745 interventions trouvées.
Mon opinion personnelle, c'est que ce n'est pas en opposant la question du climat à celle de la culture que nous alerterons sur ce problème et que nous le résoudrons.
Je rappelle aussi que, quand des activistes se rendent dans les sièges de grands groupes qui polluent énormément pour réclamer des comptes de manière non violente – en bougeant des chaises, par exemple –, on les traîne devant les tribunaux ! Des moyens de faire entendre la voix du climat et celle de la planète doivent être trouvés. Nous ne devons pas opposer le climat à la culture, mais des mesures plus fortes doivent être prises, notamment dans la politique budgétaire du Gouvernement. Mais revenons à la culture.
C'est limpide, mais en partie faux ! Par exemple, beaucoup de musées recrutent des gardiens en qualité de contractuels. Or il existe pour ce même métier des titulaires de la fonction publique. Certes, un certain nombre de contractuels sont détenteurs d'un CDI au sein du ministère de la culture, notamment dans les établissements dérogatoires tels que le Centre Pompidou. Mais n'oublions pas tous les personnels vacataires – je pense notamment aux conférenciers du CMN – qui mènent une âpre bataille pour être reconnus comme salariés, tout simplement. Si nous avons l'occasion d'en discuter, je pourrai vous fournir des exemples – ils sont très nombreux.
Nous avons déjà un peu échangé sur la question du soutien aux collectivités territoriales. Cet amendement vise à soutenir les politiques culturelles des collectivités face à la hausse des prix de l'énergie. Nous souhaitons poser une question à Mme la ministre sur le 49.3. Est-il utile d'examiner les crédits de la mission ? Avez-vous des informations sur l'organisation des débats de cette seconde partie et sur les amendements aux budgets des missions qui seront retenus ? S'agissant des collectivités, elles rencontrent de graves difficult...
Cet amendement de repli vise à augmenter la subvention pour charges de service public versée au musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée – le Mucem – pour couvrir la hausse des dépenses énergétiques. Le Mucem est l'un des rares musées nationaux établi hors de la région parisienne. En tant que Marseillais, je peux témoigner du fait qu'il joue un rôle moteur dans une ville où la culture a longtemps été sous-dotée. Le projet de loi de finances pour 2023 augmente de 689 000 euros la subvention pour charges de service public apportée par l'État au Mucem pour l'aider à faire face à la hausse des prix, en particulier de l'énergie. Mais le Mucem est l'un des musées pour lequel la subvention augmente le moins. Or, d'après son service administratif, les coûts de l'énergie liés à son exp...
Je rappellerai simplement – je vous ai déjà interrogée sur ce point en commission – que 70 % des dépenses culturelles émanent des collectivités territoriales. Quand celles-ci sont confrontées à une hausse de leurs dépenses énergétiques, comme c'est le cas aujourd'hui – pour la ville de Marseille, elles ont presque doublé en 2022 –, mécaniquement, c'est le budget de la culture qui trinque. Il faut en prendre conscience. J'entends qu'il existe beaucoup de dispositifs, mais le refus du Gouvernement de compenser...
L'effort que nous vous demandons est à peine supérieur et se trouve bien calibré par rapport à la hausse des dépenses énergétiques. Nous l'avons dit en commission : nous préférons qu'un fonds dote l'ensemble des établissements. À défaut, c'est la sobriété sur la culture – ou plus justement sur l'accès à la culture – qui s'ajoutera à la sobriété énergétique !
En réalité, faute de moyens budgétaires, on finira par faire des économies sur les expositions. Voilà ce qui va se passer ! Vous ne voulez pas abonder le budget à titre prévisionnel et c'est l'accès à la culture que vous pénalisez.
Au final, c'est la culture qui trinque et c'est grave, car elle est essentielle à l'émancipation de toutes et tous et à la cohésion de l'ensemble du territoire.
Je signale à mes collègues de la NUPES que, s'il y a un désengagement dans le champ culturel, ce n'est pas du fait de l'État, mais de celui des mairies écologistes. Puisque M. Corbière cite souvent la presse, je vous renvoie à l'article de Libération intitulé « Dans les mairies écologistes, un brouillon de culture », relisez-le. À Strasbourg, on maquille un budget et on nous fait croire qu'on ferme les musées pour des raisons de sobriété écologique : non, c'est un arbitrage cultu...
De plus, la DGLFLF a pour mission de favoriser l'appropriation et la maîtrise de la langue française pour améliorer l'insertion dans la vie sociale, professionnelle et culturelle. La francophonie est forte de plus de 300 millions de locuteurs. Il faut renforcer chez nos concitoyens le sentiment d'appartenance à leur langue, qui est l'un des vecteurs les plus forts de notre identité.
Mais si. Je suis convaincu que, sur le fond, nous sommes tous d'accord. Certes, il y a une émission qui s'appelle « Culturepub »… Mais nous sommes envahis par la publicité. L'étude qui fait l'unanimité estime que, chaque jour, chacun d'entre nous perçoit 2 200 messages publicitaires, ce qui est énorme. Nos enfants deviennent des cibles et les citoyens sont transformés en consommateurs, et le réflexe en vient à l'emporter sur la réflexion : cela pose un véritable problème de fond. Dans le même temps, la publicité est ...
Je présente cet amendement au nom de mes collègues Metzdorf et Dunoyer, députés de la Nouvelle-Calédonie. Il faut favoriser l'accès à la culture et le développement des pratiques artistiques pour les jeunes. Tel est le sens du pass culture, lancé par le président Emmanuel Macron. Notez que 1,2 million de jeunes en ont déjà profité ; plus de 17 000 lieux culturels sont référencés, dont plus de 3 000 libraires indépendants. À ces chiffres, nous aurions aimé ajouter ceux de la Nouvelle-Calédonie. Or nous ne le pouvons pas, car le territoire ...
... répondre que la loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, qui détermine ses compétences, constitue un obstacle juridique à l'adoption de votre amendement. Si un contentieux émergeait, il est fort probable – pour ne pas dire certain – que cette disposition serait sanctionnée par le juge. Sur le fond, je partage entièrement votre avis, moi qui plaide pour l'extension du pass culture aux apprentis, aux jeunes Français de l'étranger et aux jeunes Calédoniens. Reste qu'un problème juridique se pose. J'émets donc un avis de sagesse.
…et pour toutes les communes qui suivront ce phare lumineux dans la nuit. Le dispositif a coûté 10 000 euros à la ville de Saint-Dizier : si beaucoup de communes veulent l'imiter et qu'elles essuient des pertes liées à l'arrêt de la publicité, elles auront besoin de notre aide et de celle du budget du ministère de la culture. Vous dites approuver cet objectif. Par ailleurs, nous vous appelons à lever le gage, sachant que vous avez les moyens de le faire et que vous pouvez sous-amender si vous souhaitez diminuer les crédits dédiés au fonds d'appui. Puisque nous sommes d'accord, pourquoi ne pas adopter, ensemble, un amendement, éventuellement sous-amendé, en ce sens ?
Le pass culture, doté d'un budget considérable de 208,5 millions d'euros, est une initiative intéressante pour peu qu'elle soit destinée à des activités réellement culturelles. Or 29 % des bénéficiaires du pass culture déclaraient ne pas lire de livres lors de l'activation de leur pass. L'amendement d'appel de mon collègue Jean-Philippe Tanguy propose de conditionner les crédits du pass culture à des activités ...
Nous n'entendons que vous, comme si nous étions incultes ! Le ministère de la culture a déployé, il y a cinq ou six ans, pour les collectivités territoriales, le magnifique réseau des Micro-folies, pour diffuser la culture partout. Peut-être ne le connaissez-vous pas, n'en ayant pas encore bénéficié vous-même. Il faut vous renseigner, car la culture arrive partout, dans les zones rurales et en outre-mer. Je me réjouis qu'il y en ait même eu une à Saint-Pierre-et-Miquelon, dont je ...
L'amendement n'a pas été examiné en commission. Toutefois, quand j'entends parler d'activités réellement culturelles ou de la vraie culture, je m'inquiète.
Je ne sais pas définir ce qu'est réellement la culture. Je me souviens d'une époque où Madame Bovary était interdit en France parce que ce n'était pas réellement de la culture ; aujourd'hui, c'en est. Vous dites : « Il faut que ce soit du classique », mais fut une époque où Schönberg était considéré comme décadent.