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Interventions sur "dissuasion"

73 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Parce que le doute ne pèserait sur la dissuasion nucléaire que dans plusieurs décennies, il faudrait s'interdire de penser dès maintenant ? Il y a là quelque chose de malsain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Il ne s'agit plus d'un raisonnement rationnel, mais d'une logique de pur affichage qui ne convaincra personne, pas même nos compétiteurs. Eux-mêmes développent sans doute déjà des programmes de dissuasion crédibles reposant sur des moyens cyber, spatiaux, etc. Si la pureté de la doctrine de la dissuasion nucléaire est aujourd'hui séduisante, monsieur le ministre, je rappelle qu'elle n'a pas toujours été aussi pure, mais vous le savez parfaitement. La première idée du général de Gaulle en développant l'idée d'armement tactique consistait à s'assurer de la possibilité d'une intervention américaine....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il vise à repréciser les objectifs que devrait poursuivre cette LPM – loi de programmation militaire –, à savoir garantir l'indépendance de la France au service de la paix par l'anticipation des scénarios de demain, garantir des conditions de vie dignes à nos militaires, moderniser le concept de dissuasion, et donner à l'État la possibilité de ramener dans le giron public les industries de défense essentielles. Dit autrement, par les quelques lignes que contient cet amendement, il s'agit de donner à cette LPM un contenu et un sens en faveur de l'indépendance et de la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Je vous remercie de cette réponse, monsieur le ministre. Nous pensions utile de repréciser certains objectifs dès le début de la LPM, mais j'entends vos arguments, tout comme je prends bonne note de vos propos et de votre intérêt s'agissant de la dissuasion de demain. À cet égard, nous défendrons tout à l'heure un amendement visant à créer un commissariat à la dissuasion de demain. Dans l'attente de son examen et compte tenu de votre engagement à reprendre certains éléments, je retire mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ept ans ? Ce montant n'est tout de même pas une paille et mérite que nous discutions. Quelles sont les priorités ? Quelle stratégie ces priorités serviront-elles et dans le cadre de quelles alliances ? L'examen de ce projet de loi est l'occasion de s'interroger sur ces points et il serait juste d'inscrire le principe d'un questionnement dans le texte. Ouvrons, de manière sereine, le débat sur la dissuasion nucléaire. Il ne s'agit pas de dire stop ni de tout arrêter de manière unilatérale : je suis clair sur ce point, car je ne voudrais pas que nous soyons caricaturés. Nous demandons simplement un débat sur cette question, tout comme nous demandons que la France interpelle les autres puissances nucléaires afin de remettre à l'ordre du jour le désarmement mondial en matière nucléaire. Interrogeons-n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Par cet amendement, vous évoquez trois points majeurs : les alliances, la dissuasion et la BITD. À l'image de M. Lachaud, vous ouvrez ainsi une séquence et des débats qui, je l'espère, répondront à vos questions. À ce stade, je n'évoquerai que la dissuasion nucléaire, qui représente la clé de voûte de ce projet de loi de programmation militaire. En effet, 54 milliards d'euros y sont destinés et vous savez que les besoins technologiques et techniques qui entourent le nucléaire on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Au regard de vos réponses, je retire l'amendement. Monsieur Gassilloud, je souhaite souligner la qualité des débats menés en commission, grâce aux auditions, notamment sur la dissuasion nucléaire, dont j'ai pris connaissance. Elles nous ont donné l'occasion – et c'est important – d'entendre tous les intervenants sur ce sujet. Nous devons toutefois mener un débat plus large avec l'ensemble de nos concitoyens, car tous n'assistent pas aux débats de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, comme ils pourraient le faire pour le journal de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Nous allons donc mener ce débat ici, mais je souhaite qu'il sorte de ces murs car il engage beaucoup d'argent. La question tourne autour de la nuance entre la nécessité de moderniser notre arsenal nucléaire – nous partageons ce choix car notre crédibilité en dépend – et l'augmentation de notre capacité, non en termes de quantité d'ogives, mais en termes de diversité des moyens de dissuasion, missiles sol-air ou sous-marins par exemple. L'augmentation risque en effet de se faire au détriment de la modernisation, car elle demande beaucoup d'argent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...penser la progression dans les grades et les prises de responsabilité. Il faut revoir cela ! Il faut également revoir les conditions d'hébergement, comme l'ensemble des conditions de vie des militaires. S'agissant plus précisément de l'amendement, l'armée n'a pas pour objectif de défendre un front à l'est : depuis que nous sommes dotés de l'arme nucléaire, la défense du territoire repose sur la dissuasion ; notre armée a d'autres missions que la défense d'une ligne Maginot qui n'a servi à rien en 1940.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Autant que possible, nous devons travailler avec la base industrielle et technologique de défense européenne. Notre principe fondamental consiste à préserver notre souveraineté en tant que de besoin : dans certains domaines, comme la dissuasion nécessaire, aucun partage n'est possible. Par ailleurs, il peut être très intéressant de partager notre BITD avec des partenaires, même non européens, notamment pour diminuer les coûts ou pour augmenter l'interopérabilité. Nous avons évidemment besoin de l'Europe. Si un projet est européen, allons-y, mais toujours en préservant notre souveraineté et avec le souci de mettre à disposition de nos s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Martinez :

...ne ? Où est l'Europe de la défense quand les Allemands, nos partenaires commerciaux prétendument privilégiés, nous vendent des fusils d'assaut HK – Heckler & Koch –, mais achètent des armes américaines ? Pour paraphraser le discours du cabri de de Gaulle, arrêtons les vœux pieux et les formules vaines, qui n'aboutissent qu'à dissoudre la souveraineté de la France. Faut-il encore le rappeler, la dissuasion ne se partage pas. Nous sommes opposés à cet amendement hors-sol.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Vous avez abordé de nombreux sujets, dont certains sont essentiels pour notre pays. Il y a effectivement un véritable enjeu en la matière. Les fonds marins sont importants, entre autres, pour notre dissuasion nucléaire et pour de nombreuses infrastructures, notamment les câbles et les pipelines. Le Gouvernement fait le nécessaire, grâce à la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins et au programme Capacité hydrographique et océanographique future (Chof), dans le cadre duquel sont développés les drones sous-marins et l'analyse des colonnes d'eau. Selon moi, votre amendement est peu ou prou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

..., les anthropologues ou encore, sur le plan plus technique, les développeurs de jeux vidéo. Il est particulièrement souhaitable que la société civile intervienne de manière régulière dans la théorisation des prospectives de défense aux côtés des infrastructures militaires référentes, au bénéfice du ministère des armées. Je pense notamment aux débats stratégiques à venir comme l'articulation de la dissuasion avec les nouveaux domaines de lutte et l'impasse doctrinale de ces derniers. L'espace et le cyberespace, concernés par le recours à l'intelligence artificielle, sont autant de nouvelles zones de conflit qui, juxtaposées aux notions classiques de signalement stratégique, appellent à une plus grande anticipation des potentialités qui pourraient s'imposer à notre système de défense. C'est pour cett...