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Interventions sur "enseignement"

807 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...uant de « créer des inégalités entre les établissements ». Le Gouvernement tente, à marche forcée, de dépenser ce budget dans des projets dont la dimension innovante est très discutable. En conséquence, l'amendement propose de transférer 11 millions d'euros en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) de l'action 13 Personnels en situations diverses du programme 141 Enseignement public du second degré vers l'action 02 Enseignement élémentaire du programme 140 Enseignement scolaire public du premier degré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEléonore Caroit, présidente :

...notre commission s'était prononcée, portait sur la période 2018-2020. Compte tenu de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le précédent contrat d'objectifs et de moyens (COM) avait été prorogé jusqu'en 2021. Sans me substituer à nos rapporteurs, je me bornerai à rappeler que l'établissement public Campus France, créé en 2010, est l'opérateur unique chargé d'assurer la promotion de l'enseignement supérieur français dans le monde et de fournir des prestations aux bénéficiaires de programmes de mobilité internationale développés par la France. C'est dire que le travail de contrôle réalisé par nos deux collègues revêt une dimension essentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

... stratégie. Chaque année, nous devons être extrêmement vigilants sur les fonds alloués, notamment dans le programme 185 de la mission Action extérieure de l'Etat, qui sont consacrés à la diplomatie culturelle et sur lesquels notre commission rend un avis après le rapport de notre collègue Frédéric Petit. Pour en venir à Campus France, qui est l'opérateur chargé d'assurer la promotion de l'enseignement supérieur français dans le monde et de fournir des prestations aux bénéficiaires de programmes de mobilité internationale développés par la France, nous devons tout d'abord dire quelques mots du contexte dans lequel ce COP s'inscrit. Après le choc provoqué par la pandémie de Covid-19, le paysage des mobilités universitaires internationales a été directement touché par l'invasion russe de l'Ukrain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi, rapporteure :

Je vais rapidement présenter le contenu du COP, avant de revenir sur les points qui nous paraissent les plus problématiques. Le contrat d'objectifs et de performance 2023-2025 comporte quatre grands axes. Le premier concerne l'adaptation des stratégies de promotion de l'enseignement supérieur français, dans un contexte concurrentiel. La priorité est accordée à l'attractivité auprès des étudiants et chercheurs excellents et des publics provenant de trois zones stratégiques : l'Indopacifique, dans une volonté de diversification des flux et d'élargissement de notre influence, l'Afrique et l'Europe. Le COP porte également une attention particulière sur l'Europe, avec un renforc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Guillemard :

Campus France investit un champ essentiel de l'influence et de l'attractivité en assurant la gestion de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs, et en mettant en avant l'excellence de notre enseignement supérieur. Notre pays dispose d'atouts considérables, au premier rang desquels figure l'attrait de la francophilie et la francophonie, que nous devons promouvoir auprès de la jeunesse. Néanmoins, la concurrence pour attirer les étudiants et chercheurs internationaux, appelle à définir une stratégie solide, de nouveaux COP, en orientant notre action vers des zones prioritaires, dont l'Indopacifiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

La langue française représente un élément d'attractivité très puissant. Malheureusement, la francophonie n'est citée que dans l'introduction du COP, qui insiste beaucoup plus sur la nécessité de proposer des enseignements de langue anglaise. L'insuffisance des formations proposées en anglais en France est ainsi mise en avant. Il me semble erroné de ne procéder que de la sorte. En effet, l'attractivité de la langue française est élevée. Il faut donc insister sur l'attractivité de l'espace francophone et de la langue, tout en complétant notre offre en propositions de programmes anglophones. Mais je souscris à votre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Dans une période où les luttes d'influence entre blocs sont intenses, la place du français comme langue universitaire de référence représente une question géopolitique de haute importance. Alors que la langue anglaise s'impose comme une nouvelle lingua franca dans le monde de l'enseignement supérieur, le maintien d'un pôle francophone fort est une question de pluralisme de la pensée. Or aujourd'hui, des facteurs d'optimisme sur la place de la francophonie dans le monde coexistent avec des inquiétudes bien réelles. Parmi les facteurs d'optimisme pour la francophonie, la vitalité démographique de l'Afrique peut donner matière à un scénario prévisionnel de 800 millions de personnes po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

Il ne faut pas confondre mobilité et immigration. Le choix de la francophonie n'est pas clairement établi dans la stratégie : voulons-nous attirer des étudiants en France par tous les moyens ou voulons-nous renforcer notre influence, c'est-à-dire essayer le plus possible de nous appuyer sur la pratique du français dans l'enseignement supérieur ? La stratégie de la langue française pour l'attractivité et l'influence dans le monde ainsi que dans l'espace universitaire n'est pas suffisamment développée dans le COP. Nous devons donc nous interroger car le contrat ne prend pas clairement position dans ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi, rapporteure :

Ce manque a été identifié, même si l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger et Campus France travaillent sur le dossier de la scolarité francophone. Cependant, le projet de COP ne met pas suffisamment l'accent sur ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch, présidente :

...ités, parents d'élèves et rectorat, qui devra définir une feuille de route pour réduire de 20 %, d'ici à quatre ans, les différences de recrutement social entre établissements. La création de ces instances devait intervenir avant l'été : est-elle aujourd'hui effective ? Quels leviers pourront-elles actionner ? Vous avez également annoncé vouloir mettre à contribution les établissements privés. L'enseignement privé s'est engagé à faire progresser d'au moins 50 %, en cinq ans, le nombre d'établissements proposant des modulations tarifaires en fonction des revenus des parents, ainsi qu'à augmenter le nombre d'élèves boursiers. Pouvez-vous faire le point sur ces différentes mesures, leur calendrier et les résultats attendus ? Même si nous entamons seulement la première semaine des vacances scolaires, la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...ière des directrices et directeurs d'école et réécriront les missions de ces derniers en adéquation avec leur fonction si fondamentale. Je vous interrogerai plutôt au sujet des concours – j'en profite pour adresser mes félicitations aux lauréats de la session 2023. Je partage votre volonté de modifier la place des concours de recrutement et de professionnaliser davantage le master « métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (Meef). Quelles seront donc les prochaines évolutions en matière de recrutement et de formation initiale des enseignants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...in d'année scolaire, après les émeutes qui ont détruit 243 écoles, dont dix totalement. Le système éducatif se délite. Après cinq ans de hollandisme et six ans de macronisme, l'école est en plein naufrage – je ne suis pas le seul à tenir ces propos, qui sont tout à fait répandus dans l'opinion publique et les médias. Votre politique s'inscrit dans cette sinistre continuité. Vous affirmez que les enseignements fondamentaux et l'école primaire sont vos priorités, mais vous supprimez sans sourciller 1 600 emplois de professeur des écoles. Au collège, vos priorités sont illisibles : vous voulez renforcer l'EMC et « éco-formater » les élèves. Une demi-heure de français en plus, ce n'est pas une réforme ! Au lycée, malgré tous les avertissements que vous a adressés le corps enseignant et que nous vous avon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Folest :

...tion difficile. Ces émeutes sont le fait de jeunes souffrant d'une absence flagrante de cadre et d'autorité, or, comme le Président de la République l'a dit, les parents sont certes responsables de l'éducation de leurs enfants, mais l'école doit également jouer un rôle central pour faire des citoyens et créer ainsi les conditions de la cohésion nationale. Ferdinand Buisson, qui fut directeur de l'enseignement primaire à la fin du XIXe siècle, disait que « le premier devoir d'une République est de faire des républicains ». La Première ministre a annoncé la refonte de l'EMC, dont vous avez précisé les deux volets : le doublement du volume horaire au collège et la révision des programmes, du cours préparatoire (CP) à la terminale. Nous ne pouvons que nous féliciter de cette refonte, que nous avons appel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...intenant, il faut agir afin d'améliorer sensiblement la mixité sociale à l'école. Toutes les mesures que vous proposez ne vont pas dans le mauvais sens mais elles nous paraissent insuffisamment ambitieuses. Elles peuvent certes corriger la situation à la marge mais elles ne permettront pas d'agir durablement. J'appelle également votre attention sur le problème de l'évitement scolaire à travers l'enseignement privé : les mesures que vous proposez ne le règleront pas. Il s'agit, non pas de remettre en cause la liberté scolaire, mais de réfléchir à la part que chacun doit prendre pour que la France continue à « faire nation ». Cela doit passer par des mesures fermes, dont l'instauration d'un système d'incitation financière de bonus-malus, à partir de la dotation de fonctionnement, en fonction du niveau ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

L'école a chaud et ce n'est pas seulement lié à la hausse des températures. Malgré tous les efforts qui sont accomplis, nous ne sommes pas prêts à faire face aux problèmes que le réchauffement climatique cause et causera à l'école : examens reportés, heures d'enseignement annulées – notamment, des cours d'éducation physique et sportive –, difficulté ou impossibilité d'accéder à des points d'eau, élèves et personnels épuisés... La situation est encore plus alarmante dans les territoires d'outre-mer, où le dérèglement climatique est encore plus sensible et où les élèves risquent d'être privés d'école pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois en raison de l'état ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

En tant que corapporteure d'une mission d'information relative à l'adaptation de l'école aux enjeux climatiques, je souhaite vous interroger sur l'éducation au développement durable. Vous avez d'ores et déjà annoncé vingt mesures pour la transition écologique. J'ai notamment relevé votre décision d'intégrer les enjeux de la transition écologique au cours de technologie et à l'enseignement moral et civique. Envisagez-vous de l'étendre à d'autres disciplines, par exemple à la géographie, voire d'en faire un enseignement à part entière ? En Italie, par exemple, l'écologie est depuis 2019 une matière obligatoire de la maternelle à la terminale, à raison d'une heure par semaine. Je me satisfais de voir qu'une évaluation portant sur l'acquisition des compétences relatives à la transiti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

.... À cela s'ajoutent les non-remplacements en cas d'absence de professeurs. Dans l'académie de Limoges, dont dépend ma circonscription corrézienne, les maires et les corps intermédiaires m'ont fait part de leur inquiétude quant aux fermetures de classes, aux postes non pourvus et aux absences d'enseignants non remplacés. Cette situation inacceptable a des répercussions néfastes sur la qualité de l'enseignement dispensé aux élèves. Leur niveau en pâtit et les lacunes s'accumulent tout au long de leur parcours scolaire. Les courriers d'alerte au rectorat n'obtiennent aucune réponse. Pourtant, nous aimerions avoir connaissance des bilans sociaux de l'académie et des informations relatives au non-remplacement des enseignants, leur motif et leur répartition géographique et temporelle, notamment. Ces élément...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Pas moins de 481 emplois d'enseignants du second degré ont été supprimés par la loi de finances pour 2023, alors que plus de 2 200 l'ont déjà été au cours des dernières années. Ces mesures, qui interviennent dans un contexte de croissance des effectifs dans le secondaire, se traduisent par une dégradation des conditions d'enseignement. Des enseignants devront effectuer des heures supplémentaires, alors que la Cour des comptes a déjà pointé du doigt, dans un rapport d'octobre 2020, le recours accru aux heures supplémentaires dans la fonction publique. Par ailleurs, il sera plus difficile d'organiser des temps d'enseignements en effectifs allégés. Ne pouvez-vous pas revenir sur ces choix ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Périgault :

...ernational de recherche en lecture scolaire –, réalisée dans cinquante pays entre 2021 et 2022, et publiée le 16 mai dernier, souligne que la France est aussi à la traîne en ce qui concerne la lecture. Vous l'avez reconnu, le retard dans l'apprentissage de la lecture pèse très lourd chez les écoliers défavorisés tant celle-ci permet de développer des compétences réutilisables dans tous les autres enseignements. C'est donc avec étonnement que nous avons appris récemment votre volonté d'instaurer des cours d'éducation à la sexualité et celle de la Première ministre d'évaluer les savoirs verts à la fin du collège. La priorité ne devrait-elle pas être plutôt d'améliorer le niveau de nos enfants dans les savoirs fondamentaux que sont la lecture et les mathématiques ? Monsieur le ministre, que comptez-vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...me des élèves opticiens et lunetiers. Celui-ci s'alarme du fait qu'il perd de nombreux élèves au profit des centres de formation d'apprentis (CFA), lesquels se multiplient, qu'ils soient publics ou privés. La concurrence n'est pas toujours mauvaise, elle peut être source de progrès. Cependant le professeur, qui est aussi examinateur, déplore le niveau parfois très faible des élèves qui suivent l'enseignement dans certains CFA. D'autres sont excellents et il ne s'agit pas de les remettre en question – Les Républicains sont très attachés à la formation et à l'apprentissage. Mais quel regard portez-vous sur cette concurrence entre établissements ?