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Six régions de France bénéficient du service militaire volontaire, qui, comme l'ont montré de multiples auditions, constitue une opportunité pour bon nombre d'entre elles et pour bon nombre de jeunes. Il faut dès lors favoriser l'implantation du SMV dans chaque région, pour donner la même chance à tous les jeunes du territoire national.
Il vise à supprimer toute mention du service national universel du projet de loi de programmation militaire. En effet, ce service n'est ni national, ni universel ; sa finalité est obscure, ses objectifs ne sont pas clairement définis et il n'est en rien militaire. Il ne correspond à aucun besoin et aucune demande de l'institution militaire, contrairement au SMA et au SMV.
...scipliner la jeunesse n'est pas un projet politique. Si nous refusons le SNU, nous soutenons le projet d'une conscription citoyenne des jeunes adultes, bien différente du service national de ma prime jeunesse. Celle-ci permettrait de rémunérer au Smic une classe d'âge pendant neuf mois, sans encasernement. Les jeunes adultes concernés seraient mobilisés dans des activités civiles, éventuellement militaires, d'utilité sociale et écologique, notamment face au bouleversement climatique. Une telle conscription serait un tremplin pour beaucoup, un moyen d'insertion et un dispositif égalitaire au service de l'intérêt général – contrairement à l'encasernement des mineurs que vous prévoyez, qui les soumettra à des simulacres d'activités militaires. Elle permettrait en outre à toutes les classes d'âge et ...
Monsieur le rapporteur, vous êtes injuste. Vous n'avez pas lu le livret de La France insoumise sur la loi de programmation militaire, qui évoque le SNU à la page 48…
...ent très mauvais. La dernière mouture du SNU, dévoilée dans Politis, ne tient même plus compte de l'enjeu de mixité sociale, pourtant mis en avant dans un premier temps. Ce service n'est pas universel, il ne valorise pas l'engagement et ne rapproche pas l'armée et la défense nationale de la jeunesse. Il fait entrer dans l'éducation nationale une symbolique simplificatrice de la discipline militaire, ce qui a pour effet de dévaloriser tant l'armée que l'éducation nationale. Si nous ne sommes évidemment pas opposés à des projets permettant à toute la jeunesse de s'engager et de vivre des moments collectifs, la participation à ceux-ci doit reposer sur un principe de volontariat, d'engagement choisi et d'émancipation.
...é de s'engager dans un service civique. Soyez cohérents : nous avons doublé le nombre de missions de service civique sous la précédente législature, mais vous n'avez pas voté la disposition. Vous évoquez un « coût », quand nous parlons d'un investissement pour la jeunesse, laquelle n'a pas de prix. L'objectif du SNU, c'est d'investir pour elle, avec les jeunes. Enfin, vous évoquez la discipline militaire. Mais de quelle discipline parle-t-on ? Est-ce le fait de demander aux jeunes d'avoir une tenue correcte quand ils chantent La Marseillaise devant le drapeau ? Cela relève non de la discipline militaire, mais de l'évidence et cela devrait aller de soi pour chaque citoyen patriote. Est-ce le fait de chanter La Marseillaise tous les matins ? Pour vous, peut-être est-ce un problème. Po...
Certains d'entre vous sont partis dans de grandes envolées lyriques, mais ne nous faites pas dire ce que nous n'avons pas dit ! Nous n'avons par exemple jamais dit qu'il ne fallait pas que les jeunes se regroupent ou se rassemblent par civisme, ou pour le pays. Seuls le SMA et le service militaire volontaire sont réellement des dispositifs militaires. Le SNU n'a donc pas sa place dans ce texte. Enfin, nous ne saisissons pas son objectif final.
Réglez ce problème avant de penser au SNU ! Enfin, si rien n'est militaire dans le SNU, pourquoi figure-t-il dans le projet de LPM ?
Il n'y a aucune logique à le faire figurer dans un texte sur les armées et sur les modèles d'armées, comme le ministre l'a rappelé. Soit le SNU possède un lien avec le monde militaire, et nous pouvons en discuter, soit il n'est pas militaire, et n'a pas sa place dans ce texte. Quant à notre projet de conscription, relisez précisément notre contre-projet de LPM ! Vous constaterez que c'est un dispositif, militaire ou civil, obligatoire, qui interviendra entre 18 et 25 ans, et n'interrompra donc pas les études. Vous constaterez aussi qu'il sera financé par le SMIC. D'ailleurs, ...
Pour vous, l'engagement citoyen ne peut prendre qu'une forme revendicative ou militante. Mais souffrez que certains jeunes aiment notre drapeau ; souffrez qu'ils aiment les valeurs de la République et soient heureux de s'engager pour défendre fermement nos couleurs ; souffrez qu'ils acceptent de participer à un service militaire adapté ou au SNU ; souffrez cette diversité et acceptez que la jeunesse ne soit pas politique, mais qu'elle aime les valeurs de la République, tout simplement !
Cette conscription citoyenne comprendra une formation militaire initiale au maniement des armes et aux manœuvres, ainsi que des formations ponctuelles dans d'autres secteurs régaliens. Vous prévoyez aussi que cette conscription se rapprochera des lieux de vie, en limitant le casernement. Expliquez-moi comment former au maniement des armes autrement que par le casernement ? Il semble que le casernement soit pour vous un problème philosophique !
...évoque une option SNU au bac, ainsi qu'une prime pour les enseignants volontaires, par le biais de classes d'engagement. Nous souhaiterions avoir des compléments d'information concernant ces annonces, puisqu'en tant que commissaires à la défense, nous ne les avons pas reçus de façon officielle. Plus généralement, nous nous posons la question de savoir si la jeunesse a besoin d'un encadrement militaire dans un cadre scolaire, d'autant que ce dispositif n'est pas une réponse crédible au besoin urgent de mixité sociale. Les armées n'ont pas non plus envie du SNU, qui représente pour elles une charge supplémentaire particulièrement élevée si l'on se projette dans le scénario d'une cohorte de 800 000 jeunes à encadrer chaque année. Les infrastructures d'accueil nous semblent être un enjeu central....
Nous l'avons dit : le SNU ne fait pas partie du projet de loi de programmation militaire. Je laisserai donc Mme la secrétaire d'État répondre précisément à vos questions. Néanmoins, madame Thomin, je sais que vous arpentez votre territoire. Un SNU sera organisé cet été à Camaret. Je vous invite à vous rendre sur place. Pour l'avoir vécue moi-même à Vannes, je vous assure que l'expérience est intéressante. Peut-être l'image que vous avez du SNU s'en trouvera-t-elle changée ?
... SNU et de rappeler notre position à ce sujet. Nous sommes attachés à tout ce qui peut fortifier et nourrir le lien réciproque entre l'armée et la nation, en particulier lorsqu'il concerne la jeunesse. Nous soutiendrons toutes les initiatives et les structures qui permettront de développer le goût de la France, l'amour de la patrie et certaines valeurs et, pourquoi pas, de favoriser les carrières militaires – puisque le recrutement et la fidélisation dans les armées sont des enjeux –, voire la réserve. Loin des outrances et de la radicalité de l'extrême gauche, nous nous posons des questions sur le SNU. Faisant œuvre de pédagogie, le ministre des armées a pris beaucoup de temps hier soir pour apporter les explications nécessaires, mais des zones floues demeurent : le SNU est-il obligatoire ou non ...
Cet amendement d'appel s'inscrit dans la droite ligne de ce dont nous avons discuté hier. Il y a vingt-cinq ans, Jacques Chirac a supprimé le service militaire obligatoire, afin de justifier la professionnalisation de l'armée. Les résultats sont là : l'armée est effectivement professionnelle et spécialisée, mais sa taille est limitée – c'est le revers de la médaille, si j'ose dire : le chiffre de 170 000 militaires, en comptant les réservistes, a été communiqué hier. Si je n'ai pas de nostalgie mal placée pour le service militaire obligatoire, il faut ...
En effet, le sujet a été évoqué hier. Restaurer le service national serait coûteux et pas nécessairement accepté par tous. Cela dit, il existe d'autres formes d'engagement, comme la réserve, qui est prise en considération dans la loi de programmation militaire ; c'est une autre façon de s'engager. Bien que, le temps passant, on ne retienne que les meilleurs souvenirs – la nature est ainsi faite –, la conscription, que les Insoumis veulent rendre obligatoire, n'a pas toujours été bien vécue par tous. Avis défavorable.
Nous touchons ici à la question essentielle du lien entre l'armée et la nation. Comment créer un lien qui donne aux jeunes l'envie de s'engager ? Les douze jours de cohésion du SNU comprennent deux journées essentielles qui concernent les militaires. D'une part, le forum de l'engagement permet aux jeunes de rencontrer, pendant une demi-journée, des structures leur présentant des engagements possibles, qu'ils soient associatifs – dans le cadre des Restos du cœur ou de la Croix rouge, par exemple – ou militaires. D'autre part, la journée défense et citoyenneté (JDC), qui occupe désormais la place du service militaire suspendu par le président...
...e m'associe bien sûr à l'hommage rendu au héros Léon Gautier. Madame Ménard, nous n'avons pas les mêmes nostalgies. S'inspirer des grands succès des époques passées ne signifie pas reproduire à l'identique les mêmes choses, mais retrouver l'esprit qui les a animées pour l'insuffler dans d'autres choses, en d'autres temps. C'est ce à quoi nous sommes invités. Élu dans un territoire où l'aviation militaire et l'armée de terre sont présentes, je suis partenaire de nombreuses initiatives ayant permis aux adolescents de les rencontrer, dont les résultats ne cessent de m'enthousiasmer. Je suis donc un ferme partisan du développement du lien entre l'armée et la nation, grâce à ces grands témoignages qui édifient la jeunesse et lui font connaître des figures de la Résistance : des gens qui, à 16 ou à 17 ...
Alors que l'objectif de masse souhaité par le chef d'état-major des armées passe, entre autres, par le recrutement de réservistes, les crédits budgétaires alloués à la réserve opérationnelle militaire ces dernières années n'ont pas permis d'atteindre la cible fixée par les précédentes lois de programmation militaire en matière de recrutement et d'emploi. Comme le souligne un récent rapport parlementaire, la hausse du budget des réserves à partir de 2016 s'est d'abord traduite par une augmentation du nombre de jours d'activité, faute d'avoir atteint les objectifs de recrutement fixés par le Gou...
...mier, consistant à augmenter les effectifs de réserve, est satisfait par l'alinéa 32 du rapport annexé, enrichi lors des travaux en commission. Le second, qui concerne l'activité du réserviste, sera également pris en considération dans la LPM. Je considère en cela votre amendement comme un amendement d'appel, et vous faites bien d'évoquer le sujet. Votre souhait d'employer un réserviste pour deux militaires d'active traduit bien la volonté de favoriser une relation d'accompagnement et de compagnonnage entre le premier et les seconds, renforçant ainsi l'intégration des réservistes au sein des armées. M. le ministre, lui-même réserviste, pourra certainement vous éclairer à ce sujet. Je vous propose de retirer l'amendement.