à rendre facultatif le recours aux transports partagés. Il s'agit, en quelque sorte, de maintenir la situation actuelle en favorisant l'utilisation de ces transports à condition que cela résulte d'un choix du patient, sans que ce dernier puisse être pénalisé. Si un patient souhaite recourir aux transports partagés, il verra ses frais de transport pris en charge après application au prix facturé d'un coefficient de minoration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

La prise en compte des enjeux environnementaux et de la question de l'empreinte carbone dans le secteur du transport sanitaire est assez complexe, du fait des contraintes qu'elle entraîne pour les usagers. En milieu rural, par exemple, le recours à un transport partagé peut impliquer de faire de gros détours ; cependant, il ne doit pas rallonger le trajet du patient de plus de quarante-cinq minutes par rapport au temps qu'aurait pris un transport individuel. Tel est l'objet de notre amendement, qui fixe cette limite raisonnable. Certes, des personnes socialement isolées peuvent être contentes d'avoir l'occasion de discuter avec d'autres. On peut aussi s'en remettre au choix du patient, mais cela ne permet pas de prendre en compte la question de l'empreinte c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Mon amendement permettra peut-être de satisfaire l'ensemble des demandes qui ont été exprimées, tout en étant conforme à l'interprétation que Mme la rapporteure générale fait du texte, puisqu'elle a indiqué qu'un patient atteint d'une forme grave de covid ne serait pas contraint de partager un transport sanitaire. Nous proposons ainsi de préciser que toutes les « personnes à risque susceptibles de développer des formes graves de covid-19 » sont exclues du dispositif. Notre amendement rejoint aussi celui que vient de défendre M. Peytavie en introduisant la notion « de durée de trajet, de confort et d'hygiène ». I...