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Tout au long de cette période, nous avons renforcé nos engagements budgétaires dans le domaine de l'immigration, de l'asile et de l'intégration. Mais les migrations ne sont pas un phénomène figé dans le temps, il nous faut continuer à agir. L'objectif est simple : accueillir et mieux accompagner ceux qui manifestent leur volonté de s'intégrer, et être fermes – peut-être plus fermes que jamais – à l'égard de ceux qui ne respectent pas nos règles et menacent l'ordre public. Nous avons examiné les propositio...
...bis, nous avons travaillé sur le lien entre coopération migratoire avec des États étrangers, aide publique au développement et délivrance de visas aux ressortissants de ces États. Je me réjouis des avancées sur l'article 14 A : il prévoit des dispositions importantes, équilibrées et efficaces, afin d'assurer la cohérence entre les politiques publiques d'aide au développement et de lutte contre l'immigration irrégulière. Nous poursuivrons leur perfectionnement en séance. Nous avons certes décidé de supprimer l'article 14 E, mais conservé – je tiens à le souligner – les articles 14 B, 14 D et 14 F dans leur rédaction issue des travaux du Sénat. Je me réjouis par avance des débats qui, je l'espère, s'annoncent. Je suis convaincu qu'ils permettront de compléter utilement les travaux de notre commissio...
Parler d'immigration est certes difficile, car nous parlons de femmes, d'hommes et d'enfants, mais c'est nécessaire et éminemment politique. Parler d'immigration, c'est aussi parler de notre modèle républicain et social, de sa capacité à intégrer, des moyens qu'on lui octroie, des règles que nous nous fixons. Parler d'immigration, c'est également parler de sécurité.
Parler d'immigration, c'est enfin parler aux Français : ils soutiennent dans leur grande majorité le projet de loi présenté par le Gouvernement…
...oté l'instauration d'une commission du titre de séjour en Guyane, qui permettra de renforcer les garanties procédurales des étrangers auxquels le préfet envisage de refuser le droit au séjour. Le travail de mes collègues députés de Mayotte, Estelle Youssouffa et Mansour Kamardine, a quant à lui donné lieu à l'adoption de plusieurs dispositions qui permettront à ce département de faire face à une immigration irrégulière sans pareille sur le territoire national. Je pense en particulier aux mesures relatives au droit du sol ou à la délivrance de certains titres de séjour. Je souhaite que nos débats en séance publique puissent prolonger leur travail. Mes chers collègues, je me réjouis que notre assemblée puisse – en principe – débattre des dispositions du projet de loi qui concernent les territoires ul...
Cette trentième loi sur l'immigration depuis 1980 n'est pas un projet de loi comme les autres. C'est d'abord celui du bilan catastrophique de la politique migratoire du Président de la République, ou plutôt de son absence de politique migratoire, qui laisse grandes ouvertes les portes de notre pays aux réseaux de passeurs, aux violeurs, aux voleurs et aux assassins ,…
...travail dignes aux forces de l'ordre, alors que les policiers de Calais s'entassent dans un commissariat obsolète et les gardés à vue dans des geôles vétustes. Le projet de loi que vous nous présentez demeure, s'il n'est pas rectifié dans les prochains jours, celui du mépris de mon territoire et des occasions manquées. Un constat clair doit être dressé : deux visions diamétralement opposées de l'immigration, celle de la majorité et la nôtre, s'affrontent. Pour vous, l'immigré doit faire le travail que les Français ne veulent plus faire, et tant pis s'il tire les salaires des métiers les moins qualifiés vers le bas et empêche l'amélioration des conditions de travail, en mettant en concurrence déloyale le clandestin malien et la mère de famille monoparentale de banlieue.
À votre immigration familiale sous-qualifiée et subie, nous préférons une immigration de travail, surqualifiée et choisie ! Vous voulez régulariser les clandestins qui ont travaillé huit mois en deux ans dans un métier en tension, non seulement ceux qui sont présents actuellement sur le territoire, mais également ceux qui ne sont pas encore présents en France.
Ce racisme d'atmosphère se manifeste dans les petites humiliations du quotidien – de discours stigmatisants en amalgames orduriers –, dans des violences symboliques qui deviennent physiques, nous l'avons vu encore récemment. Ce racisme d'atmosphère imprègne évidemment le débat sur l'immigration.
Assez naturellement, l'opinion publique surestime de 15 points le poids de l'immigration en France. On a fait des victimes qui fuient la guerre ou la misère des coupables, boucs émissaires faciles d'une France déclassée par des décennies de néolibéralisme, fracturée par les inégalités, minée par les injustices, désertée par les services publics et trop souvent impuissante face aux désordres du monde – notamment le péril climatique.
Notre point d'équilibre à nous n'est pas compatible avec votre texte. Notre exigence va vers une politique d'humanité, qui ne peut être équidistante d'aucune prétendue fermeté. Cette fameuse fermeté, parlons-en. En quarante ans et trente lois sur l'immigration, elle n'aura produit que deux effets : l'inflation des revenus des passeurs, qui indexent leurs tarifs sur les difficultés à franchir nos frontières, et la hausse terrifiante du nombre de morts en Méditerranée et dans les Alpes.
La lucidité, c'est sortir la comptabilité des étudiants étrangers des statistiques de l'immigration et reconnaître que, pour la plupart, ils repartent dans leur pays et y font rayonner la France, qu'ils réussissent mieux leurs études et rapportent 1,3 milliard d'euros chaque année à notre économie. Soyons fiers, pour notre influence, notre recherche et notre modèle universitaire, d'accueillir tous ces talents !
Nous ne voulons pas d'une énième loi sur l'immigration s'inscrivant dans une logique répressive et sécuritaire.
Surtout, nous ne voulons pas d'une loi qui tourne le dos à notre ambition d'accueil et d'hospitalité. L'immigration et l'hospitalité sont le fruit de notre histoire ; ils fondent aussi notre État de droit. Nous ne voulons pas d'une loi qui pointe un responsable, l'étranger, alors même que la fermeture des hôpitaux et le manque de professeurs dans nos écoles ne sont pas la conséquence de l'arrivée des étrangers, mais de vos choix politiques.
Le groupe LIOT tient à ce que notre assemblée examine et débatte du projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration, parce que notre pays le demande.
...ès aux droits au motif que les étrangers pourraient y accéder en masse dans ce territoire. Face à cette tragédie et aux limites de la dépense publique, des choix sont nécessaires, car aucun système ne peut tenir sans la contribution et l'adhésion de tous. Notre souveraineté est attaquée à Mayotte, et notre île menacée et déstabilisée par l'afflux migratoire. L'Assemblée nationale doit regarder l'immigration en face et débattre.
L'immigration est un sujet de préoccupation majeur pour nos concitoyens, trop souvent otage de l'affrontement entre deux outrances : d'une part, l'immigration zéro, ce mythe très souvent évoqué par l'extrême droite ;…
Chers collègues, en soutenant la motion de rejet préalable, vous rejetez toutes les mesures qui permettront demain une meilleure intégration des étrangers par le travail et par la langue. Les Français sauront que vous ne voulez pas discuter des mesures visant à lutter contre l'immigration clandestine, notamment en criminalisant les passeurs et en luttant contre les marchands de sommeil. Si vous votez pour cette motion,…
Elles sont indécentes, car quand on a votre bilan, c'est-à-dire 120 attaques au couteau par jour, un taux d'exécution des OQTF qui n'atteint pas même les 7 %, des subventions aux associations immigrationnistes qui frôlent le milliard d'euros, un total de 600 000 à 900 000 clandestins qui vivent sur notre sol, et plus de 400 000 étrangers légaux qui entrent en France chaque année,…
Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il refusé l'organisation d'un référendum sur l'immigration – dont Marine Le Pen défend le principe depuis des années – alors que 75 % des Français le réclament ?