Interventions sur "industrie"

244 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Je souhaite vous interroger sur les effets de la crise énergétique sur notre industrie et sur l'instauration d'un bouclier tarifaire pour les entreprises. Certaines sont en train de renégocier leur contrat. Entendez-vous plafonner le prix de l'électricité, comme l'a fait l'Espagne ? Il y a un risque réel que des entreprises cessent leur production en raison de l'explosion du prix du mégawattheure. Les députés européens ont décidé de mettre fin au moteur thermique : à partir de 203...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouise Morel :

Après avoir présidé pendant cinq ans notre commission, vous avez désormais comme exigeante mission de soutenir nos fleurons industriels et, surtout, de poursuivre la reconquête industrielle. Celle-ci s'effectuera à travers les territoires, grâce à des bassins d'emplois attractifs et à l'innovation technologique. Il y a presque un an, le Président de la République annonçait un grand plan d'investissement, France 2030, dont l'objectif est d'aider nos secteurs d'excellence – comme l'énergie, l'aéronautique, l'automobile ou l'espac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

La photo d'Alpine accrochée au mur de la salle de la commission symbolise ma circonscription : l'industrie y représente 24 % du PIB. Je vous invite à nous rendre visite, Monsieur le ministre délégué, avec dans votre besace des réponses concrètes à la crise de l'énergie. Pour les verriers comme Verescence ou Pochet du Courval, l'énergie est le principal poste de dépense. Leurs coûts ont été multipliés par sept, avec un risque d'effet domino sur l'ensemble de la filière, qui représente dans mon territoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

Vous avez détaillé plusieurs dispositifs visant à soutenir les acteurs économiques dans cette période de crise. Les grandes industries électro-intensives pourront demander une subvention ciblée afin de compenser leurs surcoûts en gaz et électricité et les petites bénéficient du bouclier tarifaire. Mais entre les deux, une myriade d'industries voient leur facture d'électricité exploser, sans aucune perspective d'amélioration sur le court terme. Les inquiétudes sont fortes dans nos territoires, où nous redoutons une vague de fail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...émarrer le mouvement de réindustrialisation en 2017, vous n'êtes pas très juste avec le ministre de l'économie de la précédente législature… Blague à part, un peu d'humilité ne ferait pas de mal. Il serait pertinent de s'inscrire dans une histoire plus longue. Vous avez fait allusion à la paresse. Je veux dire, au nom du groupe Socialistes et apparentés, que nous croyons pour notre part tant à l'industrie qu'au travail en tant que voie individuelle vers la dignité. Si vous voulez créer un clivage sur ce point, vous n'y arriverez pas. En revanche, nous nous distinguons de vous en ce qui concerne le partage de la valeur, le pouvoir au sein de l'entreprise, la responsabilité sociale des entreprises et le commerce international. Quels dispositifs d'accompagnement vont être mis en œuvre, notamment en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

L'envolée des prix de l'énergie place les entreprises industrielles au pied du mur, d'autant qu'elles ont déjà dû faire face à la hausse considérable des prix des matières premières. Il leur est difficile de rester compétitives si elles répercutent toutes ces hausses ! Alors que les prix du gaz et de l'électricité flambent, deux tiers des entreprises ainsi que l'ensemble des Français sont en train de renégocier leur contrat de fourniture d'énergie pour 2023. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

...la fait plus de dix ans que les entreprises du secteur stagnent ou dépérissent. Il n'existe plus qu'une vingtaine de sites de production, qui n'emploient guère que 1 700 salariés, pour un chiffre d'affaires global d'environ 210 millions d'euros ; les capitaux ne sont pas toujours français. Vu le contexte international et alors que le Président de la République appelle de ses vœux une souveraineté industrielle française, un plan de restructuration du secteur ne serait-il pas souhaitable ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...is des pyromanes. J'en viens à la question du foncier. La loi « Climat et résilience », qui prévoit de diviser par deux la consommation des espaces naturels agricoles et forestiers d'ici 2031, a également fixé l'objectif zéro artificialisation nette pour 2050. Cette mesure radicale n'est pas adaptée à la situation de tous nos départements et communes. Elle n'est pas adaptée non plus à toutes nos industries, qui n'ont pas toujours un terrain militaire à reconvertir ou une friche industrielle à proximité pour s'agrandir. Chacun de nous connaît, dans sa circonscription, des projets industriels qui ne peuvent se développer, faute de foncier. Que comptez-vous faire pour régler ce problème ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

L'inadéquation entre l'offre et la demande en matière d'emploi ne se résume pas à l'allégorie de la paresse. C'est ce que montre, dans ma circonscription, l'arrivée prochaine de l'EPR à Penly. Ce magnifique chantier va mobiliser 7 000 personnes et il faudra veiller à ne pas siphonner le savoir-faire des industries locales, que j'ai évoquées tout à l'heure. Il va être nécessaire de mettre autour de la table l'ensemble des acteurs concernés – la région, le rectorat, les organismes de formation, Pôle Emploi, etc. – pour s'assurer de l'adéquation entre l'offre d'emploi et la demande. Les gens ont envie de travailler : je connais peu de paresseux au chômage, alors que je connais beaucoup de chômeurs non-indemn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Le plan France 2030 prévoit de consacrer plusieurs milliards d'euros au développement de technologies innovantes, comme l'hydrogène ou la capture carbone. Pouvez-vous faire un point d'étape sur le déploiement de ces technologies ? Je souhaite aussi vous interroger sur la place des femmes dans l'industrie, où elles représentent encore moins de 30 % de ses effectifs. Dans mon école d'ingénieurs, il y a dix ans, nous étions cinq femmes sur une promotion de soixante-six élèves. Que comptez-vous faire pour que la situation évolue ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Dans ce contexte de crise, on distingue plusieurs types d'entreprises. Il y a les profiteurs, dont nous avons déjà débattu ; il y a les victimes, qui font face à des difficultés de recrutement et d'approvisionnement et à l'explosion du coût de l'énergie. Mais il y a aussi des entreprises qui décident d'affaiblir leurs sites industriels pour mieux les délocaliser. Réindustrialiser notre pays, c'est d'abord se battre pour les industries existantes et lutter contre les délocalisations, surtout quand elles sont déguisées. Exercez-vous une veille active sur cette dernière catégorie d'entreprises ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Un plan Vélo vient d'être annoncé. Quelle stratégie industrielle déployez-vous pour relocaliser la production de vélos en France ? Actuellement, 2 à 3 millions de vélos sont achetés chaque année dans notre pays. Où sont-ils produits ? Quel est leur cycle de vie ? Comment sont-ils réemployés ? C'est un enjeu à la fois économique, social et écologique. Les images saisissantes de cimetières de vélos en Chine montrent l'impact écologique que peut avoir un cycl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Maquet :

De nombreuses entreprises françaises souffrent de difficultés d'approvisionnement et de recrutement et de l'augmentation du prix de l'énergie. En juillet 2022, la production de l'industrie française s'est contractée de 1,6 %, selon l'Insee. La verrerie Arc International, située dans le Pas-de-Calais, a récemment mis la moitié de ses fours à l'arrêt : cet exemple illustre les difficultés que rencontrent, en France, les entreprises énergivores. Y a-t-il un risque de contraction pour le secteur industriel français et pour les fleurons de l'industrie française ? Les salariés d'Arc Int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

J'aimerais revenir sur les industries traditionnelles, que ma collègue de Haute-Savoie a évoquées. La question ne se pose pas de la même façon dans une région qui frôle le plein-emploi et où le taux de pauvreté est très bas, et dans les Ardennes ou la vallée de la Meuse, par exemple, où le taux de pauvreté avoisine les 20 % et où certains bassins d'emploi ont un taux de chômage qui oscille entre 15 et 18 %. Que comptez-vous faire p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Entre 1980 et 2012, l'emploi industriel et la contribution de l'industrie au PIB ont connu un net recul en France. D'après l'Insee, la valeur ajoutée industrielle de l'Allemagne est passée de 486 à 766 milliards d'euros entre 2000 et 2018 ; dans le même temps, elle est passée de 250 à 280 milliards dans notre pays. Il y a quelques heures, vous avez déclaré que la France ne doit pas céder ses fleurons industriels. Pourtant, à l'instar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Seule la réindustrialisation de notre pays permettra d'assurer notre souveraineté économique et technologique. Et cette réindustrialisation ne doit pas se concentrer uniquement dans les métropoles, mais aussi dans les territoires ruraux. Nos régions regorgent d'atouts qui devraient attirer les investissements industriels, mais il y a encore des freins à l'installation : les insuffisances du transport routier et ferroviaire et de la couverture numérique, notamment. Quelle solution le Gouvernement envisage-t-il pour réindustrialiser nos territoires ruraux très fragiles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

...r la maintenance de son parc de réacteurs nucléaires ont mis en évidence un problème majeur : la désaffection pour le métier de soudeur. Elle est la conséquence de la désindustrialisation qu'a malheureusement connue notre pays et de la dévalorisation de ce métier, pourtant hautement technique. Le cabinet Randstad a estimé qu'il faudrait former 6 000 soudeurs pour répondre aux besoins actuels de l'industrie. Dans le domaine du nucléaire, il faudra former bien plus de gens encore au cours des cinq ou dix prochaines années, si nous voulons atteindre nos objectifs en matière de souveraineté énergétique et de neutralité carbone. Que prévoyez-vous pour accroître les effectifs dans ce secteur et, plus généralement, dans les métiers de l'industrie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Vous êtes le ministre de la souveraineté industrielle, mais de quelle souveraineté parle-t-on ? De souveraineté nationale ou d'une chimérique souveraineté européenne ? Depuis le début de cette audition, vous répétez « l'Europe, l'Europe, l'Europe » – je ne vous ferai pas l'offense d'ajouter « en sautant sur [votre] chaise comme un cabri ». Vous dites qu'il faut trouver une solution européenne pour faire face à l'explosion du prix des énergies, ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Rodwell :

Le Président de la République a fait du rétablissement de notre balance commerciale le grand défi économique des dix années à venir. À l'heure où la hausse des prix de l'énergie creuse notre déficit commercial, notre politique industrielle de l'énergie constitue un enjeu majeur. En la matière, le premier quinquennat d'Emmanuel Macron a constitué un tournant. Je pense notamment au lancement de notre filière hydrogène, à la relance de notre filière nucléaire, ou encore au rapatriement de notre production de batteries ou de semi-conducteurs. Quels sont les piliers de votre politique industrielle de l'énergie pour ce nouveau quinqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Marsaud :

Il importe de soutenir l'industrie en France pour garantir notre souveraineté et nos emplois, mais aussi pour accélérer la transition écologique. Or je constate régulièrement dans mon territoire que des obstacles freinent la construction d'usines : les délais administratifs trop longs, mais aussi le manque d'accompagnement et de compréhension. Je ne prendrai qu'un exemple, celui d'une tonnellerie bien connue de Cognac, qui a déci...