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Je le dis solennellement : après avoir voté une première fois, les députés du Rassemblement national ne voteront pas la seconde motion de censure déposée par la NUPES.
Un artifice qui n'a qu'un seul objectif : l'obstruction – car vous n'aimez que cela. Malgré tout, madame la Première ministre, permettez-moi de rappeler les raisons pour lesquelles nous avons soutenu la première motion de censure. Tout d'abord, nous, députés du Rassemblement national, avons fait le choix de sanctionner votre recours abusif au 49.3.
Une motion de censure sert à constater que le Gouvernement ne dispose pas de la majorité. Ce n'est pas une surprise : nous le savons tous, sur tous les bancs de cette assemblée, depuis le premier jour. Ainsi en ont décidé les Français qui ont volontairement placé le Président de la République en face d'une assemblée dans laquelle il n'a pas la majorité.
En déposant, puis en votant tout à l'heure la motion de censure contre le Gouvernement, nous, députés du Rassemblement national, avons fait le choix de rester une opposition digne, ferme et constructive.
En témoigne notre refus de voter cette seconde motion de censure inutile, après avoir voté la première.
Voilà où nous en sommes aujourd'hui. Nous ne craignons rien, et surtout pas le peuple. Le président Macron nous a menacés de dissolution si cette motion de censure était adoptée ; chiche ! Retournons donc aux urnes ! Nous trouverons une nouvelle majorité politique. Nous ne nous laisserons pas enfermer dans la Constitution de la V
Cette mesure de justice aurait représenté pour les plus modestes de nos aînés un secours d'environ 200 euros par mois. Dans un cas comme dans l'autre, l'Assemblée souveraine s'est heurtée à votre refus obstiné ! Néanmoins, je le dis sans ambages, jamais nous ne formerons de majorité en nous alliant au Rassemblement national ; jamais nous ne voterons pour une motion de censure qui en émane.
Pour notre part, nous sommes responsables. Nous préférons l'action au blocage et nous ne voterons donc pas en faveur de cette motion de censure. Personne ne sortirait gagnant de son adoption, et certainement pas les Français.
...rochain hiver sera crucial pour la France, pour l'Europe et même pour l'Occident. Dans un contexte de tensions entre des partenaires européens historiques, des négociations intenses doivent être menées pour défendre les intérêts de la France et des Français. Nous ne pourrons pas y arriver si notre pays est paralysé par un processus électoral. Nous avons donc fait le choix de ne pas soutenir cette motion de censure,…
Ses menaces de dissolution ne nous impressionnent pas. S'il le faut, nous sommes prêts à retourner devant les électeurs. Nos convictions passent avant nos mandats. Nous l'avons montré au mois de juin dernier en restant fidèles à nos valeurs. En outre, nous n'aurons aucune hésitation à déposer une motion de censure le jour où ce sera dans l'intérêt du pays. Aujourd'hui, nous nous battons pour le redressement de la France : nous n'en serons pas les fossoyeurs. Nous sommes attachés à notre ligne de conduite. Notre seul guide est et restera l'intérêt de la France et des Français.
Nous voici réunis pour débattre d'une nouvelle motion de censure après l'engagement de la responsabilité du Gouvernement sur la troisième partie du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Je n'irai pas par quatre chemins : jeudi, en milieu d'après-midi, j'étais furieux ! Peut-être certains ont-ils entendu ma colère dans les salons à proximité de l'hémicycle. L'article 1er du PLFSS, c'est-à-dire le compte administratif qui retrace les opé...
...s des aficionados de la majorité ! En revanche, nous aurons ainsi fait œuvre utile pour les Français et pour notre démocratie. Madame la Première ministre, le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) réaffirme avec force la confiance pleine et entière qu'il place dans votre conduite du Gouvernement et dans votre mise en œuvre du projet du Président de la République. Il s'oppose fermement à cette motion de censure et forme le vœu que le débat qui s'ouvrira demain sur la quatrième partie du PLFSS, relative aux dépenses, permettra une discussion plus sereine et aboutie.
...u texte lors de son examen dans l'hémicycle. Il faut bien le dire, vous attendiez avec impatience ces votes contraires ; les bancs plus que clairsemés de votre majorité – à peine une soixantaine de parlementaires étaient présents – le prouvent. Difficile de reprocher aux oppositions d'être majoritaires quand on pratique ainsi la politique de la chaise vide. Je suis d'accord avec une phrase de la motion de censure déposée par les députés de la NUPES : « les enjeux de santé et de protection sociale appellent un débat approfondi ». Ils ont raison, même si je ne partage pas grand-chose d'autre de leur vision de notre société – une vision à sens unique, assortie de toujours plus de droits mais rarement de devoirs, occultant les responsabilités et les obligations qu'induit ce que l'on appelle simplement le civi...
…les chômeurs recherchent tous activement du travail et les bénéficiaires des aides sociales n'abusent jamais du système. Parce que je combats cette vision candide de la société, je ne voterai évidemment pas la motion de censure. Ce faisant, il ne s'agit évidemment pas d'accorder un blanc-seing au Gouvernement. En effet, les 3 273 amendements initialement déposés en attestent : c'est un texte carencé que vous nous avez proposé, loin d'être à la hauteur du défi que représentent les profondes difficultés rencontrées par notre système de santé. Il ne comporte ainsi aucune réponse convaincante à la fracture sanitaire qui plo...
Entre la démagogie de cette motion de censure et le déni de certaines réalités, il y a, me semble-t-il, la place pour une approche à la fois pragmatique et audacieuse de notre sécurité sociale.
Aujourd'hui, mesdames et messieurs les députés, nous pourrions être en train d'agir pour les Français. Au lieu de cela, nous débattons d'une motion de censure cousue de procès d'intention qui fait obstacle au travail parlementaire et, de ce fait, à la volonté des Français.
La réalité, c'est que si votre motion de censure était adoptée, tous ces objectifs seraient en péril.
Avec votre motion de censure, pas de bouclier tarifaire, et l'explosion des prix de l'énergie pour les Français !