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...à recruter 18 141 assistants d'éducation (AED). Pourquoi ce chiffre ? Actuellement, il y a un assistant d'éducation pour 100 élèves, c'est-à-dire, en gros, un assistant d'éducation pour quatre classes. Nous aimerions baisser ce nombre d'élèves à soixante-douze, c'est-à-dire un assistant d'éducation pour trois classes. Le but est d'améliorer l'encadrement des élèves pour lutter notamment contre le harcèlement et la déscolarisation.
Il vise à créer 2 000 postes d'AED car, contrairement à ce que vous venez d'affirmer, monsieur le ministre, vous supprimez 1 000 équivalents temps plein travaillé (ETPT) dans le budget pour 2024. Cette décision me paraît particulièrement coupable à deux titres. D'abord, vous avez fait, à raison, monsieur le ministre, de la lutte contre le harcèlement scolaire votre priorité. Cette lutte nécessite des moyens humains : des CPE, des médecins, infirmières et psychologues scolaires, mais aussi des AED, dont la proximité avec les élèves leur permet de jouer un rôle décisif, en particulier dans la libération de la parole. Plus grave : souvent, les AED surveillent les entrées et sorties des établissements. En supprimant plus de 1 000 postes d'AED c...
…vous choisissez donc d'affaiblir la sécurité des établissements, pourtant primordiale, comme nous l'a tragiquement appris l'assassinat de Dominique Bernard, il y a trois semaines. Pour ma part, je crois au contraire que la lutte contre le harcèlement scolaire et la sécurisation des établissements nécessite davantage de moyens humains. Cet amendement vous donne l'occasion de les augmenter, et j'espère que vous appellerez à le voter.
Il a également trait aux infirmières scolaires, qui jouent dans les établissements un rôle essentiel. À l'heure où nous allons de nouveau, et c'est tant mieux, beaucoup parler du harcèlement scolaire, où nous nous interrogeons au sujet du bien-être des jeunes, dont les angoisses vont croissant depuis la crise sanitaire, la présence des infirmières est fondamentale : je n'ai d'ailleurs entendu ni M. le ministre ni aucun de vous, collègues macronistes, nier cette réalité. Nous nous accordons même à trouver leur nombre insuffisant : elles sont 8 000, il en faudrait 23 000, selon les syn...
Les infirmiers – et surtout infirmières – scolaires jouent par leur présence et leur lien avec les élèves un rôle essentiel dans la pacification des relations à l'école et dans la question du harcèlement scolaire. M. Balanant n'est pas là pour défendre son amendement mais j'espère que nous aurons l'occasion de défendre un amendement similaire par la suite. Les infirmières sont les confidentes et les premières à recueillir la parole des élèves. Elles aimeraient pouvoir le faire davantage. Malheureusement, du fait des problèmes de répartition territoriale ou de leur emploi du temps qui les oblige à...
Je vais aller dans le même sens que mes collègues et voter, comme les députés de mon groupe, en faveur de ces amendements. Le rôle des infirmières scolaires comme de tous les personnels médicaux est plus que jamais fondamental, face aux enjeux de santé mentale de nos jeunes qui connaissent davantage de difficultés, notamment avec le harcèlement ou la radicalisation. Les infirmières font de la prévention santé et assurent le suivi de tous nos jeunes, elles sont leurs interlocutrices pour les petits bobos comme dans les moments où ils ont besoin de s'épancher et de se confier.
...eux-ci émettent trois vœux et, au mois de septembre, ils voient que leur chef d'établissement a tout refusé au motif qu'il faut assurer la continuité de service. On doit trouver des solutions. C'est très sérieux parce que la formation continue amène aussi des enseignants spécialistes d'une discipline à s'ouvrir notamment sur la pédagogie, sur la psychologie de l'enfant, sur le décrochage, sur le harcèlement scolaire. Commençons par abonder les crédits en question et, surtout, réfléchissons à une meilleure formation continue de nos enseignants.
Cet amendement a été proposé par mon collègue Erwan Balanant au nom de tout le groupe Démocrate. Nous y tenons particulièrement et je suis heureuse que l'heure nous permette de le défendre. Dans la continuité de la loi du 2 mars 2022, vous avez souhaité renforcer l'arsenal de la puissance publique dans la lutte contre le harcèlement, dont vous avez fait l'une de vos priorités, ce dont nous nous réjouissons. Vous avez ainsi annoncé la mise en place de brigades anti-harcèlement au sein des académies. Ces brigades, en lien avec les équipes judiciaires et les forces de l'ordre, auront pour principal objectif d'aider les équipes pédagogiques à élaborer des plans de prévention et des protocoles d'action en cas de harcèlement scola...
Je l'ai indiqué tout à l'heure, monsieur le ministre : nous avons été assez surpris, en commission puis ici, dans l'hémicycle, de voir que dans le budget que vous nous proposiez pour 2024, il n'y avait rien contre le harcèlement scolaire, dont vous avez pourtant fait une priorité dès votre nomination. C'est incompréhensible et c'est même un enjeu de sincérité politique, pas seulement budgétaire ! C'est bien de faire des annonces, mais on cherche quels sont les moyens qui permettront de mener ces politiques auxquelles nous souscrivons tous. Ce soir, nous sommes très heureux de voir que vous proposez de mettre des moyens ...
Elle gâche un peu, il faut le dire, l'engagement qui doit être le nôtre sur cette question du harcèlement scolaire.
...dement II-AC24 vise à recruter 18 141 assistants d'éducation (AED). Alors que nous comptons aujourd'hui un AED pour près de 100 élèves, nous proposons de prévoir un AED pour 72 élèves. Nous sommes convaincus que l'élève doit être mieux accompagné, mieux suivi, mieux encadré. C'est seulement grâce à cette présence humaine que nous parviendrons à lutter contre les fléaux de la déscolarisation et du harcèlement et que nous apaiserons le climat scolaire. L'amendement II-AC25 vise à recruter 7 517 conseillers principaux d'éducation (CPE). Les CPE sont essentiels au bien-être de l'élève, surtout dans les interclasses et à la pause méridienne. Alors que nous comptons aujourd'hui un CPE pour 500 élèves, nous proposons de prévoir un CPE pour 300 élèves.
...e le budget 2023 prévoyait 55 171 équivalents temps plein travaillé (ETPT), le PLF pour 2024 n'en prévoit plus que 54 059. Par leur fonction, ce sont pourtant des personnels indispensables aux élèves. Ce sont souvent des étudiants, qui entretiennent une relation particulière avec les élèves. Ils participent de la qualité du climat scolaire et sont en première ligne pour détecter les phénomènes de harcèlement scolaire, sujet sur lequel nous partageons la priorité gouvernementale. Celle-ci doit se traduire par des moyens humains.
... dans cette commission dans laquelle je viens tous les ans pour défendre le même amendement. Mon amendement II-AC191 porte sur la médecine scolaire, qui est en grande difficulté, pour des raisons financières mais aussi par manque d'attractivité du métier. C'est d'autant plus dommageable qu'elle représente un axe efficace pour traiter les questions du climat scolaire, du bien vivre ensemble et du harcèlement scolaire. Les infirmières peuvent ainsi jouer un rôle important dans le suivi des cas de harcèlement.
Nous répondrons favorablement à l'amendement de Mme Keloua Hachi et nous partageons les préoccupations de tous les intervenants, notamment celles de M. Balanant pour qui la mise en œuvre de politiques de prévention et de détection du harcèlement et de la maltraitance est capitale. Cet amendement II-AC37, qui représente une dépense supplémentaire de plus de 29 millions d'euros, satisfait largement les autres amendements dont nous demandons le retrait. Avis favorable.
Nous sommes favorables à la hausse des moyens de la médecine scolaire qui joue un rôle important contre le harcèlement mais aussi dans la période anxiogène que nous traversons. Le groupe Renaissance soutient l'amendement de notre collègue Keloua Hachi qui est mieux-disant, avec environ 30 millions d'euros, que les amendements suivants.
L'amendement II-AC178 vise également à augmenter le nombre de psychologues scolaires. On n'a jamais autant parlé de mal-être, de harcèlement, de violence à l'école. Nous avons besoin de ces psychologues. Ma proposition équivaut au recrutement de deux psychologues scolaires supplémentaires par académie.
Au sein de l'Éducation nationale, les psychologues sont des « couteaux suisses » qui doivent accompagner les élèves dans leur orientation mais aussi les équipes éducatives et les élèves en détresse psychologique, parfois pour des raisons liées au harcèlement scolaire, ainsi que les familles dans les situations de violences intrafamiliales. Ce sont des piliers essentiels du climat scolaire. Comme les infirmières et les assistantes sociales, ils sont trop souvent en sous-effectifs. J'entends l'argument des rapporteurs qui disent que ce n'est pas la bonne méthode. Que proposez-vous pour passer à l'action et sortir de cette situation ?
...tre les élèves et en les obligeant à porter les mêmes vêtements, indépendamment de leur situation financière. Il les soustrait également à la pression exercée par les marques et les tendances de la mode. Enfin, il favorise un sentiment d'appartenance à une communauté scolaire et permet aux élèves de se sentir davantage liés à leur école et à leurs camarades de classe, ce qui réduit les risques de harcèlement scolaire. En éliminant les distractions liées à la mode, les élèves peuvent se concentrer davantage sur leur travail scolaire et sur l'apprentissage en classe. Cela peut améliorer les performances académiques. Il s'agit de donner au ministre les moyens de mener à bien les expérimentations qu'il souhaite engager.
... cas de Troyes, qui est revenu en arrière. J'ai lu attentivement les objectifs fixés par ces différents amendements. Je vous invite, monsieur Chudeau, à vous intéresser aux pays qui ont mis en place l'uniforme. Vous constaterez qu'aucun des objectifs que vous fixez n'est satisfait. L'uniforme ne permet pas de lutter contre la pauvreté ni contre l'homogénéisation de la pensée, les violences ou le harcèlement. Si vous vous intéressiez vraiment à ce que vous défendez, vous auriez voté tous les amendements sur la gratuité de l'enseignement public que nous avons proposés.
...sécuriser et réguler l'espace numérique qui visait à interdire le visionnage de la pornographie par les mineurs. Notre groupe a souligné l'importance de renforcer le volet éducatif et de ne pas s'en tenir au volet répressif. La notion de consentement et d'intimité peut se comprendre dès le plus jeune âge. Cette éducation permet de lutter contre l'inceste mais aussi contre les différents types de harcèlement moral, qui sont souvent sexistes et homophobes.