Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "enseignant"

868 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Pour la rentrée scolaire de septembre 2024, vous prévoyez de supprimer 484 emplois d'enseignants dans le second degré, après avoir supprimé plus de 3 100 postes depuis 2020. Or, dans le même temps, les effectifs scolarisés dans le second degré augmentaient. De tels choix nous intriguent tant ils semblent préjudiciables à la qualité des conditions d'enseignement. Des postes seront supprimés dans certaines matières, ce qui contraindra des professeurs à assurer un nombre considérable d'heures...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

... d'une déconsidération institutionnalisée. La voie professionnelle pourrait pourtant être porteuse de projets de vie attractifs, qui sont, par ailleurs, susceptibles d'être plus en cohérence avec l'inévitable et souhaitable transition écologique et sociale que d'autres débouchés valorisés à outrance par notre société. En outre, la formation n'est pas suffisante : seulement un peu plus de 2 % des enseignants ont suivi le module de formation Élèves allophones. Ne pas être formé peut conduire à des souffrances, tant pour l'élève, qui n'est pas accompagné correctement, que pour l'enseignant, qui peut se trouver démuni. L'école de la République joue le contraire du rôle attendu d'elle : elle accentue les violences et perpétue les inégalités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

Ces efforts budgétaires permettront-ils de relever le niveau des élèves français, qui stagnent en queue des classements internationaux ? Les territoires ruraux sont désormais fortement touchés par une telle baisse. Dans ma circonscription de Corrèze, les suppressions de postes ou les absences non remplacées d'enseignants se multiplient et les classes multi-niveaux deviennent la norme. C'est le cas dans six écoles sur dix. De telles décisions ont des répercussions néfastes sur la qualité de l'enseignement, sur l'apprentissage et le niveau des élèves, sans compter les difficultés liées aux temps de trajets pour rejoindre les établissements scolaires : six élèves sur dix sont scolarisés hors de leur commune de rési...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

...à un rythme moins soutenu, de 6,5 %. Je ne vois pas bien en quoi il serait pertinent, à ce stade, d'aller encore plus loin. S'agissant de la formation initiale et continue des personnels de l'Éducation nationale à la prise en charge des élèves allophones, vous l'avez dit vous-même : des modules de formation existent, en particulier dans le cadre de la formation continue. Néanmoins, seuls 2 % des enseignants des lycées professionnels les suivent. S'il y a un effort à réaliser, il ne porte pas sur l'augmentation des moyens : il s'agirait plutôt d'inciter les enseignants à suivre les formations qui existent déjà, notamment en facilitant les choses sur le plan organisationnel. Pour ce qui est des temps d'immersion dans les entreprises pour les professeurs des lycées professionnels, j'ai un peu de mal ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

...2024. Dans ma circonscription, le taux d'élèves boursiers au collège Les Jacobins est supérieur à celui des collèges REP +. Il est situé dans le quartier Jules-Guesde, l'un des vingt plus pauvres de France, où l'indice de position sociale des élèves (IPS) est de 68, le plus bas du département de l'Aube. Le report à 2025 d'une éventuelle classification en REP + suscite l'incompréhension du corps enseignant, des élèves et des parents. Quand classerez-vous Les Jacobins en REP + ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Nous demandons une revalorisation supplémentaire immédiate de 5 % pour tous les enseignants, quel que soit leur échelon et sans aucune condition. La promesse du Président de la République de revaloriser tous les enseignants s'est vite transformée en une espèce de distribution de chèques de 100 euros et, surtout, en prétexte pour leur demander de travailler davantage. La revalorisation que nous demandons pour tous s'ajouterait à celle prévue par le Gouvernement. Nous souhaitons, par ail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

L'amendement II-AC6 tend à assurer un rattrapage de l'écart de rémunération entre les enseignants français et la moyenne dans l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) – il est de 19 % dans le premier degré. Ce n'est pas un amendement catégoriel, mais d'intérêt général. En effet, l'appauvrissement considérable qu'ont connu les enseignants ces dernières années – ils commençaient leur carrière à 2,2 fois le Smic dans les années 1980, contre 1,26 fois aujourd'hui, et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Notre amendement vise à créer un fonds de soutien servant à assurer une revalorisation de 10 %, immédiate et sans condition, des salaires de tous les enseignants. Ils ont subi en quarante ans une perte de pouvoir d'achat bien supérieure à celle des autres catégories de la fonction publique et sans équivalent dans l'OCDE. Aucune mesure inscrite dans le projet de loi de finances ou annoncée par le Gouvernement ne permettra de compenser véritablement cette perte de pouvoir d'achat pour l'ensemble des enseignants. Nous proposons d'allouer 1 milliard d'euros ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

L'amendement II-AC187 tend à créer un nouveau programme dont l'objectif est de soutenir un plan de revalorisation pour les enseignants dans une perspective pluriannuelle. La diminution importante de leur pouvoir d'achat en vingt ans est bien connue. Les revalorisations successives de ces derniers mois ont permis un premier rattrapage. Une des mesures encourageantes qui ont été adoptées concerne les néotitulaires : ils commencent désormais leur carrière à 2 100 euros. Néanmoins, beaucoup de retard a été pris et l'inflation ne f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Nous proposons, par l'amendement II-AC4, une revalorisation de 30 % des salaires des enseignants. Ce chiffre peut paraître considérable, mais il correspond à la perte de pouvoir d'achat liée à la non-compensation de l'inflation depuis 2010. La hausse que nous proposons est à la mesure de l'effondrement qui s'est produit : il ne s'agit que de revenir, en euros constants, au niveau de rémunération du début des années 2010, qui est une période extrêmement récente. Il s'agit d'un amendement d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

...r les nombreuses mesures qui ont été prises : une grande avancée a eu lieu pendant le quinquennat précédent, et des efforts importants ont également été réalisés depuis l'an dernier. Le PLF pour 2024 prolonge les revalorisations inconditionnelles qui ont été décidées, pour plus de 1,3 milliard d'euros. Cela passe par un relèvement des principales indemnités de fonction perçues par les personnels enseignants, les conseillers principaux d'éducation (CPE) et les psychologues de l'éducation nationale (psy-EN) ), une revalorisation de la prime d'attractivité – pour un montant compris entre 600 et 1 780 euros brut annuels, en fonction de l'ancienneté, cette prime étant par ailleurs étendue aux professeurs stagiaires, ce qui relèvera la rémunération de ces derniers d'au moins 181 euros net par mois entre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...possible à Paris lorsqu'on a une famille – le moindre T4 est à 2 000 euros par mois – et c'est aussi très difficile dans d'autres villes. Par ailleurs, ce sont des gens qui ont un niveau master : ils commencent donc leur vie professionnelle à 2 000 euros par mois après avoir fait des années d'études. Cela explique la perte d'attractivité. Il est évident que les jeunes ne vont plus vouloir devenir enseignants, ce n'est pas possible avec de tels salaires. Ne profitez pas des problèmes de rémunération pour introduire des mesures de management toxique. Au lieu d'augmenter le point d'indice et le traitement de tous les fonctionnaires, vous préférez donner des primes liées à des fonctions et mettant en concurrence les agents – pour avoir la meilleure note lors des évaluations –, ce qui est catastrophique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Nous ne voterons pas les amendements de la NUPES, pour plusieurs raisons. D'abord, vous avez une sorte d'obsession : le programme 139 est systématiquement ponctionné, et je n'arrive pas à croire à votre sincérité quand vous invitez le Gouvernement à lever le gage. Sur un plan plus politique, vous faites observer que le rapport entre le salaire d'un enseignant et le Smic ne cesse de se dégrader depuis quarante ans, mais qui a été au pouvoir durant cette période ? C'était bien la gauche. C'est vous qui avez laissé la situation se dégrader – en tout cas, vous portez une part de responsabilité, c'est historiquement indéniable. Enfin, les amendements à 1 euro qui demandent une augmentation de 30 % des rémunérations ne me semblent pas sérieux : ce n'est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Le pacte enseignant, que vient d'évoquer M. Davi, est massivement rejeté par la profession et l'ensemble des organisations syndicales. Selon les remontées du terrain que nous avons, moins d'un quart des « briques » ont trouvé preneur. L'amendement de repli II-AC7 tend à utiliser pour l'ensemble de la profession l'enveloppe prévue pour ce dispositif, ce qui évitera d'opposer les agents entre eux et permettra d'espér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

L'amendement II-AC88 vise à connaître le nombre d'ETP (équivalents temps plein) concernés par le pacte dans le premier degré, dont le budget s'élève à 197 millions d'euros en année pleine. L'amendement II-AC40 dénonce le mécanisme du continuum école-collège conçu par le Gouvernement. Il repose sur des enseignants du premier degré volontaires pour effectuer des heures supplémentaires afin d'assurer du soutien en français et en mathématiques au collège. Nous souhaitons comprendre comment cette mesure a pu être mise en place à la rentrée 2023 alors que vous n'avez réussi à mobiliser qu'environ 25 % d'enseignants du premier degré. Enfin, l'amendement II-AC118 vise à connaître le nombre d'ETP concernés par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

Le pacte repose sur un mécanisme de volontariat. Selon le ministère, environ un quart des enseignants y ont adhéré au 23 septembre. Il serait souhaitable de laisser vivre ce nouveau dispositif avant d'en dresser le bilan en fin d'année. Concernant les amendements tendant à connaître avec précision les répartitions entre premier et second degrés, je vous invite à poser vos questions au Gouvernement. Avis défavorable à l'ensemble de ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Le pacte repose sur une méconnaissance du métier des enseignants, qui travaillent déjà 43 heures par semaine. Toutes les études sur ce sujet le démontrent : les enseignants sont surchargés de travail. Par ailleurs, le pacte aggravera les inégalités salariales entre les femmes et les hommes, ces derniers ayant davantage recours aux heures supplémentaires que les femmes. C'est une conséquence de la répartition sexiste des rôles dans notre société : les femmes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Votre réponse, monsieur le rapporteur, est évasive. Comment avez-vous calculé le chiffre de 75 millions d'euros ? Combien d'enseignants cela concerne-t-il ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

..., et c'est toute la nation qui est endeuillée. Nous, députés communistes et députés du groupe GDR, nous inclinons pour honorer leur mémoire et leur bravoure, pour rendre hommage, le cœur serré, à toute une profession, qui exerce le plus beau métier du monde. Hier, à l'occasion de la minute de silence à Saint-Amand-les-Eaux, j'ai entendu les craintes, mesuré les peurs, recueilli la souffrance des enseignants, des parents d'élèves, des enfants – nos enfants. Il faut les rassurer. Si l'école publique et laïque est ciblée, c'est bien parce qu'elle est le meilleur rempart contre l'obscurantisme ; c'est parce qu'elle développe l'esprit critique face au dogmatisme. Ce nouveau crime nous oblige à nous unir une nouvelle fois et à condamner, d'une seule voix, le terrorisme et la barbarie qui frappent nos éc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

L'absentéisme des enseignants est un mythe ; le véritable problème est celui du remplacement. Mon amendement a pour objet d'obliger le ministère à réserver 10 % des postes au remplacement des personnels enseignants et de vie scolaire absents.