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La présidence française du Conseil de l'Union européenne a été marquée, dès son début, par les ambitions d'Emmanuel Macron, qui a fait inscrire ses propres initiales jusque sur le logo de la présidence française créé pour l'occasion. Nous aurions préféré que les six mois écoulés fussent, non pas un exercice d'autovalorisation permettant de flatter une présidence en difficulté, mais un semestre permettant à la France de retrouver toute sa grandeur, to...
Mais, en la matière, avec notre gouvernement, nous n'avions pas beaucoup d'espoir. Emmanuel Macron avait annoncé d'emblée la couleur – ou plutôt les couleurs : or les siennes ne sont pas celles du drapeau national qu'il avait immédiatement fait remplacer par l'étendard européen sous l'Arc de Triomphe, là où repose pour l'éternité le Soldat inconnu et où brûle la flamme du souvenir en mémoire de tous ceux qui tombèrent pour la France.
Au-delà du symbole, Emmanuel Macron avait énoncé quelques priorités pour la présidence française, dont celle de voir instaurée une souveraineté européenne. Quel bel oxymore ! Nous ne rappellerons jamais assez qu'il ne peut y avoir de souveraineté que nationale, car elle tire uniquement sa légitimité du peuple. Or il n'existe pas de peuple européen. Un peuple souverain doit pouvoir décider des politiques menées sur son territoire. C'est pourquoi nous nous opposons avec la plus grande fermeté à l'article 7 du Traité sur l'Union européenne (TUE) se...
... 2, prennent également tout leur sens dans le contexte de guerre aux portes de l'Europe. Nous en reparlerons d'ailleurs prochainement avec l'examen du texte relatif à l'élargissement de l'OTAN à la Finlande et à la Suède. En effet, le traité du Quirinal propose d'intensifier les coopérations capacitaires et opérationnelles en matière de défense. Il insiste sur la nécessité de développer un pilier européen de l'OTAN. Il constitue en quelque sorte un traité de réassurance pour la défense des deux pays, qui s'engagent chacun, conformément à l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord et au paragraphe 7 de l'article 42 du Traité sur l'Union européenne, à défendre le territoire de l'autre État. Enfin, est soulignée la nécessité de construire des partenariats industriels communs en matière de défense et ...
L'histoire retiendra que c'est sous la présidence française que fut déclenché le mécanisme de conditionnalité, qui lie le versement des fonds européens au respect des principes dits de l'État de droit.
Les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires sont très attachés à la construction européenne et au développement des partenariats le plus approfondis possible avec nos voisins, tant sur le plan économique, commercial, culturel, éducatif que diplomatique. Nous accueillons donc favorablement ce traité, d'autant plus que notre partenariat avec l'Italie est crucial. Les liens entre la France et l'Italie sont particulièrement anciens. Les deux pays sont des membres fondateurs de la constru...
...n'a pas peur d'une représentation nationale proportionnelle. Lors des élections qui se sont tenues il y a quelques mois en Hongrie, le parti de Viktor Orbán a ainsi obtenu plus de 54 % des voix face à une coalition hétérogène, qui réunissait non seulement les socialistes, les communistes, les macronistes locaux, mais également le parti antisémite Jobbik qui aura donc fait campagne avec vos alliés européens.
... République Emmanuel Macron et du président du Conseil italien Mario Draghi, qu'a été scellée la pérennité des convergences de vues et d'actions entre nos deux pays. Une communauté de vue ancienne nous unit, comme en témoigne notre adhésion conjointe à la CECA en 1950, puis la signature du Traité de Rome en 1957, mais aussi, plus récemment – je tiens à le rappeler – l'adoption du plan de relance européen et les 800 milliards d'euros déployés sur la période allant de 2021 à 2026, pour lequel la France et l'Italie ont été moteurs. C'est d'une initiative du Président de la République Emmanuel Macron et de l'ancien président du Conseil italien Giuseppe Conte qu'est né, en 2020, ce plan de relance ambitieux. Sans l'activisme de Paris et de Rome – nous pouvons sans doute nous accorder sur ce point –, i...
... avec notre pays. C'est donc, comme vous l'avez tous rappelé, un texte historique qui nous est présenté. Les ambitions convergentes intergouvernementales que met en œuvre ce traité permettront une plus grande complémentarité dans nos relations diplomatiques, culturelles et économiques. L'Italie est un allié stratégique, avec qui nous partageons de nombreux objectifs communs aux niveaux régional, européen et international. Notre participation conjointe à l'Union pour la Méditerranée et au Sommet des deux rives, et le partenariat stratégique de 2006 dans le cadre de la relation bilatérale de défense franco-italienne sont autant de manifestations d'une ambition commune. Ce traité témoigne de notre volonté d'intensifier nos efforts afin d'œuvrer ensemble pour plus de prospérité et de paix. Vous l'av...
et encore moins d'encourager les passeurs comme vous le faites ! Votre vision de l'Union européenne, c'est une Europe passoire, une Europe sans frontières. Nous en reconnaissons un symbole dans le fait que le directeur de l'Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes (Frontex), Fabrice Leggeri a rendu son tablier, ou plutôt été contraint de démissionner sous la pression de la gauche et des ONG propasseurs ! Que lui reprochait-on ? Tout simplement d'exercer son métier de grande-f...
Nous aurions dû le défendre et ne pas céder à ce chantage permanent aux bons sentiments ! Ils nous rappellent les mots de Stendhal : « Ils prennent l'étiolement de leur âme pour de la civilisation et de la générosité. » Nous aurions dû octroyer davantage de moyens à l'agence européenne afin qu'elle puisse protéger nos frontières extérieures. Sans frontières scrupuleusement gardées, nous subirons toujours davantage les conséquences de l'immigration massive.
...e du dogme du multilatéralisme. Nous aurions aimé constater une validation du bilatéralisme, c'est-à-dire un rapport entre les nations sans intermédiaire, indépendant de toute tutelle malvenue, sans ingérence inutile et sans ce paternalisme bruxellois, humiliant pour des nations adultes comme les nôtres. Vous aviez en effet l'occasion de vous affranchir de ces méthodes dictées par une Commission européenne qui veut tout contrôler. Les références systématiques à la puissance tutélaire de l'Union Européenne semblent reléguer ce traité à un accord entre régions d'un État européen. Vous fixez, par exemple, comme objectif commun de faire émerger la règle de la majorité en Europe. C'est une marque de soumission.
Vouloir accueillir aujourd'hui l'Ukraine est probablement une provocation inutile à l'égard de la Russie mais aussi à l'égard de l'ensemble des peuples d'Europe. Qui veut réellement importer un conflit aux frontières directes de l'Union européenne ?
Qui veut élargir cette Union européenne qui vacille ? Relancer le processus d'intégration des pays des Balkans, dont le Kosovo ou l'Albanie, dont la culture est très éloignée de notre civilisation judéo-chrétienne et où la corruption est largement répandue, ne manquera sûrement pas de nourrir l'aversion des peuples pour une Europe qui peine à définir ses valeurs communes. Mais Jupiter n'écoutera évidemment pas les Français… Alors rap...
Ainsi, ce traité est davantage européiste que bilatéral. Il n'est, en fait, que le prétexte à faire avancer l'agenda de la Commission européenne, qui fonctionne par la technique des petits pas et du cliquet : tout ce qui est acquis est acquis ; tout retour en arrière est interdit. Il est hors de question pour nous, défenseurs du principe des nations, de fixer dans un traité l'objectif de l'abandon, pour un pays membre de l'Union européenne, de la défense de l'intérêt national. Dans le détail, je n'hésite pas à le reconnaître, ce traité...
Pour surmonter les blocages, Emmanuel Macron a annoncé en fanfare son nouveau concept de « communauté politique européenne ». Ce n'est encore une fois rien d'autre qu'un nouveau bricolage sémantique qui ne masquera absolument pas les divisions qui existent au sein de l'Union européenne.
Pendant cette présidence française, l'Union européenne s'est réjouie, comme l'a fait votre président, des conclusions de la conférence sur l'avenir de l'Europe. Celle-ci fut pourtant un échec criant puisque seulement 0,007 % des Européens y ont pris part, c'est-à-dire pas grand monde – et ce malgré tous les efforts déployés en matière de publicité et de marketing par votre président. Cela n'aura évidemment pas empêché les européistes fous que vous ...
… d'annoncer vouloir toujours plus d'Union européenne. C'est aussi au cours des six derniers mois que vous avez ressorti l'idée des listes transnationales. Bientôt, les Français seront contraints de voter pour des candidats qu'ils ne connaissent pas, et ils devront peut-être même élire un jour des non-Français pour les représenter à Strasbourg et Bruxelles !
En somme, la présidence française du Conseil de l'Union européenne n'aura servi que de tremplin pour Jupiter qui aura pu dépenser plusieurs millions d'euros par jour, et cela en pleine campagne présidentielle française. Le peuple ? Dehors ! Le président français avait un projet fédéraliste à faire passer, en parfaite déconnexion avec les attentes des Français. Le peuple de France est évidemment le grand oublié de la présidence d'Emmanuel Macron, qu'il s'agisse...