69 interventions trouvées.
...ire très répressive adressée aux préfets le 17 novembre 2022 est particulièrement préoccupante : un étranger sans droit ni titre n'est pas pour autant un délinquant, c'est le droit européen. Il y a, ensuite, ce qui peut être débattu. Nous sommes favorables à des mesures ambitieuses de régularisation par le travail des étrangers présents sur notre territoire comme à une réflexion sur le droit à l'immigration économique. Tout d'abord, nous considérons que la régularisation par le travail est bénéfique à tous les travailleurs, là où le travail illégal cultive la précarité et la concurrence déloyale et contraint à accepter d'indignes conditions de travail et de rémunération et à demeurer ainsi à la merci de réseaux divers qu'il faut combattre sans relâche. Ensuite, nous défendons l'idée que le travail d...
...ux, alors que la crise annonciatrice de mouvements de population nouveaux est devant nous. Pour agir efficacement à l'échelle européenne, il faut réformer le système de Dublin et que la France n'affaiblisse pas sa crédibilité en accueillant seulement 38 des 3 000 étrangers qu'elle était censée accueillir sur son sol dans le cadre de la répartition européenne. C'est par une politique d'asile et d'immigration respectueuse des droits des étrangers, par des règles claires et des procédures efficaces, par la dignité de l'accueil, par le respect de l'ordre public et social et par une politique volontariste d'intégration que viendront la régulation et la maîtrise des flux migratoires attendues par les Français. Les murs administratifs que vous avez dressés n'arrêtent rien : ils enferment dans des situation...
...nir. Ce n'est pas faute d'avoir collectivement tenté de trouver le point d'équilibre : rester fidèle à notre tradition d'asile et accueillir les personnes qui fuient des conflits terribles tout en s'assurant que nous sommes capables de les intégrer dignement, de préserver la cohésion sociale et de protéger notre nation. Le temps est venu d'être réaliste et pragmatique. Oui, nous avons besoin de l'immigration, mais celle-ci ne saurait conduire au délitement de nos valeurs. Non, elle ne saurait nous éloigner de l'idée que nous nous faisons de la France, du respect et de la défense de nos valeurs fondamentales, celles qui structurent notre pays, les valeurs de la République. Malgré plus de vingt lois votées dans l'hémicycle depuis 1986, nous voici une nouvelle fois à débattre de ce sujet qui, pour des ...
Il est aujourd'hui indispensable de reprendre le contrôle et de maîtriser l'immigration dans notre pays. Nous devons tendre vers un système grâce auquel nous serons capables de tarir les flux subis tout en attirant les talents et les forces vives adaptés à nos besoins. La ligne du groupe Horizons et apparentés est claire : plus d'immigration choisie, moins d'immigration subie.
...doptés depuis la Libération et celui-ci n'échappera pas à la règle tragiquement banalisée du durcissement croissant des conditions d'accueil et des restrictions supplémentaires. Puisque ces débats se répètent sans cesse, c'est qu'ils n'ont servi à rien. Nous vous proposons donc de changer de philosophie. Il convient, tout d'abord, de conjurer la peur et de combattre les mensonges. Le débat sur l'immigration existe dans notre pays depuis cinquante ans, depuis qu'il existe une extrême droite organisée. Il se fonde sur un ressort unique : la peur. Le FN, puis le RN et ses variants, l'entretiennent et l'organisent, parfois avec la complaisance cynique des gouvernants. Leur message peut se résumer à cette formule : « Ayez peur et laissez-nous faire le reste ». Ainsi ont toujours fonctionné les fascismes....
Sans crainte, face à tous les mensonges, il nous faut dire la vérité. La vérité, c'est que les migrations sont une réalité permanente, historique, comme tant d'autres phénomènes géographiques, humains et sociologiques. Parler d'immigration zéro n'a par conséquent aucun sens. La vérité, c'est que les migrations ne concernent que 3,5 % de la population mondiale et ont lieu pour une grande part entre pays du Sud. « Toute la misère du monde » reste en réalité concentrée là où elle est, les plus pauvres des pays pauvres n'accédant quasiment jamais à nos portes. La vérité, c'est qu'il faut nous préparer aux migrations climatiques, qui se...
Oui, nous croyons qu'une France généreuse, accueillante et fraternelle est une France plus forte face aux urgences du présent et aux grands défis de l'avenir. Chers collègues, la France est le plus ancien pays d'immigration en Europe ; c'est notre tradition depuis le XVIII
... les exilés. Avoir confiance, c'est dispenser à chacune et à chacun les soins physiques et psychologiques nécessaires. Avoir confiance, c'est refuser que des groupuscules remettent en cause la liberté pédagogique, fondement de l'école républicaine, et menacent violemment une enseignante qui explique et montre à ses étudiants la réalité des migrations. Avoir confiance, c'est sortir ce débat sur l'immigration de la pression électoraliste, des pulsions, des surenchères.
Beaucoup de choses ont été dites ce soir au sujet de l'immigration. J'ai entendu de nombreuses personnes évoquer l'étranger ; mais pour moi, l'étranger, c'est seulement quelqu'un qui a une autre nationalité que celle de la France. Et pourtant, depuis tout à l'heure, je n'entends parler que du continent africain. Il est à croire que pour certains d'entre vous, le sujet majeur, ce sont les immigrés – les exilés – venus d'Afrique. Mais je tiens tout de même à rapp...
Le débat qui nous rassemble aujourd'hui doit nous inciter à prendre une certaine hauteur et à faire preuve de pragmatisme. La protection est la boussole qui doit guider notre action et qui devra éclairer la main du législateur lorsque notre assemblée sera saisie du prochain texte relatif à l'immigration. Le présent débat doit faire appel à notre raison, et je suis persuadé qu'il est possible de construire une bien meilleure politique migratoire, de mieux réguler et de mieux contrôler, de mener une politique plus ferme mais aussi plus protectrice et plus utile pour notre société. Mon intervention comporte deux volets. S'agissant du volet intérieur, d'abord, j'évoquerai – actualité oblige – les O...
... faut se prémunir de toute injustice, il faut être ferme avec ceux qui mettent en péril notre société et notre vie commune. J'ai déposé une proposition de loi qui va dans ce sens : dès qu'un étranger se rend coupable d'un trouble à l'ordre public, il doit être expulsé. Je propose également de réviser les catégories ouvrant droit à une protection relative ou absolue, en durcissant les critères. L'immigration est l'affaire de tous et nos territoires ultramarins sont bien sûr concernés. Ma collègue Estelle Youssouffa vous a interpellés sur la situation de Mayotte, qui est catastrophique : l'État français perd le contrôle sur ce territoire, et il y a urgence à agir pour rasseoir notre souveraineté. Concernant le deuxième volet, relatif au travail, ma position sur un sujet aussi complexe se veut équilib...
Nous ne saurions avoir ce débat sans rappeler que nous avons, ces dernières années, beaucoup légiféré sur l'immigration. Depuis 1986, ce ne sont pas moins de vingt-huit textes de loi que notre assemblée a examinés sur ce sujet. Certains ont répondu à des faits d'actualité, d'autres à des urgences du quotidien ; jamais ils n'ont abordé le sujet de manière globale, pour préparer le long terme. Cela a nourri les haines, alimentées par des débats fondés sur l'émotion et accentuées par des faits divers, sans jamais app...
Vous renvoyez dos à dos l'extrême gauche et l'extrême droite sur l'immigration, vraiment ?
...e l'ordre public ou qui discrimine n'a pas vocation à se maintenir sur la terre qui l'accueille. Nul ne peut violer notre pacte républicain sans trouver une réponse adaptée. Pour nous, il est important de dire les choses avec raison, plutôt que d'user d'un dogmatisme sans issue, comme certains le font dans cet hémicycle. Même s'il peut y avoir des concomitances statistiques entre une partie de l'immigration et une partie de la délinquance, jamais on ne pourra accepter d'entendre poser l'équivalence : étranger égale délinquant. Ça, ce n'est pas la République ! Nous devons néanmoins reconnaître la défaillance de notre système d'accueil. Peut-on encore continuer à centraliser la gestion administrative dans certaines préfectures, au risque de créer des files d'attentes qui interrogent nos concitoyens ?...
Au moment où sept Français sur dix veulent revoir en profondeur notre politique d'immigration, j'aurais préféré parler aux vrais décideurs : Mme von der Leyen, présidente non élue de la Commission européenne,…
…qui a décrété que l'immigration massive serait la solution à tous les maux. J'aurais aussi préféré parler au responsable de SOS Méditerranée, qui semble avoir plus de pouvoir que le ministre de l'intérieur lui-même quand il s'agit de décider de qui débarque en France. Dans un pays surendetté, où l'on compte 5 millions de chômeurs et où un Français sur quatre ne mange pas à sa faim, ces vagues migratoires ne sont plus supportab...
Rendez-vous compte : avec Emmanuel Macron, chaque année, c'est l'équivalent de près de deux fois la population de la ville de Bordeaux qui arrive légalement en France, sans compter les 700 000 migrants illégaux – estimation donnée par M. Darmanin lui-même. Cette immigration anarchique livre les Français à toutes les insécurités. Voyons d'abord l'insécurité physique, en reprenant les chiffres officiels : 81 % des vols violents dans les transports en Île-de-France sont le fait d'étrangers ; 25 % des détenus dans nos prisons sont des étrangers ; 75 % des mineurs déférés devant le juge sont des mineurs étrangers isolés – en réalité, ils ne sont pour la plupart ni mineu...
Mais les Français sont aussi livrés à une insécurité culturelle : dans certains quartiers communautarisés, d'autres coutumes, d'autres mœurs et d'autres lois que celles de la République française prévalent. Il faut aussi parler de l'insécurité financière, quand on voit le coût exorbitant de cette immigration que vous imposez aux Français contre leur gré. Comment accepter qu'en pleine crise du logement, seulement 12 % des Français habitent un logement social alors qu'un tiers des immigrés ont le droit d'être hébergés dans des HLM ?
Vous faites le choix de la régularisation de l'immigration. Nous faisons celui de la régulation de l'immigration.