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…mais à mon sens, c'est plutôt le comportement des oppositions, dans les mots comme dans les actes, qui frise le déni de démocratie.
La réforme des retraites voulue par le Président de la République quoi qu'il en coûte à la démocratie est un coup de force politique. Elle n'est pas seulement un impôt sur la vie de celles et de ceux qui n'ont que leur force de travail pour vivre ; elle symbolise comme jamais auparavant sa pratique solitaire du pouvoir qui pervertit la démocratie, dont elle rend possible la transformation en son contraire, et impose ses volontés sans discussion, avec arrogance et mépris. Mépris du débat parlement...
…mépris de l'intelligence des citoyens quant à leur propre avenir, mépris de l'exigence de transparence, de sincérité et de vérité. Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président de la République a acculé votre gouvernement et la majorité complice à élever le mensonge, les « vérités alternatives », la falsification des chiffres et la dissimulation des faits au rang d'arguments irréfutables, de réalités indiscutables, d'expertises irréfragables.
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président de la République a imposé cette réforme au cœur d'une crise sociale longue de cinq ans : après la crise des gilets jaunes qui a révélé l'asphyxie entraînée par l'injustice fiscale, après la crise du covid qui a montré la démesure du mythe libéral, puis la guerre en Ukraine qui a mis en lumière les revers d'une mondialisation anxieuse, vous aggravez, en pleine crise de la vie chère, ...
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous promettez une retraite minimum à 1 200 euros qui n'a jamais existé, créant la confusion et le mensonge. « En même temps », vous remettez le paternalisme politique à l'ordre du jour, en considérant depuis des semaines que les Français n'ont rien compris à votre réforme alors qu'en réalité c'est vous qui n'avez rien compris et qui ne comprenez plus les Français.
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous persistez et vous signez dans l'hémicycle. À la brutalité des fins correspond aussi la brutalité des moyens. Vous n'avez renoncé à aucun détournement de procédure et – disons-le – à aucun abus de pouvoir procédural : après avoir choisi un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale,…
Madame la Première ministre, la démocratie expéditive est à la démocratie ce que la justice expéditive est à la justice. Ce coup de force démocratique est une énième manifestation du dédain pour l'institution et les oppositions parlementaires, caractéristique de votre méthode. Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous abolissez la séparation des pouvoirs. Songez-y, l'Assemblée nationale aura à peine débattu et n'aura, en définitive, jama...
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président de la République ignore de façon coupable les circonstances de son élection, et vous-même méprisez le parlementarisme de fait issu des urnes et l'exigence de démocratie continue des Françaises et des Français. Au diable les « si nécessaires » discussions sur la place du travail dans nos vies, les inégalités sociales et la précarité, l'emploi des seniors, l'égalité professionnelle en...
Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président se comporte désormais en forcené, en acharné, enfermé dans un tête-à-tête avec lui-même. Ce n'est pas du courage, c'est de la déraison. Retirez cette réforme !
Il en coûtera moins que votre obstination, car il y va désormais de l'intérêt général, de la concorde civile et de l'avenir de notre démocratie. Quand tout s'écroule,…
J'invite chacun d'entre vous à la voter, car elle est un acte de foi dans une démocratie parlementaire à laquelle le Gouvernement et le Président ne croient plus.
Le Président de la République affirmait il y a quelques années : « Il faut osciller entre humilité et arrogance. Si vous tombez d'un côté, vous devenez soit inefficace soit dangereux. » Vous réussissez, en soutenant cette réforme, à devenir les deux – quoi qu'il en coûte à la démocratie.
Mais dire que cela constitue un déni de démocratie ou une atteinte aux droits du Parlement, après 175 heures de débat et quasiment autant d'heures d'obstruction, nous ne pouvons pas l'entendre.
À la fin de nos débats, une chose est certaine toutefois : notre assemblée, si ce n'est l'ensemble de nos institutions, et notre démocratie ne sortiront pas indemnes de cette séquence. Les torts sont partagés, des erreurs ont été commises de part et d'autre.
Vous voulez seulement réaliser 18 milliards d'euros d'économies sur le dos des Français de 55 à 65 ans, diminuer aveuglément les dépenses publiques au risque de mettre à genoux notre économie, notre démocratie, notre modèle social.
C'est l'honneur de la représentation nationale que d'avoir débusqué vos mensonges, refusé d'être instrumentalisée par un Président de la République qui oppose démocratie politique et démocratie sociale, su entendre un front syndical exceptionnel, historique, que je salue depuis cette tribune : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU, Unef, Fage, FIDL, Voix lycéenne et Mouvement national lycéen.
Un tel front nous oblige. Prenons garde ! Prenez garde ! La démocratie sociale n'est pas quantité négligeable : elle constitue notre lien avec le monde du travail et les travailleurs, c'est-à-dire les Français. Or ce lien indispensable menace aujourd'hui de se rompre. C'est également l'honneur de la représentation nationale que d'être parvenue, à l'initiative du groupe LIOT, que je salue également, à s'accorder pour exprimer son rejet d'une réforme injuste et d'une...
Vous avez perdu à chaque étape, à chaque étape vous êtes passés outre. Ce n'est pas faute de vous avoir alertés, appelés à la raison, à la lucidité, à la responsabilité. Vous auriez pu faire de cette épreuve l'occasion de réparer, de rassembler, d'apaiser, de révéler la grandeur de la démocratie et de la République. Eh bien, non, vous avez choisi de placer des engagements comptables au-dessus de la volonté populaire, les intérêts de la finance au-dessus du bien-être social, du respect du travail, du droit mérité à la retraite. Emmanuel Macron avait promis cette réforme ? La belle affaire ! Nul ne lui a confié les prérogatives d'un monarque absolu. Votre responsabilité ne consiste pas à ...
...c sa réforme sous le bras. Ne pas le faire, c'est d'abord accepter que cette mauvaise réforme demeure à l'ordre du jour. Ces deux ans de plus, voulez-vous les imposer ? Ne pas le faire, c'est aussi approfondir la crise démocratique et la crise institutionnelle, la crise de la République. Mesurez la fracture, mesurez la blessure, mesurez les effets. C'est la confiance dans la République et dans la démocratie qui est fragilisée. Si les institutions de la V
...us les Français contre leur volonté, qu'avez-vous l'intention de faire contre celles et ceux qui ne baisseront pas les yeux devant vous ? Les coups de matraque, les gaz lacrymogènes, la jeunesse du pays à genoux les mains sur la tête ? Votre obstination est en train de mettre le pays à feu et à sang, sous le regard de la presse internationale qui découvre parfois que la France est un simulacre de démocratie parlementaire, un pays où l'exécutif peut gouverner seul contre tous. Le retour au calme, c'est la démocratie. Sinon, la solution c'est le peuple. Interrogez-le donc par référendum !