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Interventions sur "guerre"

387 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je vous prie de m'excuser ! Chers collègues du Rassemblement national, la Russie, malgré son habileté dans la guerre de propagande, souffre des sanctions. Je rejoins les propos de M. Thiériot : dire que cette guerre ne nous concerne pas et que nous n'avons pas à faire un effort de vaillance – j'aime beaucoup ce mot du président Bourlanges – est une erreur et une injustice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...ion que vous avez faite à la fin de votre intervention peut être reprise par tous. Pour reprendre vos mots, monsieur Lecoq, on n'écrira bien la paix que si l'on commence par bien décrire ce conflit entre nations d'Europe. De fait, le territoire européen, si belligène, compte de très nombreuses nations. Chacune doit-elle rester chez soi, en comptant que tout ira bien, alors que c'est ainsi que la guerre éclate tous les trente ans depuis des siècles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Ou faut-il adopter la manière moscovite, en décidant qu'il vaut mieux que tous parlent russe et que le chef soit russe ? Ne faut-il pas plutôt régler les conflits patiemment, comme nous essayons de le faire depuis la sortie de la seconde guerre mondiale et comme les Polonais et les Lituaniens avaient commencé de le faire plusieurs siècles avant nous, en instaurant la République des deux nations ? Nous pourrions appeler l'Union européenne la République des vingt-sept nations ; nous en serions grandis. Comprenons bien que les événements en Ukraine posent le problème du règlement des différends entre nations en Europe, qui n'a jamais été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran, président :

... l'École navale, vous avez rappelé aux nouveaux élèves qu'ils entraient « dans une marine qui va probablement connaître le feu à la mer », et qu'ils devaient s'y préparer. Alors que, dans les dernières décennies, la mer a principalement été perçue comme un espace de circulation et d'échanges, elle est clairement redevenue un espace de compétition et de confrontation entre puissances, où la guerre n'est plus exclue. S'y jouent des luttes pour l'exploitation des ressources naturelles, tel le gaz en Méditerranée, ou des stratégies de conquête territoriale, comme en mer de Chine. Dans la guerre en Ukraine, elle représente un front essentiel de la lutte pour le contrôle de la mer Noire. Partout dans le monde, la mer aiguise les appétits et redevient un lieu de conflit. L'effort de réarmement n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...vez jamais caché à la représentation nationale les trous capacitaires que nous devons compenser et avec lesquels nous devrons composer. La situation n'est pas rose. Le programme de remplacement des ATL 2 est ensablé et le partenaire allemand est pour le moins incertain. Les bâtiments ravitailleurs de forces commencent à arriver, mais ce programme s'étend, en théorie, jusqu'en 2029. En matière de guerre des mines, les capacités sont également en vue, mais les besoins sont importants et les premiers drones ne devraient être opérationnels qu'en 2024. S'agissant des munitions, vous avez évoqué les arbitrages à faire en comparant le prix d'un Aster à celui d'un laser de puissance. Le rapport budgétaire de 2021 soulignait justement le manque d'Aster, de missiles de croisière navals (MdCN) et de MM40....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...n en matière de stratégie navale ? La convention de Montreux nous interdit de faire passer des sous-marins en mer Noire, et il nous est donc difficile d'envoyer certains capteurs, mais peut-on dire que ce serait bien un missile Neptune tiré depuis la terre qui a coulé le croiseur Moskva ? Face aux menaces, le Président de la République a fort justement employé l'expression d'« économie de guerre ». Que peut attendre la marine de cette économie de guerre ? Où se trouve le juste équilibre entre la masse et la technologie ? Le soutien apporté aux nouvelles technologies est une excellente chose, mais il ne faudrait pas qu'il aboutisse à réduire le nombre de coques permettant de tenir le contrat opérationnel. On a vu, au cours de l'exercice Polaris, que certains bateaux allaient en mer sans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Au fil des auditions, nous prenons conscience du caractère global de la crise et de notre vulnérabilité. La guerre en Ukraine marque un tournant dans la période de paix à laquelle nous étions accoutumés. Selon la DGA, nos installations militaires sont potentiellement scrutées par des forces étrangères, en particulier avec des drones qui connaissent une montée en puissance. Dans le Finistère, la base sous-marine de l'île Longue, qui abrite les quatre sous-marins lanceurs d'engins français, aurait fait l'objet ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Quelles conclusions tirer du retour d'expérience de la guerre en Ukraine au regard des besoins capacitaires, de la doctrine, voire d'inflexion de la LPM ? Que signifie, pour la marine, l'économie de guerre ? La marine américaine investit massivement dans les drones océaniques, qui sont l'équivalent de SNA ou de SNLE dronisés – un bâtiment de 48 mètres vient d'être lancé et testé. La France a-t-elle vocation à développer ces drones océaniques ? À quel rythm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...ents. Cette audition sera certainement l'occasion pour vous, Monsieur le Délégué général, de faire le bilan de l'action de la DGA durant votre mandat pour l'ensemble de ses aspects. Nous serons également ravis de vous entendre sur les principaux enjeux à venir pour la DGA, ses possibles évolutions au regard du retour en Europe des conflits de haute intensité et son adaptation à une « économie de guerre », pour reprendre l'expression du Président de la République lors du salon Eurosatory, il y a quelques semaines. Dans le cadre de la réévaluation de la loi de programmation militaire (LPM) annoncée par le Président de la République, quelles leçons la DGA tire-t-elle du conflit en Ukraine ? Faut-il revoir l'équilibre entre technologie et masse ? Quel axe de développement capacitaire préconisez-vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Monsieur le Délégué général, la guerre qui frappe aux portes de l'Europe un pays potentiellement membre de l'Union européenne rappelle combien il est nécessaire d'être préparé. Comme ses partenaires européens, la France soutient l'Ukraine en lui assurant des livraisons d'armes, lesquelles ont cependant montré les limites de stocks de munitions et d'équipements dans notre pays et chez nos partenaires européens. En outre, comme nos coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

Alors que les belligérants du conflit en Ukraine et les États européens se préparent à un conflit long, que l'OTAN et ses membres ont annoncé le déploiement de moyens militaires nouveaux aux frontières de l'Union, que les États-Unis ont annoncé l'envoi de 300 000 soldats sur le vieux continent, le retour de la guerre sur le sol européen est en train de transformer le cadre géostratégique que nous connaissions. Ce conflit de haute intensité, nous n'y sommes pas préparés, même si la LPM a contribué à préserver notre modèle d'armée complet. L'augmentation du budget de la défense prévue par la programmation de 2023 à 2025 devrait être tenue, mais suffira-t-elle ? Avons-nous pris la mesure de l'ampleur des défis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Vous avez repris l'expression d'économie de guerre, utilisée par le Président de la République, pour valider notre capacité à soutenir un effort de guerre dans la durée. Je ne crois pas que nous soyons en guerre. Nous devons soutenir notre défense nationale, comme le prévoit notre LPM, qui avait un peu anticipé, même si la donne a changé. Face à cette donne d'une guerre de haute intensité à nos portes, quelles sont vos recommandations et vos att...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLysiane Métayer :

Monsieur le Délégué général, dans le contexte de guerre en Ukraine, de lutte antiterroriste, de défense de nos intérêts dans le monde, notamment dans la zone indopacifique, nous devons élargir le format de la marine nationale, en particulier le nombre de frégates de premier rang de type de défense et d'armement. La LPM prévoit quinze frégates. Il me semblerait opportun de passer à au moins dix-huit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Chenevard :

Les peuples, dit-on, n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts. L'exigence de souveraineté est encore plus fondamentale dans un contexte de guerre en Europe que nous avions peut-être un peu oubliée. Rappelons-nous ce que certains disaient dans les années 1990, et du fait que depuis 2017, les crédits du budget de la défense ne servent plus de variable d'ajustement. On consomme beaucoup – tant mieux ! – et on investit beaucoup – tant mieux ! – pour assurer notre défense et fournir à nos armées les équipements nécessaires. Quelle est notre cap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...t à notre défense globale et en contribuant à renforcer l'esprit de défense de toute la nation, enfin en développant les relations interparlementaires au service de la paix et des intérêts de notre pays partout dans le monde. Vous prenez vos fonctions dans un contexte géostratégique particulièrement complexe. Pour citer le Président de la République, avec l'agression russe contre l'Ukraine, la « guerre de haute intensité s'est engouffrée sur le sol européen » ; les relations internationales ont renoué avec les rapports de force ; les tensions se multiplient partout, au Sahel comme en Afrique, au Moyen-Orient, en Afghanistan, dans la zone indo-pacifique ou en Méditerranée orientale, et de nouvelles causes et formes de conflictualité se développent. L'engagement de nos soldats, marins et aviateur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...penser les réductions successives du format de nos armées, qui ont conduit à la suppression de 60 000 emplois au cours de la dernière décennie. Il conviendra aussi de rénover et de renouveler notre matériel. Les 3 milliards d'euros que vous nous promettez pour 2023, qui porteraient le budget à 44 milliards, suivent à la lettre la trajectoire fixée en 2018, ni plus, ni moins. Mais, entretemps, la guerre en Ukraine et l'inflation, qui devrait atteindre 8 % cette année, sont passées par là et nous montrent que ce budget, qui pouvait être présenté hier comme volontaire, est aujourd'hui obsolète et insuffisant. Face à tant d'incertitudes, il est urgent, Monsieur le ministre, de revoir à la hausse le budget de nos armées pour les trois années qui viennent. En effet, dans ce domaine comme dans bien d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...opérations extérieures. Aujourd'hui encore, alors que nos armées doivent se retirer du Mali dans des conditions délicates, en raison de l'entêtement à y demeurer sans discussion ni stratégie, aucun débat stratégique n'est à l'ordre du jour. Le dernier Livre blanc date de 2013. Le seul débat de la législature précédente avait d'ailleurs eu lieu à l'initiative du groupe La France insoumise. Avec la guerre en Ukraine, il est plus que jamais déterminant que nous ayons un véritable débat stratégique sur les moyens de l'indépendance de la France au service de la paix. Allez-vous, comme il y a cinq ans, décider seuls, sans Livre blanc ni réel débat avec le Parlement ? Monsieur le ministre, vous faites partie d'un gouvernement dont les membres ayant soutenu les positions de la Manif pour tous sont légi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...tières premières, notamment des stocks qui ont été consacrés à l'Ukraine ? Dans le rapport sur la préparation à la haute intensité que nous avons présenté en début d'année, Patricia Mirallès et moi-même avons conclu que, malgré ces marches, il manquerait probablement, à l'horizon 2030, entre 20 et 40 milliards si l'on veut respecter le modèle d'armée complet. La BITD et la notion d'« économie de guerre » sont des préoccupations majeures, que nous avons évoquées dans le rapport précité et dans des missions que j'avais menées précédemment. Il nous faut une BITD résiliente, capable de répondre aux besoins. À cette fin, quelle méthode comptez-vous employer pour avoir une BITD aussi efficace que possible – je pense aux 4 000 entreprises et aux 200 000 emplois concernés ? Qui doit assurer le pilotage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

Monsieur le ministre, vous entrez dans vos fonctions alors que la guerre de haute intensité ravage un État désormais candidat à l'entrée dans l'Union européenne. Cette situation force chaque État membre à définir les limites de son engagement – même s'il n'est qu'indirect – dans le conflit. Je souhaite vous interroger sur la stratégie de notre pays dans la conduite de nos opérations extérieures. Avec Harmattan, Serval, Sangaris, Barkhane, Chammal et désormais Aigle, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Compte tenu de la gravité de la situation, de la guerre, de la menace terroriste, il me semble important d'éviter toute posture politicienne dans nos interventions. J'en prends l'engagement ici même. Mais nous devons aussi nous dire, en toute franchise, les choses ; le Parlement doit être associé aux choix que fait la France dans le but de construire la paix et la coopération entre les nations et les peuples, en Europe, en Afrique et dans la zone indo...