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La crise sanitaire a prouvé qu'il était crucial d'identifier rapidement les personnes âgées et les personnes handicapées les plus isolées et de renforcer, à cette fin, le maillage entre les professionnels de santé et les élus. Il s'agit, par conséquent, d'autoriser les maires à partager les données dont ils disposent, en particulier celles recueillies dans le cadre du plan national canicule.
De nombreux témoignages sur les réseaux et sur le terrain nous renseignent sur l'état de l'école inclusive en France. À l'instant, nous avons entendu la secrétaire générale du Snes-FSU, un membre du collectif Parents du 94, elle-même mère d'un enfant en situation de handicap, et le Défenseur des enfants. Combien de parents dénoncent le manque cruel d'AESH ou le fait que les heures de prise en charge de leur enfant soient revues à la baisse malgré des préconisations de la MDPH ? Combien sont-ils à se sentir seuls face à des institutions qui sont bien trop souvent muettes ? Par manque d'AESH, par manque de places dans des instituts médico-sociaux, par manque de format...
Votre objectif est satisfait puisque les données figurant dans le registre communal sont déjà connues des établissements et services sociaux et médico-sociaux qui accompagnent les personnes âgées et en situation de handicap. Elles sont notamment renseignées dans les systèmes d'information pour la gestion de l'APA et celui des maisons départementales des personnes handicapées. D'autre part, l'acception large de l'expression « services sanitaires et sociaux », retenue dans le code, et l'insertion en amont de l'adverbe « notamment », risquent d'ouvrir la possibilité d'utiliser ces données à d'autres acteurs qui concou...
...ehors des heures de classe, leur emploi devrait être assimilé à un temps plein, et donc rémunéré comme tel. Par ailleurs, nous devons mieux former les AESH, notamment en renforçant la formation continue et en prévoyant des formations en dehors des heures consacrées à l'accompagnement des enfants. Proposer des formations communes aux AESH et à d'autres intervenants entourant l'enfant souffrant de handicap permettrait de renforcer la cohésion entre les différents intervenants, de décloisonner les métiers et d'encourager l'interaction et l'échange. C'est en valorisant le quotidien des AESH, collectivement et en responsabilité, que l'inclusion des enfants souffrant d'un handicap deviendra une normalité, même si c'est un terme que je répugne à utiliser. Ensemble, nous devons soutenir un véritable proj...
La semaine dernière, j'ai reçu, avec d'autres députés, le collectif Une école inclusive pour tous, né dans ma circonscription et composé de parents d'élèves en situation de handicap. Ces derniers nous ont remis un cahier de doléances et leur constat était sans appel : selon eux, le manque criant d'AESH est le nœud du problème de l'inclusion dans l'école publique. Dans votre propos liminaire, monsieur le ministre, vous avez suggéré que l'aide humaine n'est pas la seule bonne réponse aux problèmes d'inclusion : nous pensons, bien au contraire, que l'aide humaine est la premiè...
… formation de niveau bac, du type bac pro petite enfance : autant de pistes d'amélioration des conditions d'emploi des AESH. En outre, avec seulement 130 000 AESH pour 430 000 élèves en situation de handicap, garantir aux AESH d'effectuer tout leur service au sein d'un seul établissement n'est pas possible, et votre proposition de créer 4 000 nouveaux postes d'AESH par an est absolument insuffisante. Monsieur le ministre, que pensez-vous de ces propositions ?
Monsieur le ministre, vous évoquiez à l'instant même l'objet de ma question. Si l'on ne peut en rester à un point de vue quantitatif, d'après un recensement effectué par le collectif Parents du 94, un tiers des enfants porteurs de handicap ne sont accueillis dans aucune structure dans le Val-de-Marne ! S'il ne s'agit pas de prévoir un ou une AESH pour chaque enfant ayant des besoins particuliers, il faut incontestablement augmenter le nombre de personnels, pour répondre au déni actuel des droits des enfants et des familles concernés. Or nous ne pouvons que constater que le déploiement des Pial dans les territoires, bien loin d'amé...
Si l'accueil des élèves handicapés a évolué depuis 2005, comme vous, monsieur le ministre, nous connaissons bien ses limites et les difficultés rencontrées par les élèves, leurs parents, les enseignants et les AESH. La transformation de l'école que vous avez évoquée doit se poursuivre. Certaines situations doivent être évitées – je reprendrai rapidement les deux exemples que je citais tout à l'heure et que m'ont rapportés les p...
Depuis trois ans, notre majorité travaille à inclure les enfants en situation de handicap au sein de l'école ordinaire. Durant vos différentes interventions, vous avez mis en avant les progrès majeurs fournis concernant les AESH : toutefois leurs contrats restent précaires, notamment parce qu'ils sont le plus souvent à temps partiel. En outre, le manque de reconnaissance dont souffre ce métier le rend peu attractif et explique la pénurie de ces professionnels. Dans quelques semaines a...
Les conférences, les tables rondes, les déclarations du Président de la République et du Gouvernement ne masqueront pas, malheureusement, les dures réalités que connaissent les personnes en situation de handicap et leur famille. Des milliers d'enfants se heurtent à la rigidité des règlements, au défaut de formation du personnel éducatif et au manque d'accompagnants dans l'éducation nationale. Ils s'en trouvent obligés d'abandonner leurs études : c'est un arrache-cœur pour eux comme pour leurs proches, monsieur le ministre. Faute de décisions idoines et d'une vraie politique dans ce domaine, des milliers ...
Que pensez-vous, monsieur le ministre, du fait d'en arriver à devoir déposer un recours auprès du tribunal administratif pour qu'un enfant en situation de handicap accède à l'école ? C'est souvent la réponse que l'éducation nationale apporte à leur famille. Pouvez-vous nous préciser combien de recours ont ainsi été déposés pour non-respect du droit à l'éducation ? Je discute souvent avec des familles d'élèves en situation de handicap. Comme elles, j'ai du mal à voir vers quel modèle nous nous dirigeons – pour autant que nous nous dirigions quelque part, si...
...mier concerne la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux dont sont victimes 150 000 patients par an. Un Français sur cinq en fera un durant sa vie : sur les 577 députés que nous sommes, cela fait 115. Le 24 février, par arrêté, vous avez déremboursé la sonde qui permet d'extraire le caillot et, par là même, déremboursé une prise en charge rapide permettant d'éviter les séquelles et le handicap. Le deuxième sujet concerne la prise en charge des chimiothérapies. Là encore, vous avez décidé de dérembourser les molécules de chimiothérapie employées en hôpital de jour sous réserve qu'elles représentent 30 % du forfait. Cette mesure affectera 450 000 patients par an, sur les 4 millions de nos concitoyens malheureusement atteints d'un cancer. Je veux mettre fin à cette insincérité et à cette...
Ma question s'adresse à M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées. Le vendredi 17 mars 2023 a eu lieu la première journée nationale des aides à domicile. Elle a été l'occasion de rappeler le rôle essentiel de ces professionnels,…
…qui sont le maillon crucial de la vie quotidienne des personnes en perte d'autonomie, qu'elles soient en situation de handicap, malades ou âgées. Ils accompagnent leur quotidien et leur permettent notamment de rester dans leur propre foyer afin de vieillir à domicile, comme le souhaitent plus de 85 % des Français. J'en profite pour remercier les conseils départementaux et les organisations qui ont célébré cette première journée nationale aux côtés de nombreuses aides à domicile. Avant d'être élue, j'ai travaillé dans le...
...as faire comme si nous ne savions pas et nous étonner si le 39 19 annonce une hausse des appels. Nous avons la responsabilité de prévoir des mesures afin de prévenir efficacement les violences. Cela passe notamment par la formation des 45 000 bénévoles pour accompagner au mieux d'éventuelles victimes. En outre, la formation doit inclure l'accueil et l'accompagnement des personnes en situation de handicap car plus de 350 000 visiteurs en situation de handicap sont attendus. Il faut faire de ces Jeux un modèle d'inclusivité, afin qu'ils n'aient pas de paralympique que le nom. Mais cela ne pourra se faire sans la prise en compte des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap. Nous proposons donc que les bénévoles disposent d'une formation à l'accueil des personnes en situation de han...
Vous plaidez pour une double formation, au handicap et aux violences sexistes et sexuelles, pour les volontaires recrutés au sein de la polyclinique. Les enjeux sont très importants, vous avez raison. J'aurai d'ailleurs l'occasion de revenir sur les deux sujets ultérieurement. Pour des raisons évidentes, l'accueil des personnes en situation de handicap est au cœur de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. S'agissant de la polycliniq...
...es aux femmes – qui incluent les violences sexistes et sexuelles, les VSS – une priorité du quinquennat, à nouveau. Il est donc grand temps de former tout le monde d'une manière ou d'une autre. Si les volontaires peuvent l'être, cela fera toujours quelques personnes de plus qui comprendront ce que sont les violences sexistes et sexuelles. Comme pour l'accompagnement des personnes en situation de handicap, il est grand temps que nous avancions collectivement, que tout le monde prenne en compte ces questions à tous les niveaux, et chaque petit pas sera le bienvenu.
L'ambition était affichée de faire des Jeux de Paris des JOP vraiment inclusifs. Sachant que 350 000 spectateurs en situation de handicap vont venir du monde entier, il convient de prévoir leurs conditions d'accueil et de participation. À défaut d'une formation de tous les volontaires à l'accueil des personnes en situation de handicap, on pourrait créer un groupe de référents handicaps. Ces derniers seraient identifiés comme personnes-ressources pour l'ensemble des personnels des Jeux olympiques de Paris et présents dans chaque li...
Il s'agit de rendre les Jeux olympiques et paralympiques accessibles à tous. Cet amendement propose donc la création d'un groupe de référents handicap qui seront présents dans chaque lieu accueillant une manifestation. Ces personnes rempliraient plusieurs fonctions, comme véhiculer les bonnes pratiques auprès des bénévoles et des professionnels et favoriser l'accès des spectateurs aux installations sportives ou en lien avec les Jeux olympiques.
Ils sont satisfaits en pratique. C'est bien l'intention de Paris 2024 de nommer des référents handicap ; toutefois, ces derniers auraient davantage vocation à intervenir sur les sites de compétition, où ils seront les plus utiles, que dans la polyclinique. Comme je l'ai expliqué tout à l'heure, en raison de la spécialité des professionnels qui y exerceront, il y aura déjà dans la polyclinique une sensibilisation importante aux problématiques liées au handicap, puisque nombre d'entre eux côtoient q...