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... Comment comptez-vous rendre ce projet plus attractif, plus patriote, capable d'apprendre l'amour de la nation à nos jeunes ? Dans les programmes, il est beaucoup question d'écologie. Vous avez raison de dire que ce n'est pas une colonie de vacances, car c'est une classe verte, et l'on s'interroge sur l'intérêt des modules. Quant aux encadrants, je ne doute pas de leur bonne volonté, mais de leur formation. Ils ont souvent le même âge que ceux qu'ils éduquent. Entendez-vous vraiment rendre le SNU plus ambitieux, plus sérieux, plus robuste ou bien le maintenir en état de projet verbeux ?
... républicain nécessaire. Le SNU répond en partie à ces besoins. Comme tout système en cours de création, il est perfectible. Dans les quartiers prioritaires de la ville, les difficultés rencontrées pour toucher ces publics révèlent un défaut de communication. De plus, le foisonnement des dispositifs ne nuit-il pas à l'attractivité du SNU ? Le taux de désistement de 20 % signifie peut-être que les formations ou les formules proposées sont perfectibles. Quels dispositifs améliorer ?
...é du SNU auprès de certains publics. La plupart de nos étudiants ne le connaissent pas alors qu'ils ont soif d'engagement et besoin de repères. Certains de mes étudiants, trop peu, à mon sens, sont déjà engagés dans la réserve, dans la gendarmerie ou comme sapeurs-pompiers volontaires. Ils peuvent obtenir un statut spécifique auprès de l'université, valoriser leur engagement dans leur parcours de formation en donnant de la visibilité aux compétences acquises. Est-il envisageable de créer, à l'entrée du cycle de licence, un parcours SNU adapté à ce public désireux de s'investir dans la vie de la nation et n'ayant pas effectué les deux premières phases du SNU ?
Cette formation a vocation à permettre à tout jeune citoyen de participer à un moment de cohésion et d'union nationale. Or le rapport de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire de juillet 2022 souligne la difficulté de recrutement et le manque de formation d'une partie des encadrants. Une formation en matière de handicap est-elle prévue pour les animateurs ? Par ailleurs, la modification d...
...i justifient que l'article soit maintenu en l'état. Je suis d'accord avec vous, monsieur Serva : il y a bien des facteurs qui expliquent les difficultés de recrutement. Il serait excessif et même absurde de penser que l'assurance chômage en est le seul responsable, mais il serait tout aussi absurde de penser qu'elle ne joue aucun rôle. Les études dont nous disposons, tout comme les remontées d'informations que nous avons du terrain, notamment de la part de collègues parlementaires, accréditent le fait que ces règles jouent un rôle dans le retour à l'emploi et dans les difficultés des entreprises à trouver des candidats. Enfin, il est erroné d'affirmer, comme le fait M. Delaporte, que la réforme de 2019 est la première depuis 1971 à avoir été menée contre l'avis des partenaires sociaux. Il est déj...
C'est nécessaire. Je vous invite à lire le considérant 7 de l'avis du Conseil d'État. Le délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) nous l'a d'ailleurs confirmé lorsque nous l'avons auditionné en amont de l'examen du projet de loi.
...écarisation des chômeurs les conduirait mathématiquement à accepter les emplois non pourvus, quelles que soient leur qualification ou leurs contraintes géographiques, est faux. En Auvergne-Rhône-Alpes, 55 % des demandeurs d'emploi ne veulent pas faire plus de 30 kilomètres pour se rendre au travail. Le groupe Écologiste - NUPES préconise, pour atteindre le plein emploi, une véritable politique de formation des personnes sans emploi et une amélioration des conditions de travail et de rémunération, en particulier dans les secteurs où il y a pénurie de main-d'œuvre. Nous souhaitons que les règles actuelles soient prorogées jusqu'au 31 décembre 2023.
...fois sur la prolongation des règles en vigueur et sur l'introduction de règles nouvelles. La modulation des règles figurait dans le programme présidentiel et a bien reçu un mandat politique. Je pense, comme vous, qu'il faut articuler les différents facteurs qui jouent dans le plein emploi. Il n'est pas inutile de rappeler que 15 milliards d'euros ont été engagés ces cinq dernières années pour la formation des demandeurs d'emploi et des jeunes non qualifiés au travers du plan d'investissement dans les compétences. La possibilité que le durcissement des règles conduise des personnes à prendre des emplois de moindre qualité doit légitimement nous préoccuper. Des études, réalisées dans d'autres pays, montrent que la réduction de la durée d'indemnisation, par exemple, peut mener les demandeurs d'emplo...
Si nous voulons avancer, nous devons sortir de nos postures. Vous n'êtes pas plus proches que nous des chômeurs, chers collègues de la NUPES. Je me suis occupé pendant des années d'un bassin d'emploi : on a essayé de mettre en place des parcours d'insertion, de résoudre les problèmes de mobilité, de formation, de VAE... Il faut cesser les caricatures. Même si le taux de chômage a baissé, notre nombre de chômeurs de longue durée est l'un des plus élevés d'Europe et il reste beaucoup à faire pour augmenter le taux d'emploi des seniors. « Contre le chômage, on a tout essayé » avait déclaré François Mitterrand ; eh bien, non ! Nous allons montrer qu'on peut emprunter d'autres voies.
Mon amendement demande que le Gouvernement produise un rapport complet sur les conséquences de la dernière réforme de l'assurance chômage, toujours en vigueur, sur les privés d'emploi, indiquant notamment le taux de retour à l'emploi, la nature des emplois pourvus, le taux de l'accès à une formation, la nature et les sources de financement des formations entreprises, et l'évolution du niveau de vie des privés d'emploi. Pour prendre des mesures, nous avons besoin de connaître précisément l'état des lieux et les effets de la dernière réforme. Vous avez bien compris nos craintes à l'égard de la réforme que vous proposez. Peut-être aura-t-elle même des effets sur les chiffres du chômage, qui po...
Par cet amendement, il s'agit de limiter les conséquences de votre action en empêchant que les décisions qui seront prises si vous obtenez les pouvoirs que nous contestons puissent diminuer le montant et la durée de perception des allocations chômage. Tout d'abord, cette durée de perception permet l'accès à des parcours de formation à long terme, qui donnent une capacité à se réaiguiller et à prendre des décisions quant à son parcours. Deuxièmement, le montant de l'allocation est l'une des conditions mêmes de la capacité des demandeuses et demandeurs d'emploi à rechercher une activité professionnelle, ne serait-ce que pour pouvoir faire le plein ou payer un billet de TER. Troisièmement, c'est le montant de l'allocation qui p...
...on. Le ministre n'a cessé de le répéter : c'est toute la philosophie du dispositif France Travail que de permettre une meilleure territorialisation des politiques d'emploi. Cette dernière ne passe pas nécessairement et ne se résume pas à une différenciation des règles de l'assurance chômage : les moyens accordés à chaque territoire aussi peuvent être différenciés, en matière d'accompagnement, de formation, d'insertion par l'activité économique. Ne nous trompons pas d'outils, certains sont plus appropriés que d'autres pour atteindre la différenciation territoriale qui, sur le principe, se justifie.
... » a un sens. Dans son discours, le Gouvernement n'avait pas pour objectif de réduire la durée d'indemnisation, mais c'est pourtant ce qui s'est passé. Nous pourrons y revenir en détail si vous le souhaitez. Cependant, il nous manque des données et nous ne disposons pas du rapport qui aurait dû nous être remis. Comment pouvons-nous décrire la situation réelle si vous nous empêchez d'accéder à l'information ?
C'est effectivement l'objet de nombreuses remontées du terrain. Sur un plan opérationnel, il n'est pas facile de valider l'existence d'une proposition et d'un refus, puis de connecter ces informations au système de Pôle emploi. Le Gouvernement est ouvert à la réflexion, le ministre ayant assuré que les investigations se poursuivront pour avoir une idée de l'ampleur du phénomène que vous décrivez. En attendant, la loi permet déjà de ne pas verser la prime de précarité en cas de refus d'un CDI ; il faut trouver les moyens de l'appliquer, et le Gouvernement s'y est engagé. Dans ce contexte, je v...
... croître. Selon les syndicats, 7 000 étudiants sont sans master et 94 000 n'avaient pas de place en licence en juillet ; il manquerait 150 000 places pour que toutes et tous puissent poursuivre leurs études. La conséquence de ce manque de moyens, c'est évidemment le choix de la sélection, avec Parcoursup et la plateforme Trouvermonmaster. Les familles passent leurs nuits à essayer de trouver une formation adéquate pour leurs enfants. Les étudiants se tournent de plus en plus vers les établissements privés – + 10 % en un an, ce qui est énorme – dont certains constituent, au dire même des représentants de grandes écoles, de véritables arnaques. Quant aux enseignants-chercheurs, ils perdent leur temps à chercher des financements. La logique du financement sur projet et du diplôme à la carte conduit à...
Vous êtes à la tête d'un ministère essentiel, qui est à la fois la porte d'entrée de nos jeunes dans la vie professionnelle, un instrument d'égalité des chances et de cohésion sociale ainsi que le garant de la formation citoyenne tout au long de la vie. Vous nous présentez aujourd'hui les principaux axes de la feuille de route pour l'année universitaire que vous avez dévoilée le 15 septembre. Vous avez notamment annoncé une nouvelle plateforme nationale de candidatures en première année de master pour la rentrée prochaine. Les députés Horizons se réjouissent de la création de ce guichet unique qui donnera de la...
Nous sommes heureux que vous reconnaissiez la nécessité de faire évoluer Parcoursup : à nos yeux, c'est un échec majeur. Toutes les craintes que nous avions exprimées se révèlent fondées. Vous disiez à l'instant que les jeunes doivent pouvoir choisir le métier qu'ils veulent. Il faudrait déjà qu'ils puissent choisir la formation qu'ils veulent. Ce n'est manifestement pas le cas, ce qui conduit nombre d'entre eux à chercher à se réorienter à l'issue de la première année – sauf qu'un nombre croissant d'entre eux restent alors sans solution. À l'université de Créteil, on observe une chute du taux de réussite en première année de droit, qui est certainement la conséquence d'un affaiblissement de la mixité sociale et d'une f...
...ui ne sont pas inscrites dans l'emploi du temps, ne sont pas toujours utilisées ou servent d'ajustement pour les programmes. Ainsi, la lutte contre les inégalités territoriales et sociales n'atteint toujours pas ses objectifs. On voit apparaître des coachs en orientation privés pour les enfants des familles qui peuvent se le permettre. Le manque d'accompagnement des élèves demeure, faute d'une information et d'une formation suffisantes des enseignants. Comment travaillez-vous avec le ministère de l'Éducation nationale pour améliorer l'orientation et rendre l'accompagnement accessible à tous ? J'appelle votre attention sur la situation de Mayotte, dont m'a fait part ma collègue Estelle Youssouffa. Dépourvue d'une université de plein exercice, l'île assiste à une fuite de ses cerveaux, de nombreux ...
La transition écologique est un défi majeur. Il y a urgence à agir et à réussir pour les générations actuelles et futures. Le ministère que vous occupez joue un rôle essentiel dans cette transition. De quelle manière concrétiserez-vous le plan de sobriété énergétique voulu par la Première ministre ? En tant que ministre de l'Enseignement supérieur, comment entendez-vous développer les formations liées aux enjeux écologiques, aux métiers verts et aux métiers de demain ? En tant que ministre de la Recherche, comment favoriserez-vous la recherche scientifique dans les domaines liés à la transition énergétique et écologique ?
Depuis de nombreuses années, la sélection se renforce et empêche un grand nombre d'étudiants de terminer leurs études et d'accéder à une formation de deuxième cycle. Parmi ceux qui obtiennent une place dans la formation de leur choix, beaucoup doivent se rendre à des centaines de kilomètres de leur lieu de résidence. Dans ce contexte, de nombreuses mobilisations d'étudiants « sans fac » ont eu lieu partout en France. Nous savons déjà ce qui va se passer : les établissements publics vont continuer de voir leurs moyens baisser, alors qu'on v...