Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "enseignant"

868 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...sses de découverte allaient être intégrées dans le pacte, sa réponse a été positive. Soit il a menti, soit il ne connaissait pas ses dossiers ! Par ailleurs, je n'ai peut-être pas été suffisamment clair dans mon intervention, mais je ne disposais que de deux minutes. Le pacte est une forme de Lego sinistre, puisqu'il est constitué de briques qui s'empilent. Or, dans la plupart des académies, les enseignants ne peuvent pas accéder à une brique de type projet, comme les classes de découverte, s'ils n'acceptent pas la brique du remplacement de courte durée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier, rapporteur :

Cet amendement fera sûrement plaisir à Mme Rilhac, puisqu'il vise à préciser que les modalités de mise en œuvre de la formation initiale des enseignants pourront être fixées par décret.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

J'avais déposé un amendement qui visait à supprimer la mention au second degré : il a été déclaré irrecevable car son adoption aurait apparemment créé une charge. Je reste opposée à l'article 2 en ce qu'il ne s'adresse qu'aux enseignants du second degré et je voterai contre cet amendement, bien qu'il soit en effet normal que ce soit un décret qui fixe les modalités de mise en œuvre de la formation initiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Emmanuel :

L'Éducation nationale ne dispose d'aucun historique analytique concernant les classes de découverte. Les seules données qui existent proviennent des échanges de mails entre les enseignants, la commune, l'IEN ou le directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen). Nous ne connaissons pas le nombre de voyages qui ont été organisés, les montants engagés, le niveau de satisfaction des élèves, etc. Cette absence de visibilité, évoquée lors des auditions, constitue une réelle difficulté pour cette proposition de loi. Dans ces conditions, nous soutenons le principe de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Je vais le retirer, puisqu'il est devenu sans objet. Nous souhaitons des dispositions pérennes pour le recrutement et la formation des enseignants, et non un plan d'urgence : telle est l'orientation qui se dégage des concertations en cours au ministère de l'Éducation nationale et à celui de l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Le service public de l'éducation contribue à financer l'enseignement privé sous contrat. De même que nous envisageons d'intégrer l'organisation de séjours au pacte enseignant, nous pourrions restreindre le bénéfice du fonds d'aide aux écoles publiques, pour améliorer leur attractivité, affaiblie notamment par la concurrence des écoles privées sous contrat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard, rapporteure :

La loi ne peut dire aux enseignants comment organiser les classes. Mon amendement reprend la proposition de favoriser les échanges de classes qui donnent lieu à des découvertes et des interactions bénéfiques. S'agissant des classes d'automne, les enseignants ont souligné l'apport fondamental des séjours de début d'année. Toutefois, il faut éviter de les obliger à adopter un format précis ; ils peuvent préférer organiser un autre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Je soutiens l'amendement AC18, qui ne vise qu'à encourager les classes « rousses », sans obligation aucune. Ces séjours sont plus difficiles à organiser pour les enseignants comme pour les prestataires, car il faut les prévoir dès l'année scolaire précédente. Ils sont souvent annulés à cause d'un nombre de participants trop faible. Un simple encouragement aiderait les équipes pédagogiques mais aussi les organisateurs de séjour, notamment les plus petits, qui ont besoin des classes d'automne pour équilibrer leur budget.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

Vous ne pouvez pas à la fois vous plaindre de la complexité de l'organisation, de la charge de travail qu'elle impose aux enseignants, et leur imposer un séjour d'automne. Laissons-leur la liberté d'organiser sereinement les séjours comme ils l'entendent, en fonction de leur projet pédagogique et des particularités de leur école.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

L'amendement AC18 entre en contradiction avec le principe de liberté pédagogique, auquel nous sommes très attachés. Nous n'avons pas à dire aux enseignants en quelle saison ils doivent partir : ils savent très bien s'organiser en fonction de leurs objectifs et de leurs projets pédagogiques. Laissons-les décider.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Emmanuel :

Nous soutenons l'autonomie du corps enseignant. Tout voyage de découverte s'inscrit dans un parcours pédagogique. À l'Éducation nationale, on n'organise pas des voyages pour voyager. Or l'élaboration d'un parcours pédagogique demande un travail énorme, que les enseignants généralement démarrent en septembre, ce qui rend difficiles les départs précoces.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...rein. L'amendement vise à compléter l'alinéa par la phrase suivante : « Il tient compte des différences de situation, notamment en matière économique, territoriale et sociale des établissements. » Les écoles des réseaux d'éducation prioritaire (REP) seraient concernées, mais aussi celles situées en milieu rural. En effet, nous avons évoqué les bénéfices du changement d'environnement : les enseignants des zones rurales ont plutôt tendance à emmener leurs élèves en ville, or les séjours en ville coûtent très cher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

J'entends vos arguments, c'est pourquoi nous proposons seulement de compléter le texte. J'ajoute qu'il ne s'agit pas de prendre en compte des situations individuelles, mais l'indice de position sociale des élèves (IPS) moyen de l'établissement, ou sa situation spécifique, par exemple l'implantation en milieu rural. Je salue le travail des enseignants et des familles, grâce auquel tous les élèves partent presque à chaque fois. Cependant, lorsque les moyens des familles de l'établissement sont globalement très faibles ou que le nombre d'élèves est très réduit, la solidarité locale est plus difficile à mettre en œuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Folest :

Les membres du groupe Démocrate craignent que la création d'un fonds spécifique apporte davantage de rigidité que de souplesse, à moins de l'intégrer au budget. Si nous voulons gratifier les professeurs de primes et d'indemnités, comme l'article 2 le prévoit, il faut réfléchir à l'articulation avec le pacte enseignant. Ayant des sensibilités différentes, nous ne voterons pas tous de la même manière sur l'article, mais nous voulons approfondir le débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

Aucun enseignant ne voulait du pacte, qui constitue un chantage à la revalorisation salariale dans un contexte de grande souffrance des professeurs et de crise des vocations inédite. Proposer de recourir au pacte pour verser une indemnisation complémentaire dans le cadre de l'organisation d'un voyage de classe participe de la même logique destructrice d'individualisation de la rémunération. Une telle découpe est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard, rapporteure :

Cet été, je me baignais dans le magnifique lac du Bourget avec deux amies enseignantes, Marlène et Agnès, qui discutaient du pacte en barbotant. L'une voulait accepter les primes parce que, pour une fois, tout le travail qu'elle accomplit pour ses élèves était reconnu ; l'autre y était défavorable, inscrivant sa position dans un cadre plus collectif. J'ai trouvé les deux arguments recevables, mais il me paraît pragmatique et efficace de reconnaître dès aujourd'hui le travail esse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Madame la rapporteure, nous ne pourrons pas nous mettre d'accord. Vous vous êtes résignée à l'idée que le pacte sera pérennisé, parce que entre 20 et 25 % des enseignants acceptent de jouer le jeu, parfois sous la menace de l'institution. Pour nous, le pacte est une mauvaise idée, qui envoie un mauvais message aux enseignants, en leur disant : « Vous travaillez beaucoup, travaillez encore plus ! » Certaines missions du pacte – les briques – sont fantaisistes ; et les enseignants en accomplissent déjà beaucoup d'autres. Ils sont indemnisés par les indemnités de su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard, rapporteure :

Les enseignants ne perçoivent aujourd'hui aucune indemnité lorsqu'ils accompagnent une classe de découverte. Si l'on ne vote pas cette proposition de loi, ils n'auront toujours rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

L'amendement vise à limiter aux voyages d'au moins trois nuitées l'attribution d'une part fonctionnelle de l'indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves aux enseignants fonctionnaires ou contractuels des écoles primaires qui organisent des classes de découverte. Il vise également à supprimer le dernier alinéa qui prévoit une disposition qui n'est pas de nature législative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Emmanuel :

Encourager les enseignants à partir au moins trois nuitées semble un bon choix, dans la mesure où ces classes de découverte ont tendance à ne pas être suffisamment longues.