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Interventions sur "magistrat"

848 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Il est le pendant de celui que je viens de présenter, qui concernait les magistrats de l'ordre administratif venant d'être affectés en outre-mer ; celui-là concerne ceux qui sont déjà affectés. Monsieur le rapporteur, je n'ai pas rebondi sur vos propos parce que je savais que j'allais reprendre la parole rapidement. Vous m'indiquez que de telles formations existent déjà, mais vous n'en citez aucune ! Pour le reste, déterminer le sujet et la nature des formations appartient ass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierrick Berteloot :

Il vise à consacrer explicitement, pour les magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, la règle de l'inamovibilité, en des termes identiques à ceux utilisés pour les magistrats judiciaires par la loi organique portant statut des magistrats. Il est en outre précisé que tout magistrat retrouvant des fonctions juridictionnelles au sein du corps après avoir exercé des fonctions extérieures retrouve de plein droit, à s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Demande de retrait, car votre amendement est satisfait. Je vous renvoie à l'article L. 231-3 du code de justice administrative : « Lorsqu'ils exercent leurs fonctions de magistrats dans une juridiction administrative, les magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ne peuvent recevoir, sans leur consentement, une affectation nouvelle, même en avancement. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndrée Taurinya :

Par cet amendement, nous souhaitons supprimer les alinéas 11 et 12 visant à modifier certaines dispositions statutaires applicables aux magistrats des juridictions financières. Il s'agit d'intégrer les magistrats en détachement dans le ratio des passages de grades de conseiller référendaire à conseiller maître pour, selon l'étude d'impact, « moderniser la gestion » de ces cadres et pour renforcer « l'attractivité » de leurs fonctions. D'emblée, l'emploi de ces termes dignes de la start-up nation nous laisse pour le moins sceptiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Vous voulez supprimer l'intégration des magistrats en détachement dans l'avancement au tour interne au grade de conseiller maître. Vous voulez ainsi revenir sur une disposition qui figurait dans le projet de loi initial avant d'être supprimée par le Sénat puis rétablie par le Gouvernement. Il s'agit de faire avancer les magistrats en détachement selon les mêmes procédures que les magistrats en activité. La différence de traitement entre magistra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

La Cour des comptes est compétente pour juger les gestionnaires publics, cette compétence étant dévolue à une chambre du contentieux, composée à parité de magistrats de la Cour des comptes et de magistrats des chambres régionales des comptes. Or ces derniers n'ont aucune place dans les instances de représentation des personnels de la Cour. Membres d'une chambre de la Cour sans être membre de cette même juridiction, ils se trouvent dans une situation paradoxale. Ils ne sont notamment pas représentés au Conseil supérieur de la Cour des comptes, pourtant le se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Cher collègue Labaronne, vous proposez, avec ces deux amendements qui vont dans le même sens, de permettre aux magistrats des chambres régionales des comptes de se prononcer sur les questions relatives à la chambre du contentieux de la Cour des comptes. Je comprends votre argument. Dès lors que cette chambre inclut des magistrats des chambres régionales des comptes dans ses formations, ou bien ceux-ci sont légitimes pour être représentés dans le Conseil supérieur de la Cour des comptes, ou bien le Conseil supérieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Il prévoit de rétablir le délai de deux mois dont dispose le destinataire d'un rapport d'observations provisoire ou définitif d'une juridiction financière pour remettre sa réponse au greffe de la chambre régionale des comptes. Le code des juridictions financières prévoit un dialogue entre la chambre régionale des comptes et les responsables dont elle examine la gestion. En effet, le magistrat instructeur rencontre, avant l'envoi de la lettre d'observations provisoires, l'ordonnateur de la collectivité au cours d'un entretien dit préalable. L'ordonnateur dispose aujourd'hui, après réception de la lettre d'observations provisoires et avant le délibéré de la chambre, d'un délai minimum d'un mois pour apporter une réponse écrite aux observations – que le rapport soit provisoire ou définit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Certes, on pourrait dire qu'il y a autant de manières pour une chambre régionale des comptes d'effectuer un contrôle qu'il y a de magistrats instructeurs. De fait, les pratiques sont très différentes. Certains magistrats tiennent l'ordonnateur de la collectivité régulièrement informé de leurs interrogations et font preuve d'une grande transparence, ce qui donne à la collectivité le temps de mûrir sa réponse. D'autres travaillent de façon totalement secrète et livrent leur lettre d'observations à la dernière minute. Dans ce cas, le d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

...'article 804 du code de procédure pénale, relatif à l'application des dispositions de ce code en Nouvelle-Calédonie, dans les îles Wallis et Futuna, et en Polynésie française. La loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire a prévu la généralisation de la cour criminelle départementale sur l'ensemble du territoire national à compter du 1er janvier 2023. Composée de cinq magistrats professionnels – et non de jurés –, cette cour est compétente pour juger en premier ressort les crimes punis de quinze ou vingt ans de réclusion criminelle. L'objectif de cette réforme est de juger plus rapidement ces crimes et de limiter leur correctionnalisation, en ne prévoyant pas l'intervention de la cour d'assises. Le département de Mayotte a été exclu de la généralisation des cours crimi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...s criminelles départementales fonctionnent, mais nous ne voulons pas nous montrer obtus face à vos propositions. Vous ne souhaitez pas la création de ces cours dans les territoires de Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre-et-Miquelon, compte tenu du faible nombre d'affaires et de la rareté des correctionnalisations ; pour faire bonne justice, il faut en effet prendre acte de ces réalités. Le nombre de magistrats sur place étant limité, la création de ces cours y serait d'ailleurs, au contraire, source de complexité. J'émettrai donc un avis favorable aux amendements n° 680 et 720, sous réserve de l'adoption du sous-amendement n° 1496, et un avis défavorable aux sous-amendements n° 1460 et 1461, qui visent à étendre l'exception à la Polynésie française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

Je n'aurai pas la prétention de juger l'organisation judiciaire des territoires ultramarins visés par les amendements, mais j'espère que la volonté de créer ces exceptions procède non pas d'une question de principe, mais d'un vrai problème de fonctionnement lié au défaut de magistrats nécessaires pour faire fonctionner les cours criminelles départementales. Nous avons pourtant essayé d'élargir au maximum le vivier de ceux qui peuvent y siéger : au-delà des magistrats professionnels, on peut faire appel aux magistrats exerçant à titre temporaire (MTT), aux magistrats honoraires et aux avocats honoraires. M. le garde des sceaux et M. le rapporteur Terlier l'ont rappelé, la mes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Tanzilli :

Cet article a pour objet de recentrer le rôle du JLD, le juge des libertés et de la détention, sur la matière pénale en confiant à un magistrat du siège du tribunal judiciaire les fonctions civiles actuellement dévolues au JLD dans le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, ainsi que dans le code de la santé publique. Cette mesure s'impose en raison de l'accroissement progressif de l'office du JLD en matière civile, ce qui a conduit à une surcharge de travail très forte et constante, fragilisant l'attractivité d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

...artagé par tous – ou il devrait l'être : l'accroissement continu des missions du JLD et de leur charge de travail va de pair avec une désaffection pour ces fonctions, qui attirent peu de candidats. C'est un problème, auquel nous devons trouver une solution rapide. Même si elle n'est pas idéale, la seule que nous ayons pour le moment consiste à transférer les compétences civiles du JLD à un autre magistrat du siège. Cela ne me semble pas présenter de difficultés constitutionnelles : au même titre que les JLD, les autres magistrats du siège sont les garants de la liberté individuelle. Le Conseil d'État a d'ailleurs estimé que ce transfert de compétences n'affaiblissait en rien les garanties individuelles devant entourer les mesures privatives de liberté. Soit dit en passant, si l'on veut éviter à c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndy Kerbrat :

...strative, dans les conditions que l'on connaît, entraîne une surcharge de travail et de multiples difficultés pour les JLD. Ce que vous proposez là, c'est encore une fois un pansement sur une jambe de bois. Il s'agit d'une solution à court terme – et, avec vous, on sait bien que si l'on transfère des compétences, elles ne seront jamais rendues au seul JLD. Ce que nous voulons, c'est un corps de magistrats indépendants qui ait les moyens d'agir. Il s'agit d'un objectif à long terme. Les 6 à 11 millions de crédits pour les caméras en prison, on aurait pu les consacrer à autre chose, par exemple à la formation des JLD et au renforcement de l'attractivité du métier. Ce que vous souhaitez, en réalité, c'est supprimer le JLD à court ou moyen terme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...e législature qu'en 2018, le ministre de l'intérieur de l'époque avait soumis au Parlement le projet de loi « asile et immigration ». Ce texte s'est révélé totalement inopérant : nous sommes encore plus exposés qu'avant. En 2018, on comptait 123 000 demandes de droit d'asile ; en 2022, 130 000. Le présent article ne modifie pas le droit sur le fond. Il permet simplement à un plus grand nombre de magistrats de traiter les affaires de droit des étrangers, et non au seul juge des libertés et de la détention. C'est donc une mesure visant à l'efficacité – en tout cas, je l'espère. C'est pourquoi nous y sommes favorables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

... et si nous y tenons, c'est parce que nous n'avons de cesse d'accroître les pouvoirs du parquet. Le JLD représente une garantie qui nous semble importante. Certes, vous ne considérez que la matière civile et ne changez rien à la matière pénale ; il s'agit néanmoins de décisions importantes, potentiellement attentatoires à la liberté et qui exigent une très grande indépendance. Vous estimez qu'un magistrat du siège désigné par le président du tribunal pourra faire l'affaire. Que les juges du siège fassent preuve d'impartialité, je n'en disconviens pas, et je pense qu'ils sont tout à fait efficaces. Toutefois, le statut de JLD conduit, du fait d'un mode de nomination différent, à une approche plus rassurante. Ce que nous aurions aimé, c'est que l'on poursuive dans cette voie et que l'on profite du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Nous pensons nous aussi qu'il n'est pas acceptable, à ce stade, de transférer du JLD à un magistrat du siège plusieurs compétences civiles, notamment le contentieux des étrangers et celui de l'hospitalisation sous contrainte. Nous aurions préféré que l'on renforce les effectifs, et surtout que l'on étoffe l'équipe qui entoure le JLD pour alléger la charge que constituent ces dossiers. C'est pourquoi nous demandons, par cet amendement, la suppression de l'article 15.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavy Rimane :

Mes propos s'inscrivent dans la continuité de ceux que viennent de tenir mes collègues. Nous devons nous demander pourquoi il y a un tel désamour pour la fonction de JLD. La mesure proposée, issue du rapport Sauvé, tend à alléger sa charge de travail, qui augmente année après année. Plusieurs syndicats tant de magistrats que d'avocats y sont opposés. Nous ne disons pas que les juges du siège ne présentent pas les qualités requises pour accomplir ce travail, mais nous devons au préalable identifier les raisons pour lesquelles de moins en moins de magistrats se tournent vers la fonction de JLD. En outre, cette solution, qui vise à faire face à un accroissement d'activité, ne peut être que transitoire. Pour nous, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndy Kerbrat :

J'abonde dans le même sens. Nous tenons à la fonction de JLD. Si elle a été créée, c'est pour séparer ce rôle de celui des autres magistrats. Redonner à d'autres magistrats – dont la qualité n'est pas en cause – la possibilité d'intervenir dans ces matières, c'est un recul pour les libertés individuelles. Je l'ai expliqué, l'accroissement de la charge de travail du JLD résulte de lois successives relatives à l'asile, à l'immigration et à l'hospitalisation sous contrainte. Nous aurions pu réfléchir plus tôt aux moyens d'accompagner l...