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... circonscription concernée des Français de l'étranger, Meyer Habib, et nous n'oublierons jamais. Nous n'oublierons jamais le camp de Shura, où des centaines de corps en attente d'identification sont entreposées dans des containers réfrigérés. Nous n'oublierons jamais l'odeur du sang et de la mort partout à Kfar Aza, où les habitants ont été massacrés. Ces gens vivaient pourtant en paix avec des Palestiniens qui venaient chaque jour travailler dans ce kibboutz situé à deux kilomètres de la bande de Gaza. Car Israël est un pays ouvert, qui accueille chaque jour des milliers de Palestiniens qui viennent y travailler ; 20 % de la population israélienne est d'origine arabe, ils y sont des citoyens à part entière. Voilà la réalité. Et voilà pourquoi je dénonce les horreurs du Hamas comme aurait dû le fai...
Qui peut ignorer que la véritable motivation du Hamas est de mettre fin aux accords d'Abraham et d'empêcher tout progrès dans le processus de paix et de normalisation ? Qui peut ignorer que le Hamas ne se bat pas pour les Palestiniens, mais pour le djihad ? N'oubliez jamais que c'est au nom du djihad que nous avons subi la tuerie du Bataclan, l'attentat de Nice, les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, et tant d'autres crimes de sinistre mémoire.
...venir des aides humanitaires à destination des civils. Madame la Première ministre, l'heure est à l'action et pas aux hésitations. Pourquoi n'avoir pris aucune mesure pour sanctionner le Hamas ? Pourquoi ne pas avoir convoqué l'ambassadrice de Palestine en France, qui traite Israël d'État terroriste et qui ignore les crimes du Hamas, alors qu'elle ferait mieux de se battre pour que la population palestinienne ne vive plus sous le joug de ces terroristes ? Le Président Macron va enfin se rendre en Israël, après Joe Biden, Olaf Scholz et Rishi Sunak. Il était temps parce que, depuis le 7 octobre, notre pays donne le sentiment d'être hésitant. Ce n'est pas là notre vision du rôle de la France dans le monde.
...quand Maurice Couve de Murville entrait dans une salle, la température baissait de 5 degrés. Je crains de devoir m'inscrire, après les flots d'éloquence que j'ai entendus, dans cette tradition. Le 29 novembre 1947, L'Assemblée générale des Nations unies décidait, par trente-trois voix contre treize, la création de l'État d'Israël tout en prenant soin de proposer l'institution parallèle d'un État palestinien qui, à la suite de la guerre qui a accueilli la décision onusienne, n'a jamais pu voir le jour. De ce vote solennel qui engage la communauté internationale date à la fois le droit imprescriptible du peuple juif à vivre dans un État libre et souverain, et le lancinant problème posé par l'émergence indéfiniment différée de son jumeau palestinien. Israël était né, Ismaël restait dans les limbes ; la...
...grands dirigeants historiques d'Israël, quelle qu'ait été leur sensibilité politique, ont eu une conscience aiguë de cette vulnérabilité après que la guerre du Kippour l'eut rendue manifeste. Yitzhak Rabin, qui avait vu au plus près le péril de la patrie, a défendu, avec une force de conviction et une volonté politique sans pareille, l'idée qu'il n'y aurait ni paix ni sérénité pour Israël si les Palestiniens ne se voyaient pas reconnaître, eux aussi, un État libre et souverain.
…et ont agi comme si le problème palestinien appartenait au passé et qu'il n'y avait plus lieu de prendre en compte les attentes ni de redouter les initiatives issues d'une communauté palestinienne divisée, disqualifiée et, dans ses formes les plus extrêmes – celles du Hamas –, tout simplement achetée par son ennemi.
L'essentiel est toutefois d'ordre politique. M. Netanyahou a semblé imaginer que l'établissement de relations apaisées et coopératives avec les voisins arabes d'Israël, ce qui était en soi une excellente ambition et se révélera demain fort utile à la quête nécessaire de l'apaisement, pouvait avoir ce pouvoir indirect, mais précieux à ses yeux, de dispenser Israël de rechercher avec les Palestiniens un accord équilibré et respectueux de leurs attentes et de leurs aspirations profondes.
Bien plus, les accords d'Abraham ayant permis aux États arabes d'abandonner les Palestiniens à leur triste sort, le Gouvernement israélien s'est estimé libre d'engager sans risque une relance rampante mais brutale et déterminée de sa politique de colonisation en Cisjordanie.
Que les Palestiniens aient eu la tentation croissante et suicidaire de se réfugier dans une sorte de nihilisme politique ne peut, hélas, pas nous surprendre. Une population sans avenir, donc sans espoir, pouvait-elle être tentée par des partis modérés qui n'avaient rien à lui offrir ?
Reste à construire un avenir de paix. La tâche est redoutable en raison du mur de détresse et de haine qui sépare aujourd'hui Israéliens et Palestiniens. Aujourd'hui, il est à la fois trop tard et trop tôt pour instituer deux États en terre de Palestine.
et reconnaisse enfin que la solution du problème palestinien ne saurait passer par l'exportation, en Égypte, des Palestiniens de l'Ouest et, en Jordanie, des Palestiniens de l'Est. La seconde de ces conditions consiste à recréer, notamment avec l'appui des États modérés du pacte d'Abraham, une autorité palestinienne active, respectée et capable de prendre à Gaza le relais d'un Hamas en cendres
et de négocier un statut respectueux des droits palestiniens. Au-delà du Moyen-Orient, les bonnes volontés existent, comme celle du Brésil, dont la France a eu raison de soutenir le projet de résolution à l'ONU. Il nous appartient de nous associer à leurs efforts.
C'est à l'Europe de convaincre Palestiniens et Israéliens de la pertinence de son logiciel de réconciliation et c'est à la France de convaincre nos partenaires de relever ce défi historique.
« Ne pas raser, ne pas écraser, ne pas se venger », conjurait il y a quelques jours l'écrivain Dror Mishani. L'armée israélienne doit viser le Hamas, non les Palestiniens. Le peuple palestinien n'est pas le Hamas ; les civils palestiniens ne sont pas le Hamas.
…et contraires au droit humanitaire comme au droit de la guerre, ni celle d'une haine inextinguible entre Palestiniens et Israéliens, ni celle de la déflagration généralisée et de l'embrasement d'un Moyen-Orient qui n'en a pas besoin. « Ne pas déshumaniser l'autre à un point qui confisquerait notre âme », disait il y a quelques jours Delphine Horvilleur. Ne pas laisser le Hamas gagner à Gaza, même sur un champ de ruines. C'est pourquoi nous, députés socialistes et apparentés, appelons au respect du droit intern...
…comme y appelle António Guterres. Nous réclamons la levée totale du blocus de Gaza, qui est cruel, inhumain, illégal. Nous demandons aux autorités françaises et européennes d'œuvrer, au niveau international, à la création de couloirs humanitaires pour acheminer des secours d'urgence. Il y a urgence pour les Gazaouis ! L'Union européenne, soutien indéfectible de la population palestinienne, doit en outre sanctionner les soutiens financiers, matériels, militaires et technologiques du Hamas et du Djihad islamique que sont le Qatar et l'Iran. La France elle-même doit être exemplaire en la matière. Dans l'ivresse de la vengeance, en dépit des deuils et des raisons de désespérer, des voix, plus nécessaires que jamais, se font entendre ; des voix qui parlent de paix et « dénoncent ave...
…est la condition indiscutable à toute tentative future de mettre en œuvre une sortie du conflit acceptable pour tous. Ces Palestiniens et ces Palestiniennes, ces Israéliens et ces Israéliennes, ces voix agissantes sont le plus bel horizon de notre humanité et notre espoir de paix. Notre place de démocrates, d'Européens qui savent le prix de la guerre et la valeur de la paix, est à leurs côtés. Au-delà des exigences immédiates de cessez-le-feu et de désescalade qui doivent être défendues par toutes les voies diplomatiques possi...
...er partout et toujours dans les instances qui permettent de tracer ce chemin de la paix. Il est de la responsabilité de la France de parler d'une voix forte. Nous l'attendions et je crois l'avoir entendue dans cet hémicycle. Nous, socialistes, devons aussi retrouver le chemin d'un engagement certainement exprimé de manière insuffisante, ces dernières années, auprès de nos camarades israéliens et palestiniens. L'Internationale socialiste, le Parti socialiste, le groupe Socialistes et apparentés contribueront à ces efforts de paix.
...ici les haines ! Aux États-Unis, dans la même semaine, un enfant de confession musulmane et une femme rabbin ont été tués. L'importation du conflit n'est pas une vue de l'esprit : c'est une menace sérieuse. Nous l'avons connue par le passé. C'est pourquoi nos paroles et nos actes ici, chacun à notre niveau, doivent être exemplaires, pour ne jamais essentialiser un conflit territorial ancien entre Palestiniens et Israéliens, ce qui le transformerait en une guerre irrémédiable entre musulmans et juifs.
...ace une nouvelle fois son existence. L'attaque du Hamas est un nouveau coup porté à l'idéal démocratique, partout menacé, trop peu défendu. C'est au tour du peuple israélien de défendre la démocratie, cette fois contre des groupes qui obtiennent le pouvoir par la terreur et réduisent des vies civiles au rôle de boucliers humains. Soutenir les Israéliens dans ce combat, c'est aussi servir la cause palestinienne et les perspectives de paix.