Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "palestinien"

150 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

J'ai insisté de manière significative sur le problème de la Cisjordanie à travers diverses déclarations. La question est en effet fondamentale pour Israël et ses relations avec les Palestiniens. Néanmoins, vous avez très peu parlé de Gaza et je pense d'ailleurs que la question de la trêve ou du cessez-le-feu est seconde. Je reste cependant perplexe face à la stratégie de destruction ; Israël avait en effet plusieurs options pour maintenir une pression considérable. Les Israéliens auraient pu adopter une approche similaire à celle de Munich en affirmant : « Nous avons les noms de deux m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...vez notamment inventé le concept, extrêmement éclairant dans les circonstances actuelles, de « fréro-chiisme », soit l'alliance de deux mouvements religieux séparés par le dogme mais unis par la radicalité, notamment dans le combat radical contre Israël. Plus généralement, il serait intéressant que vous situiez la place exacte du Hamas dans la mouvance arabe : sa position par rapport au mouvement palestinien, qui n'était à l'origine absolument pas religieux mais beaucoup plus national, qui comportait d'ailleurs une forte minorité chrétienne – laquelle n'était pas la plus modérée, si l'on se rappelle l'action de M. Habache –, et qui était tout à fait différent de nature ; sa position par rapport aux régimes islamiques modérés ; sa position par rapport aux chiites. Ces éléments sont très peu perçus. Lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Menache :

Les circonstances de guerre hybride auxquelles nous assistons au Proche-Orient depuis le 7 octobre sont très inquiétantes. La position de notre groupe est très claire : il affirme le soutien du droit des Israéliens à se défendre comme celui du droit des Palestiniens de jouir d'un État souverain. Les crimes et les violences terribles liés à ce conflit sont effrayants. Beaucoup a été dit sur le sujet. Je n'ai absolument pas le goût d'insister sur ces faits et sur chaque tragédie que représente la mort violente d'un innocent. Je souhaiterais profiter de votre présence et de votre expertise pour vous interroger sur la complexité de ce conflit. C'est un fait av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Lors de la guerre de Gaza de 2014, vous déclariez, monsieur Kepel : « Plus Israël réplique, et plus le Hamas remporte une victoire symbolique et politique. » Vous ajoutiez que les images terribles des morts civils gazaouis scandalisaient la communauté internationale, galvanisait le Hamas et le confortait dans son rôle de résistant palestinien, tandis qu'Israël accroissait son isolement. Tout récemment, Benzi Sanders, un ancien soldat israélien qui a participé à cette guerre, est sorti du silence. Sanders se souvient d'avoir été déployé, avec son unité, dans le Nord de l'enclave palestinienne pour aider à localiser et détruire les tunnels du Hamas. Il se souvient qu'on lui avait certifié qu'il n'y avait plus de civils. Il avait ensuit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Vous avez raison. L'effet toxique évident dont je parlais était de donner à M. Netanyahou un permis d'agir de manière totalement libre en zone palestinienne. Du moins, c'est ainsi qu'il l'a interprété, selon le raisonnement suivant : « Maintenant que les Palestiniens sont seuls, je peux en faire ce que je veux ». Cela a contribué au résultat effrayant que nous avons vu. Les gouvernements arabes modérés peuvent-ils se saisir de cette responsabilité et suivre le chemin en sens inverse ? Malgré tout, dans cette affaire, ils ont agi avec un très grand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

.... La riposte israélienne n'est pas ciblée ni proportionnée. La légitime défense n'est pas un droit à une vengeance indiscriminée. Israël doit commencer à faire ce qu'il a peut fait dans son histoire : écouter la communauté internationale. « La force n'est pas la réponse. La vengeance n'est pas la réponse. La réponse, c'est la justice, et la justice passe par une solution politique offerte aux Palestiniens. ». Ces mots sont ceux de Dominique de Villepin, ancien premier ministre, ancien ministre des affaires étrangères, l'une des voix de la position diplomatique historique de la France. Cessez-le-feu, libération des otages, levée du blocus et du siège de Gaza, couloirs humanitaires, solution politique : La France insoumise ne dit pas autre chose. Comment expliquez-vous que le débat politique e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

...er par les Israéliens. Je pense à l'étendue de la barbarie, à une forme de « daechisation » de la méthode, aux caméras GoPro, etc. Pensez-vous que les experts seraient passés, ces dernières années, à côté de ce changement ? Ma seconde question porte sur le rôle que l'Arabie saoudite pourrait ultérieurement jouer dans la reprise d'une initiative politique, à Gaza et plus généralement sur la cause palestinienne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Guiniot :

Les pays occidentaux visés par les invectives du Hamas – qui appelle, je cite, « à l'instauration d'un régime théocratique musulman, en supprimant les juifs et les catholiques » – fournissent tout de même, bien sûr, une aide humanitaire aux Palestiniens. Les pays qui soutiennent la Palestine – Tunisie, Syrie, Algérie, Soudan, Afghanistan, Qatar – et qui soutiennent politiquement et militairement les islamistes du Hamas fournissent-ils aussi une aide humanitaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Nous savons que le conflit israélo-palestinien est entré dans une phase d'intensité exceptionnelle, dans le cadre de l'engagement d'une guerre ouverte d'Israël, qui est une puissance nucléaire, qui va peut-être provoquer un risque de déséquilibre pour la sécurité du monde, avec notamment en toile de fond des conflits avec l'Iran. Israël dispose de la bombe atomique mais pas de doctrine officielle, n'est pas partie au traité sur la non-prolifé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Parakian :

Vous travaillez beaucoup sur l'islamisme en France. Depuis le début du conflit israélo-palestinien, nous voyons qu'il en existe une résonnance dans la société française, qui tend à s'accroître. Malheureusement, cette résonnance provoque de nombreuses factures dans notre société. Parce que je ne supporte pas que notre pays soit divisé, parce que je ne supporte pas que la fraternité semble être la grande oubliée de notre devise républicaine, j'ai décidé, en cette période troublée, d'aller à la r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

À l'heure où je parle, plus de 5 000 Palestiniens ont été tués et 15 000 blessés par les crimes de guerre de Tsahal. Nous pensons à tous les otages détenus aujourd'hui – et, parmi eux, à nos compatriotes. Que vienne au plus vite leur libération.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

…et que les bombes cessent de pleuvoir sur une population palestinienne prise au piège dans ce que Dominique de Villepin appelait à juste titre une prison à ciel ouvert.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Depuis quelques jours, devant l'horreur de la punition collective infligée à l'ensemble de la population palestinienne, vous avez ajouté qu'Israël devait cependant respecter le droit international.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...s de morts, 1 million de personnes déplacées dont la moitié sont des enfants, plus de 2 millions de personnes privées d'eau, de nourriture, d'électricité, de carburant et de médicaments, des milliers de bombardements de l'armée israélienne, l'emploi de phosphore blanc dénoncé par deux ONG internationales, 59 attaques contre des établissements de santé et 170 établissements scolaires touchés. Les Palestiniens ne sont pas un amas de statistiques ni des êtres surnuméraires. C'est cette vision du monde, profondément raciste, qui légitime le massacre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Oui, d'extrême droite. Un gouvernement dont le ministre de la défense a déclaré, en parlant du peuple palestinien : « Nous combattons des animaux humains […]. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ainsi Benyamin Netanyahou expliquait-il en 2019 aux députés du Likoud : « Quiconque veut contrecarrer la création d'un État palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et lui transférer de l'argent. Cela fait partie de notre stratégie. » Voilà à qui vous apportez votre soutien « inconditionnel ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, rendez-vous compte. Il n'y a qu'en France que la solidarité avec un peuple bombardé depuis quatorze jours est criminalisée. Ainsi, votre ministre de l'intérieur – encore lui – a commencé par interdire systématiquement toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien, pourtant autorisées partout dans le monde. Il n'y a qu'en France qu'un responsable de la CGT est arrêté chez lui, à six heures du matin, pour apologie du terrorisme du fait d'un tract appelant à la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il n'y a qu'en France que le président de l'Union juive française pour la paix est arrêté – à Strasbourg – et placé en garde à vue parce qu'il était présent à une manifestation de soutien au peuple palestinien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce qui s'est produit le 7 octobre est un épisode abominable, inscrit dans l'histoire plus longue d'une guerre asymétrique, marquée par l'occupation de territoires palestiniens par l'armée israélienne et par le blocus de Gaza.