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Bien sûr que si ! Je crois connaître ces coins de navigation… Nous devons nous bagarrer pour préserver au moins ces parcs naturels. C'est quand même des éoliennes qu'il s'agit d'installer là, cher collègue Le Gac. Moi, je suis pour les éoliennes et la création de vraies zones dédiées à l'énergie, mais pas forcément dans le passage du Fromveur ou dans la mer d'Iroise ! Depuis vingt ans, nous ne sommes pas parvenus à construire une éolienne terrestre pour rendre l'île d'Ouessant indépendante en énergie, alors imagine...
Attendez, monsieur Maillard, les éoliennes ont des mâts de 300 mètres de haut et des pales gigantesques en fibres de carbone non recyclables et balsa amazonien. Le compte n'y est pas en termes de protection de la biodiversité. Ce que propose l'amendement n° 56 me semblait être plutôt une bonne idée, mais nous sommes maintenant en train de pinailler et de faire une distinction entre les parcs nationaux ayant une partie maritime et les parcs naturels marins. Pourquoi les parcs naturels marins et les parcs nationaux ayant une partie maritime ne seraient-ils pas logés à la même enseigne ? Soyons sérieux ! Je comprends que vous vouliez développer l'éolien en mer de façon anarchique et faire n'importe quoi en la matière, parce que telle est bien la réalité
...protéger le tourisme. Non seulement, en matière de souveraineté énergétique, les éoliennes sont une solution contre-intuitive, comme le rappelle systématiquement mon collègue Jean-Philippe Tanguy, mais, si nous voulons mettre fin à ce cauchemar éolien, c'est aussi pour défendre nos paysages, le tourisme et la biodiversité. Arrêtez cela et relancez le nucléaire. Je vous en supplie, protégeons nos parcs naturels et arrêtons le développement de mâts éoliens de 300 mètres de haut, qui détruisent la quiétude et la qualité de nos paysages et réduisent la biodiversité. L'éolien est un cauchemar.
...us aux États-Unis. Vous avez rencontré des interlocuteurs qui vivent dans un nouveau monde, désormais fondé sur le protectionnisme régional. L'Union européenne continuera-t-elle d'être la seule zone économique et politique du monde à subventionner l'industrie étrangère, en particulier l'industrie polluante chinoise ? Nous savons très bien que la filière solaire chinoise est compétitive uniquement parce que cette énergie renouvelable est produite de manière polluante, compte tenu, notamment, de la place du charbon en Chine. Continuerons-nous d'entretenir ce mensonge d'État ou prendrons-nous les choses en main ? Nous devons décider collectivement d'allouer plusieurs dizaines de milliards d'euros dans la filière photovoltaïque en France et en Europe : il faut absolument créer une filière europée...
Il vise à inscrire dans la loi que les collectivités territoriales littorales situées à moins de 100 kilomètres des zones d'implantation des parcs éoliens, soit une demi-journée de bateau, peuvent émettre un avis sur le choix de la localisation. Cette zone comprend toutes les communes d'où peuvent partir les pêcheurs qui sont plus particulièrement affectés par le zonage défini dans le DSF.
Dans la baie de Saint-Brieuc, deux communes, Pléneuf-Val-André et Erquy, sont particulièrement concernées par le projet de parc éolien. Or elles ne figurent pas dans l'arrêté préfectoral fixant la composition du comité de gestion et de suivi. Il est vrai qu'il existe une autre instance plus globale, qui est une grand-messe où rien ne se décide et qui s'est réunie deux fois. J'y suis d'ailleurs invité, je m'y rends et peux donc témoigner. Mais c'est le comité de gestion et de suivi de la zone qui m'intéresse.
...ur des débats et des éoliennes, bien entendu. Je souhaite, pour ma part, évoquer la philosophie des débats. En fait, je suis assez surpris par une forme de répétition dans les formules. Quand un orateur parle de protéger le littoral, Mme la ministre répond très souvent : « nous le prendrons en compte », et le rapporteur pour avis : « nous ferons cela avec intelligence ». Quand il est question de parc marin, la ministre répond : « nous le prendrons en compte », et le rapporteur pour avis : « nous ferons cela avec intelligence ». Quand il est question de la biodiversité, la ministre répond : « nous la prendrons en compte », et le rapporteur pour avis : « nous ferons cela avec intelligence ».
…ce qui représente cinquante parcs éoliens. La semaine dernière, nous évoquions le fait que l'éolien terrestre représentera 1 % de notre surface : en mer, 2 à 3 % de nos littoraux seront consacrés à cette énergie. Pour l'heure, il existe trois projets de parcs éoliens en France. Le premier, situé à Saint-Nazaire, fonctionnera à la fin de l'année et fournira 20 % de l'électricité consommée par la Loire-Atlantique. Quant aux deux ...
Ce que je souhaite, c'est que nous défendions un amendement pour aller dans le sens que vous avez défini, madame la ministre, s'agissant des prochains parcs de la baie de Seine ou de l'île d'Oléron, en les plaçant à une distance suffisante des côtes. De cette manière, à l'instar de nos voisins allemands ou néerlandais, nous pourrons planifier avec précision les zones d'implantation – planification que nous aurons à faire en vingt-quatre mois. Je crois beaucoup à l'éolien en mer, où il y a 30 % de vent supplémentaire qu'à terre et où il est possible...
Le groupe Renaissance croit également beaucoup en cet article 12 pour accélérer l'implantation de parcs éoliens en mer. En effet, faut-il le rappeler, nous avons la façade maritime la plus importante de la planète.
Or, à ce jour, nous ne sommes pas au rendez-vous pour exploiter le très fort potentiel dont nous disposons, notamment en Bretagne – Jimmy Pahun l'a rappelé –, où le projet d'un parc éolien a été lancé depuis dix ans en baie de Saint-Brieuc.
Nous comptons donc sur la représentation nationale pour adopter l'article 12. C'est un moment important pour les énergies renouvelables en France et pour les régions maritimes. Nous soutiendrons l'ensemble des amendements qui viseront à accélérer l'implantation de parcs éoliens sur notre littoral.
À Dieppe ou au Tréport, lorsque je suis avec les pêcheurs, souvent, j'aime citer ce vers de Baudelaire : « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » C'est une façon de dire que la défense de la pêche artisanale, parce qu'elle fait vivre nos ports et nos criées et parce qu'elle est constitutive de l'identité touristique de ces territoires et de leur économie réelle, vaut la peine qu'on s'y attarde. La contribution du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) au rapport qui nous est soumis ne doit pas être caricaturée. Pragmatique, elle demande un retour d'expérience sur les projets ...
…des navires qui pêchaient dans les eaux anglaises sont amenés à pêcher dans les bandes côtières françaises. Il importe, comme l'a souligné Jimmy Pahun, de protéger les bandes côtières et donc, à l'exemple de l'ensemble des pays européens, d'éloigner les parcs éoliens pour sacraliser et préserver la bande côtière, car c'est là que se trouve la réalité de la pêche française. À la fin de la dernière législature, j'ai commis, avec ma collègue Annaïg Le Meur, un rapport sur la pêche. La France compte plus de 3 120 bateaux de pêche de moins de douze mètres. Pour ces artisans, prendre le large pose des questions de sécurité et de rentabilité ou de possibil...
Madame la ministre, vous avez annoncé vouloir installer cinquante parcs éoliens en mer, soit, comme l'a rappelé le collègue Jumel, un parc tous les 10 kilomètres. Je vais rebondir sur les propos de notre collègue de la majorité qui présentait les bandes côtières comme un acquis et comme un atout. C'est vrai, mais vous allez saccager cet atout, qui est celui d'une pêche artisanale respectueuse des ressources, d'un potentiel touristique unique au monde et d'une symbio...
...s dans les roues de la dynamique de cette magnifique opportunité industrielle pour nos ports et leurs habitants. Nous aurons l'occasion de discuter en long, en large et en travers des modalités du développement de l'éolien en mer. Monsieur Jumel, en réponse à vos interrogations, je rappelle que l'article 12 encadre la planification et cherche à éviter de reproduire plusieurs erreurs du passé. Le parc du Tréport en est une. Je reconnais ces erreurs – je ne vais pas vous dire l'âge que j'avais lorsque la décision concernant le parc du Tréport a été prise. Nous devons nous assurer aujourd'hui que les prochains projets, ceux que nous léguerons à nos enfants et à nos petits-enfants, éviteront les problématiques qui se posent aujourd'hui et se feront davantage dans la concertation avec l'ensemble d...
…soit à peu près le même que celui des centrales nucléaires cette année. Les niveaux sont tout à fait comparables ! Je rappelle également que le coût de l'éolien en mer est faible. L'électricité produite par le parc de Dunkerque coûtera 44 euros par mégawattheure. C'est moins que l'Arenh – accès régulé à l'électricité nucléaire historique –, ce tarif qui appauvrit l'opérateur historique de l'électricité. Enfin, les éoliennes en mer ont un coût du cycle de vie faible et ne dégagent que 19,5 grammes d'équivalent CO
Bien évidemment, le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) votera contre cet amendement de suppression. Monsieur Tanguy, vous n'êtes pas sérieux, ce n'est pas possible ! S'il faut toujours un mix énergétique, c'est parce que les solutions uniques ne marchent pas. Le 100 % nucléaire ne marchera pas, vous le savez très bien.
Chers collègues, utilisez l'application electricitymaps pour connaître la situation dans les pays voisins. En ce moment, les trois réacteurs nucléaires allemands fonctionnent tous à pleine puissance. Ce week-end, pendant deux jours, ils ont produit plus d'électricité que tous les panneaux solaires et toutes les éoliennes d'Allemagne. Il en va de même au Royaume-Uni, où le parc nucléaire fonctionne actuellement à plein régime. Le problème n'est pas cette technologie, mais votre bilan, l'état dans lequel la gauche, avec les macronistes, malheureusement, a mis le parc nucléaire français. Pendant cinquante ans – c'était d'ailleurs l'objet d'un consensus politique majeur, depuis les bancs communistes jusqu'aux nôtres –,…
…le parc nucléaire a permis à la France d'être exportatrice d'énergie, sans aucun problème de productivité.