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10 % de salaire en plus pour nos enseignants par rapport à 2020, c'est le premier objectif que nous atteindrons.
Est-ce juste ? Oui. Est-ce suffisant ? Sans doute pas, car la crise des vocations n'est pas seulement une crise de la rémunération ; d'autres moyens d'attractivité existent et doivent s'additionner. Il faudra retrouver des conditions d'exercice sereines, bâtir une véritable communauté éducative dans les établissements et donner plus de liberté aux enseignants pour exercer leur métier. Cependant, la revalorisation salariale est une condition nécessaire au rétablissement du prestige de l'enseignant et à la résorption des maux de notre école. C'est pourquoi nous voulons faire jouer pleinement leur rôle aux enseignants en leur proposant un engagement fort, un pacte avec la nation ; il y va du lien de confiance entre les professeurs, les élèves et leurs p...
C'est une des clés pour qu'enseigner redevienne un choix du cœur, à la fois en sortie d'études, mais également au cours de la vie professionnelle. Si tout le monde y consent, ce pacte avec les enseignants nous permettra d'améliorer une situation qui nuit à l'égalité des chances et à la réussite scolaire.
C'est une méthode souple, fondée sur le volontariat, qui améliora le pouvoir d'achat des enseignants, mais aussi le niveau des élèves.
Ce pacte se fera en faveur des enseignants et avec leur aide. Il ne faut pas donner de crédit à la petite musique qui s'installe sur les bancs les plus à gauche de cette assemblée, selon laquelle le pacte se ferait contre les enseignants.
Vous pensez sans doute capter leurs voix, mais vous passez votre temps à tromper votre monde. Les enseignants, comme les Français, n'ont pas besoin d'arnaques électorales ; ils attendent et ils auront un véritable pacte salarial.
300 millions d'euros sont alloués au dispositif « pacte » dès la rentrée 2023, pour une revalorisation moyenne de 20 % pour ceux qui accepteront ces différentes missions. Aux côtés du Gouvernement, nous portons une vision d'ensemble pour l'école. Nous voulons des enseignants mieux payés, mieux formés, mieux associés à la réussite des élèves.
Ce sont dorénavant les tableaux comptables, les réformes moins-disantes et la casse du service public, avec son lot de fermeture de classes, qui animent nos débats en matière d'éducation nationale. Au centre de ce système éducatif, nos enseignants, surnommés autrefois les hussards noirs de la République, ne jouissent hélas plus du respect auquel ils peuvent légitimement prétendre. Plus de respect de la part de la société, plus de respect de la part de l'État et de leur ministère. Derrière les belles paroles des ministres successifs, la réalité est implacable : les enseignants français sont parmi les moins bien rémunérés de l'Union europé...
Ce métier n'a rien de reposant, malgré les clichés qui ont la vie dure. Comme tous les fonctionnaires, nos enseignants appliquent avec loyauté, mais hélas sans conviction, la politique de l'éducation nationale décidée rue de Grenelle. Depuis trop longtemps, la facilité l'emporte sur l'exigence en matière de politique éducative, avec des résultats désastreux et sans appel. Je suis élu d'une terre populaire du Nord dans laquelle autrefois les enfants de mineurs savaient écrire et compter correctement lorsqu'ils q...
…et à rassurer les enseignants. Vous êtes le digne représentant d'un gouvernement hors-sol qui maltraite les classes populaires et qui se moque bien que les établissements scolaires du bassin minier aient moins de classes et moins d'enseignants tant que vous pouvez placer vos enfants dans des écoles privilégiées. L'un de nos collègues du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) déclarait récemment, à pro...
…respect des professeurs, exigence dans la transmission des savoirs, formation de futurs citoyens français aptes à penser le monde comme ils l'entendent grâce aux clés de lecture à leur disposition. Alors que le niveau salarial des enseignants français est anormalement bas depuis des décennies, nous proposons de revaloriser drastiquement les salaires des enseignants du primaire au lycée afin de replacer la France dans la moyenne de l'OCDE. Nous soutenons résolument la réhabilitation du métier d'enseignant, qui passera par un retour aux savoirs fondamentaux, à l'exigence et au respect. Soyez assurés qu'avec nous, chaque enseignant mis ...
Hier, lors de votre audition devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée, je vous ai dit tout le mal que je pensais de votre « pacte enseignant », monsieur le ministre. Toutes les organisations syndicales et l'ensemble de la profession partagent mon opinion. Avant d'en venir au thème de ce débat, je souhaite toutefois insister sur un point. Vous avez souligné hier que le pacte avait pour but de reconnaître et de rémunérer des missions existantes, mais bénévoles, des enseignants. Il en est une qui me tient particulièrement à cœur et que r...
... de ces projets, soutenus par les élus locaux, « les premiers bâtisseurs de la citoyenneté ». Alors les classes de découverte sont-elles prises en compte dans votre pacte ? Eh bien non ! Mais ne vous donnez pas la peine de les y ajouter : votre pacte, de toute façon, personne n'en veut. Bien que, d'une certaine manière, nous l'ayons déjà abordé, venons-en au sujet du jour : la revalorisation des enseignants. Il n'est guère besoin de chiffres pour souligner qu'elle est plus que nécessaire, et vous avez reconnu vous-même hier le « glissement » du salaire des enseignants intervenu depuis plusieurs dizaines d'années – façon bien édulcorée de reconnaître le décrochage salarial ahurissant de cette profession, si essentielle à la République. Je veux citer quelques chiffres pour en démontrer l'ampleur. Le...
Avec le pacte enseignant, l'heure de travail supplémentaire lui sera payée 40 % de moins qu'à un professeur certifié, comme c'est déjà le cas dans le dispositif « devoirs faits ». Est-ce à dire qu'un professeur des écoles vaut pour vous 0,6 professeur certifié ? J'ai écouté attentivement votre réponse hier en commission. Vous avez indiqué que la revalorisation socle concernerait tout le monde – c'est faux –, que le pact...
Et vous, monsieur le ministre, quelle trace voulez-vous laisser ? Hier, je vous demandais de respecter la promesse du candidat Emmanuel Macron de revaloriser les enseignants de 10 % en janvier 2023 sans condition – c'était un minimum. Aujourd'hui, je me fais le relais des organisations syndicales en vous demandant 15 % d'augmentation pour toutes et tous, maintenant et sans condition.
Outre que cela va finir par vous coûter « un pognon de dingue », selon l'expression du Président de la République, il est grand temps de respecter les enseignants et de les rémunérer à la hauteur de leur tâche, qui est immense, belle et indispensable à notre République.
Quand on parle de rémunération des enseignants, il faut évidemment évoquer leurs conditions de travail. Elles sont liées au désengagement de l'État et à la dégradation de l'offre scolaire, que le Gouvernement a minutieusement organisée depuis des années, souvent au profit du privé – je pense plus particulièrement aux territoires ruraux et aux banlieues, à toutes ces communes que vous privez de services publics. Alors que le ministre et Emman...
L'augmentation drastique du coût de la vie, toujours pas compensée, et le quasi-gel du point d'indice ont précarisé les enseignants. La proportion de personnels contractuels sous-payés, qui ne peuvent s'investir dans des projets éducatifs sur plusieurs années, ne cesse de croître. Alors, quand allez-vous engager un véritable plan de titularisation des précaires de l'éducation nationale ? Quand allez-vous revaloriser le traitement des personnels d'au moins 15 %, pour enfin rattraper le gel du point d'indice ? Quand allez-vous...
Dans le primaire, les enseignants sont mal payés : il a fallu que j'attende quinze ans pour atteindre 2 000 euros de salaire net : 2 000 euros pour faire la classe à 25, 27 voire 29 élèves ; 2 000 euros pour apprendre à nos enfants à lire, à écrire, à compter et à se respecter, mais aussi pour enseigner l'histoire, la géographie, l'éducation physique et sportive, la musique, l'anglais, et j'en passe. Après quinze ans d'expérienc...
…chaque semaine, je comptais environ 45 heures, ce qui correspond à peu près à ce qu'ont révélé plusieurs études. Cela fait que deux semaines de congé sont en fait deux semaines de RTT, qui seront finalement pour partie travaillées. Dans le primaire, les enseignants sont déjà acculés à « travailler plus pour gagner plus » : malgré ces semaines chargées, de nombreux et nombreuses professeurs et professeures des écoles font déjà des heures supplémentaires – l'étude le soir, la cantine le midi – qui sont autant de temps en moins pour sa classe ou pour soi, et représentent de la fatigue en plus. Alors, je me demande bien sur quel créneau ils et elles vont pouvo...