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Interventions sur "enseignement"

807 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...d'excellence. Or depuis 2018, 1 624 postes ont été supprimés. Comment, dans ces conditions, voulez-vous concilier l'excellence et le manque de professeurs ? D'autre part, du fait de la précédente réforme, les élèves ont perdu, en moyenne, quatre heures hebdomadaires de cours, soit dix semaines sur trois ans. Le Gouvernement veut aller plus loin en réduisant encore davantage le temps consacré à l'enseignement au lycée pour augmenter le temps de stage en entreprise. Vous avez déclaré, monsieur le ministre, vouloir revenir sur cette mesure. Qu'en sera-t-il ? La Défenseure des droits s'est saisie en 2022 de la situation de 18 000 élèves sans affectation, pour la plupart dans la voie professionnelle. Pour toutes ces raisons, il est indispensable de rétablir tous les postes supprimés dans la filière de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

En soutien au collègue Raux, je plaiderai encore pour la défense de l'enseignement professionnel. Les faits sont là : il y a quelques années, M. Blanquer, qui était alors directeur de l'enseignement sous le gouvernement Sarkozy, a supprimé une année de préparation au baccalauréat professionnel ; il se prépare désormais en trois ans au lieu de quatre. Ensuite, dès 2018, vous avez commencé à supprimer 30 % des enseignements de l'enseignement professionnel. Cette fois-ci, vous pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

... France : « les apprentis, nos patrons les prennent pour quelques semaines, et ensuite, on ne les revoit plus ». J'ajoute que la réussite au diplôme est beaucoup plus importante dans la voie professionnelle qu'à l'issue d'une formation par l'apprentissage. Il est indispensable de revenir sur l'orientation donnée par votre réforme de la voie professionnelle, qui consiste en réalité à démanteler l'enseignement professionnel au profit des entreprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

C'est toujours la même discussion, alors poursuivons-la ! Monsieur le ministre, je vous ai écouté tout à l'heure lorsque vous vous êtes exprimé depuis la tribune et il faut bien dire que nous sommes en complet désaccord avec vous. Nous considérons que la réforme de l'enseignement professionnel est un mauvais coup – même si nous savons que ce n'est pas vous qui l'avez engagée et que vous vous êtes contenté de la reprendre –, car elle provoque justement une dégradation de l'enseignement pour les élèves. Ces derniers doivent pourtant être considérés comme la prunelle de nos yeux ; ils sont, en quelque sorte, ce que nous avons de plus précieux. Nous parlons tout de même de 7...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

J'y compte bien. Vous supprimez plusieurs heures d'enseignement, notamment en fin d'année. Désormais, quatre semaines entières seront dédiées à l'accomplissement d'un stage : ce sont autant d'heures d'enseignement général en moins. Nous nous y refusons, nous qui défendons l'enseignement professionnel. Pour le coup, nous ne sommes pas les seuls : les organisations syndicales d'enseignants y sont unanimement opposées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Le ministre aura l'occasion de présenter en détail la réforme du lycée professionnel qui, à mon sens, se traduit par un effort inédit de la nation en faveur des 700 000 élèves de l'enseignement professionnel. La gratification des stages est une avancée considérable. Vous parlez de sous-salariat, mais que disiez-vous quand les stages n'étaient absolument pas rémunérés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Je le défends en lieu et place de mon collègue Franck Allisio. Les langues anciennes ont pratiquement disparu de l'offre éducative au collège, à cause de la gauche, notamment de Mme Vallaud-Belkacem, qui considérait que cet enseignement était trop élitaire et qu'il fallait l'éradiquer, confondant comme d'habitude ce qui est élitaire et l'élitisme républicain – mais passons, c'est de l'histoire ancienne. Le nombre d'élèves qui présentent le latin ou le grec au baccalauréat devient ridicule : il s'établit désormais à 700 environ. Nous proposons de rétablir au collège l'enseignement du latin et du grec,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Nous avons un désaccord de fond sur la manière de penser le lycée professionnel, monsieur le ministre. Vous parlez de savoirs fondamentaux, mais de notre côté nous sommes attachés aux enseignements disciplinaires, enseignements professionnels, enseignements généraux, car nous voulons élever le niveau de qualification des élèves en lycée professionnel. Vous défendez au contraire une vision minimaliste, utilitariste, qui soumet le lycée professionnel aux besoins immédiats et locaux des entreprises. C'est d'ailleurs la vocation des bureaux des entreprises que vous ouvrez dans chaque lycée que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...érence. Nous proposons aujourd'hui, pour valoriser les lycéens professionnels, d'ouvrir deux parcours différenciés. Les élèves qui, demain, après un bac professionnel, voudraient entrer dans le marché du travail, auront sans doute intérêt, dès juin ou juillet, à poursuivre des stages pour favoriser leur insertion professionnelle. A contrario, les élèves qui souhaiteraient continuer dans l'enseignement supérieur, passeront, au retour de leur stage, plus de temps à étudier les matières générales pour rattraper le niveau. C'est ce qui est en discussion aujourd'hui, avec les élèves et les organisations syndicales. Nous voulons que le lycée professionnel de demain réponde au souci de formation qualitative pour que les élèves puissent être embauchés après avoir passé leur bac professionnel – le term...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nous ne nous opposerons pas à l'amendement, car la mesure peut être utile, mais la remarque du ministre témoigne de l'ambiguïté de votre position. L'enseignement professionnel est une formation qui doit dépendre du ministère de l'éducation nationale, et je vous invite à vous battre pour que le ministère du travail n'en devienne pas le pilote. S'agissant, d'autre part, du décrochage scolaire, le professeur en lycée professionnel que je suis vous fera remarquer que l'enseignement professionnel est utilisé par l'éducation nationale comme filière pour les él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

L'enseignement professionnel ne peut être le réceptacle de tous les élèves en difficulté : l'accepter serait pervertir l'enseignement professionnel, qui doit demeurer une voie d'excellence. Je suis en désaccord avec Emmanuel Macron quand il déclare que les élèves des lycées professionnels n'ont pas vocation à poursuivre des études supérieures. Nous pensons l'inverse !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

…mais dans mon souvenir, il disait qu'il ne fallait pas se mentir sur les 80 % d'une classe d'âge au niveau bac car, pour une bonne partie, c'était un bac professionnel – sous-entendant ainsi qu'il ne s'agirait pas du vrai bac. Je pense au contraire que le bac pro vaut bien le bac général et qu'il doit ouvrir la voie à l'enseignement supérieur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

J'ajouterai que le patronat français a besoin de techniciens qui poursuivent leurs études le plus loin possible. Ce n'est pas les aider que de supprimer quatre semaines de cours ! Je serai très attentif à la manière dont sera menée la réforme de l'enseignement professionnel. On entend tout et son contraire, et je ne tiens pas à ce que nous nous disputions dès aujourd'hui. Nous verrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ement de la taxe foncière et de frais ou de redevances pour l'usage des services publics locaux, le tarif étant, dans la grande majorité des cas, modulé en fonction de la situation des familles, en particulier du revenu des parents. Vous évoquez avec raison les défis que doit relever la restauration scolaire. Je tiens à rappeler que les collectivités locales sont particulièrement engagées dans l'enseignement du bien manger et dans la lutte contre le gaspillage. Il leur revient en outre de mettre en œuvre, en régie ou avec leur prestataire de restauration, le zéro plastique, d'ici à trois ou quatre ans selon leur taille. Pour relever ces défis majeurs, il faut un financement ; celui-ci provient des collectivités locales, c'est-à-dire des usagers et, pour la majeure partie, des contribuables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Comme je l'ai dit dans mon intervention liminaire, le différentiel entre le programme 140 Enseignement scolaire public du premier degré et le programme 141 Enseignement scolaire public du second degré est de 14 milliards d'euros. Depuis des décennies, les gouvernements successifs affichent leur volonté de donner la priorité aux fondamentaux, c'est-à-dire à l'école primaire. Le Gouvernement actuel ne déroge pas à la règle, puisque Gabriel Attal a appelé à un « choc des savoirs ». Il sera...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Avis défavorable. Du fait de la nature des enseignements, la structuration des programmes n'a rien à voir entre le premier et le second degré, et vous le savez bien. De plus, le programme 230 Vie de l'élève finance de nombreuses actions dans le premier degré. On ne peut pas comparer comme vous le faites le montant de la dépense par élève dans le premier et dans le second degré et en tirer la conclusion que les élèves du premier degré sont moins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Certes, monsieur le ministre, vous avez engagé des concertations, mais cela fait six ans que vous êtes au pouvoir – je ne parle pas de votre présence rue de Grenelle –, et l'école fondamentale reste le parent pauvre de l'enseignement scolaire. Je le regrette. Il faudra bien, tôt ou tard, aborder cette question de manière plus directe, plus politique et plus professionnelle, si je puis dire. Le statu quo n'est pas satisfaisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

L'amendement est financé par 2,9 milliards d'euros prélevés sur l'enseignement privé. Ce que vous proposez, c'est de rajouter 10 % de remplaçants dans le secteur public en supprimant 10 % de remplaçants dans le secteur privé. Vous ne résolvez rien du tout.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...des finances, lors du Printemps de l'évaluation, sur la médecine scolaire et la santé à l'école, reprenant des observations formulées précédemment – en 2020 – soit par des parlementaires, soit par la Cour des comptes, à propos des difficultés que rencontre la médecine scolaire en matière de pilotage. Des professionnels de la médecine scolaire sont financés sur différents programmes de la mission "Enseignement scolaire" : les psychologues de l'éducation nationale dans les programmes 140 Enseignement scolaire public du premier degré et 141 Enseignement scolaire public du second degré ; les médecins, les infirmières scolaires et les assistants sociaux dans le programme 230 Vie de l'élève. La difficulté n'est pas tant budgétaire qu'organisationnelle : elle tient à l'articulation entre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...té est bien évidemment lié à la faiblesse des salaires, mais aussi au fait que les conditions de travail n'ont cessé de se dégrader au cours des dernières années – et ce phénomène continue de s'aggraver. Dans ma circonscription, les classes de lycée sont « blindées », à trente-cinq ou trente-six élèves ; cela représente beaucoup de travail pour les enseignants. Les tâches annexes, extérieures à l'enseignement – et donc à la transmission des connaissances dans une discipline donnée –, n'ont cessé de s'entasser au cours des années. En réalité, les professeurs croulent sous les tâches : on estime qu'un enseignant travaille en moyenne 44 heures par semaine dans le premier degré, et 43 dans le second degré. Et vous leur proposez de charger encore la barque ? Forcément, ils ne sont pas d'accord. Ce n'est pa...