122 interventions trouvées.
Lutter contre une écriture militante, artificielle et excluante est une chose, mais vouloir, comme en témoigne la version initiale du texte, rendre illégales des écritures véritablement inclusives et qui ne posent aucun problème de compréhension, telles que la double flexion et les termes épicènes, en est une autre.
Oui, le groupe Écologiste – NUPES est favorable à l'écriture inclusive. Oui, trois fois oui !
Ce débat est profondément politique car l'écriture inclusive sert un projet politique : celui de l'égalité, qui, je vous le rappelle, est inscrite au fronton de notre République. Vous cachez votre projet rétrograde derrière l'inclusion des personnes qui ont des difficultés à apprendre à lire. Promouvez plutôt une simplification massive de notre orthographe, comme de nombreux linguistes la défendent. Votre antiféminisme et vos idées réactionnaires vous ave...
Nous pensons que l'égalité peut tout à fait se conjuguer avec la diversité. Oui, nous défendons l'égalité et nous la promouvons notamment grâce à l'écriture inclusive. Plutôt que de polémiquer avec vous sur votre tentative liberticide d'interdire ce qui, de toute façon, vit et vivra, se développe et se développera, car c'est le sens de l'histoire, je préfère faire une ode à l'écriture inclusive.
Lorsque j'ai vu l'inscription à l'ordre du jour de la journée d'initiative parlementaire du groupe Rassemblement national d'une proposition de loi visant à interdire l'écriture inclusive, je me suis dit que ce groupe ne se souciait guère de l'inflation, des enfants qui dorment dehors, des services publics en lambeaux ou du manque de professeur.
La rédaction de l'article unique de la proposition de loi flirte en effet avec le ridicule : il interdit l'« écriture dite inclusive » dans les devoirs des élèves et les documents d'usage scolaire ainsi que dans les actes administratifs alors que cette expression recouvre des pratiques aujourd'hui totalement intégrées par la langue française. Lors des débats en commission, mes collègues ont noté que la proposition de loi fait elle-même usage de ces pratiques à de nombreuses reprises. Vous participez à ce que vous dites exécrer...
Votre discours a été écrit en écriture inclusive, il est donc plus long et vous avez perdu du temps !
Nous préférons travailler sur l'enseignement de la langue française, le recrutement des enseignants, leur formation, leur rémunération, la prise en charge dans les établissements scolaires des enfants en situation de handicap, le harcèlement scolaire. Nous aurions gagné à réfléchir à ces aspects, plutôt qu'à l'écriture inclusive, dont l'interdiction n'est pas la priorité pour la défense de la langue française.
Cette proposition de loi du Rassemblement national est un leurre. Contrairement à ce que ses auteurs laissent entendre, elle ne vise pas à interdire l'écriture inclusive. Elle poursuit un tout autre but. Je veux donc rassurer toutes les personnes, notamment celles atteintes de troubles dys, qui s'inquiètent légitimement du développement de l'écriture inclusive, car celle-ci leur pose des difficultés de lecture et de compréhension. Comme je l'ai indiqué aux membres des associations de personnes dys de ma circonscription : les députés du groupe Renaissance seront ...
Comme je l'ai indiqué, le Rassemblement national ne cherche pas à interdire ce que la plupart des gens désignent par l'expression d'écriture inclusive. Pour tout un chacun, l'écriture inclusive se confond avec l'usage du point médian ou du tiret médian suivi d'un e, par exemple dans « habitant·e », ou « habitant-e ». La divergence entre la forme écrite et la forme orale pose problème. L'absence de base phonétique de ces signes rend difficile de les lire à haute voix. Il est clairement établi que ce mode d'écriture pose des problèmes d'ap...
En effet, une lecture attentive de l'exposé des motifs permet de se rendre compte que l'interdiction de l'écriture inclusive n'est qu'un leurre pour s'attaquer à la féminisation de la langue française, en interdisant la double flexion – plus de « mesdames, messieurs », « Françaises, Français », « Lyonnaises, Lyonnais ». Vous souhaitez interdire les termes épicènes, non genrés, tels que diplomate, parlementaire, artiste, athlète. Le Rassemblement national ne cherche pas tant à interdire l'usage de l'écriture inclusive ...
La dénonciation de la dimension sexiste de notre langue est aussi ancienne que le féminisme – on en trouve des exemples dès 1792. Si l'écriture inclusive au sens d'un mode d'expression qui permet d'assurer une égalité des représentations entre les hommes et les femmes dérange le RN, c'est parce qu'il rejette l'égalité entre femmes et hommes, le féminisme, la féminisation de notre langue.
La présente proposition de loi, bien que focalisée sur une tendance linguistique, ouvre la porte à une réflexion beaucoup plus large sur un courant de pensée. Ne nous laissons pas envoûter par le chant des sirènes : l'écriture inclusive n'est pas un moyen d'établir une meilleure égalité entre les hommes et les femmes ! Alors que l'on voit apparaître cette écriture en morse dans un nombre croissant de méls et dans certaines publications, il convient de mettre les points sur les i et non pas entre les sexes. L'écriture inclusive est une pratique prosélytiste…
Cette mode, dite inclusive, loin de promouvoir l'égalité, ne fait que générer des divisions, des confusions, et nous éloigne, une fois de plus, des vrais sujets. D'où que le wokisme vienne, qu'il y retourne !
...tte écriture excluante entre dans leur vocabulaire quotidien. Laissons-les tranquilles et occupons-nous de leurs vrais problèmes. Chers collègues, notre mission est de préserver l'héritage que nous avons reçu, de le transmettre aux générations futures. Ne laissons pas des modes passagères, portées par des idéologies létales, saper les fondements de ce qui a fait la France. En rejetant l'écriture inclusive, nous affirmerons que le fascisme woke n'a pas sa place en France, nous affirmerons avec fierté que la France restera la France, forte de son histoire millénaire, de sa culture judéo-chrétienne et de sa langue multiséculaire.
Si, comme je l'espère, nous débattons de vos amendements, vous continuerez à forcer le trait. Si Honoré Daumier était encore à la tribune des journalistes, il aurait pu faire un ouvrage complet ! Vous avez développé tous les arguments nous permettant de soutenir que l'écriture inclusive constitue un danger mortel pour la langue française.
...out pas s'immiscer dans notre débat et jamais nous ne lui demanderons de s'arroger un pouvoir normatif. Elle est là pour apprécier les usages de la langue, en suivre les évolutions et dire, à l'instant T, ce qui peut se dire et ne pas se dire. En vous écoutant, collègues d'extrême gauche, il m'est venu à l'esprit qu'il serait totalement impossible de jouer au Scrabble avec vous ! Avec l'écriture inclusive, vous n'auriez de cesse de tricher.
L'émergence de nouvelles formes d'écriture, dite inclusive, utilisant notamment le point médian ou le tiret pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d'un mot employé au masculin de manière générique, constitue un obstacle majeur à l'apprentissage et la transmission de la langue, en lecture comme en écriture – nous ne disons pas autre chose.
Par sa complexité graphique et son instabilité grammaticale, ce type d'écriture entrave en premier lieu les efforts des élèves présentant des troubles d'apprentissage accueillis dans le cadre de l'école inclusive – nous ne disons pas autre chose.
Ainsi, la discussion ne sera plus possible et elle sera opposable à tout fonctionnaire ou agent. En effet, une circulaire du Premier ministre, comme celles du ministre de l'éducation nationale, n'est opposable qu'aux agents et fonctionnaires sous son autorité. En conséquence, par exemple, la fonction publique territoriale échappe à l'interdiction de l'écriture inclusive. Je le répète, nous souhaitons donner force de loi à cette circulaire que vous chérissez. La proposition de loi de M. François Jolivet, cosignée par M. Maillard, M. Rebeyrotte, Mme Moutchou, Mme Firmin Le Bodo et Mme Bergé,…