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Interventions sur "culture"

745 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Carrière :

...ublications du Giec. Pourtant, la réponse de la société reste bien insuffisante au regard des attentes, qu'on prenne en considération la réduction des causes – comme les émissions de gaz à effet de serre – ou l'adaptation aux conséquences. Dans un monde dont la température aura augmenté de 2 degrés ou, pire encore, de 4 degrés, tous les secteurs devront s'adapter : l'industrie, le logement, l'agriculture, ainsi que les acteurs chargés de la protection de la biodiversité et de la gestion des événements extrêmes. L'adaptation sera nécessaire pour maintenir le caractère vivable des territoires, mais aussi l'activité économique. Il est donc urgent, dans un souci de préservation du bien commun, de former les générations futures pour leur permettre de s'adapter à des problèmes dont les solutions ne so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...ouvoir politique dans les travaux des laboratoires de recherche scientifique. Je pense notamment aux campagnes menées au nom de la lutte contre l'islamo-gauchisme par votre prédécesseure, ainsi que par M. Darmanin – qui, en la matière, est sans doute aussi qualifié que l'inquisiteur jugeant Galilée. Ce préambule sur la production scientifique étant fait, se pose la question de la diffusion de la culture scientifique, que nous appelons de nos vœux. En l'espèce, il importe de définir clairement les termes du sujet. Chacun sait – et vous êtes une des mieux placés pour cela, madame la ministre – que les sciences ne sont pas un ensemble de connaissances : ce sont avant tout des procédures collectives de validation des savoirs. Or nous assistons à un phénomène étonnant : au collège, les tâches relevan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Ott :

...i, on comprend l'hypersensibilité des équilibres qui régissent les conditions de vie sur notre planète : un très léger décalage sera à l'origine d'un grand bouleversement. Ces connaissances essentielles peuvent parfaitement être acquises par tous. Aujourd'hui, pour comprendre le monde naturel, pour situer avec justesse le vivant dans son contexte, il faut disposer de cet outil crucial qu'est une culture scientifique partagée par tous. Elle seule peut nous libérer des formes modernes d'obscurantisme. En vingt ans, la France est passée du douzième au vingt-cinquième rang de l'OCDE s'agissant du niveau des élèves en sciences et en mathématiques. Cette chute exige une réaction forte. Si nous sommes incapables d'offrir aux enfants de la nation les armes intellectuelles nécessaires pour comprendre de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Permettez-moi tout d'abord de remercier les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires d'avoir choisi d'inscrire à l'ordre du jour de cette semaine de contrôle un débat sur l'hyperconcentration des dépenses du ministère de la culture en Île-de-France. C'est un thème qui nous est cher : en effet, si la centralisation induit de nombreuses disparités socio-économiques, en matière d'éducation, d'accès aux transports et aux soins, ou encore de services publics, ce mal bien français concerne également l'accès à la culture pour l'ensemble des concitoyens et la valorisation de notre patrimoine. Même si cela n'a pas toujours été le c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...e 3 Île-de-France. Le traitement de l'information qui y est fait me contrarie également – même si cela dépasse un peu le cadre de notre débat ce soir : bien souvent, j'ai l'impression qu'il s'agit surtout de relayer la vision des Parisiens sur le reste de la France, sur l'Europe et sur le monde. Venons-en aux chiffres, car ceux-là sont implacables, sinon sidérants : selon ceux du ministère de la culture, actuellement disponibles en open data, l'État dépense en moyenne 195 euros par habitant en Île-de-France en matière culturelle, contre seulement 20 euros en Bretagne administrative, soit presque dix fois moins ! En moyenne, l'État ne dépense que 24 euros par Français ne résidant pas en Île-de-France – et même à peine 10 euros pour les Mahorais. Comme quoi, au pays de l'égalité, certains sont plu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

Lors du débat sur les crédits dédiés à la culture pour 2023, en augmentation de 7 %, nous avons souligné ensemble le renforcement de projets de proximité importants un peu partout dans nos territoires. Je pense notamment à la création de 1 000 Micro-Folies, dont la moitié au sein de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), mais également à la reconduction du plan Fanfare, qui a déjà permis de soutenir 514 projets, dont la moitié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

L'hyperconcentration en Île-de-France des dépenses du ministère de la culture est indéniable. En 2018, selon ses chiffres mêmes, sa dépense annuelle s'élevait à 139 euros par Francilien contre en moyenne 15 euros par habitant du reste du territoire. Suivant la direction générale des patrimoines et de l'architecture, sur les onze projets de grands travaux patrimoniaux programmés pour la période 2020-2027 et représentant en tout 1 670 millions d'euros, seuls deux, totalisant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Jack Lang, ancien ministre de la culture, déclarait en 2019 que l'État finance à lui seul 80 % de la vie culturelle parisienne. De fait, dans le secteur de la culture, mieux vaut être implanté dans la capitale que partout ailleurs en France. Prenons un exemple classique, l'opéra : sur les 220 millions reçus par celui de Paris, 43 % proviennent de l'État, pas un centime de la ville ; sur les 26 millions alloués à l'opéra national de Bord...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Il conviendrait – attention, je vais tenir des propos osés – de nous doter d'une vraie politique culturelle, où l'État retrouve toute sa place ; car dans la culture comme ailleurs, quand on tranche dans les dépenses publiques, l'égalité et la démocratie sont les premières victimes. Nous, députés du groupe LFI – NUPES, souhaitons une nouvelle étape en matière de démocratisation culturelle : la reprise de grands travaux pour un service public de la culture, pour l'abrogation des inégalités territorial...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Le thème de ce débat est particulièrement bienvenu : à l'automne dernier, en effet, j'avais choisi de m'intéresser au problème, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2023, en vue de mon rapport pour avis portant sur les crédits de la mission "Culture" . J'avais signalé à cette occasion le fait que la répartition des crédits continue de s'opérer au profit des monuments franciliens : en 2021, la région a ainsi bénéficié de 67 % des crédits exécutés dans le cadre du programme 175, Patrimoines. C'est dans le domaine patrimonial, du reste, que la concentration en région parisienne des crédits du ministère de la culture est la plus important...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Desjonquères :

La culture représente aujourd'hui 105,5 milliards d'euros, soit 3,2 % de la richesse nationale, et 670 000 emplois. Ce secteur est de fait une véritable économie dans laquelle il est nécessaire d'investir. Je me réjouis donc de la hausse de 271 millions d'euros du budget du ministère de la culture pour 2023. La culture est un vaste ensemble regroupant différents domaines comme l'édition, le cinéma et les ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Le groupe LIOT invite le Gouvernement, et nous invite, à réfléchir à la question de l'hyperconcentration en Île-de-France des dépenses du ministère de la culture – tout en se demandant s'il s'agit d'une fatalité. Pour ma part, je ne le crois pas et je pense que cette question est très pertinente. Elle rejoint en effet le souhait d'André Malraux qui, dès 1959, au moment de créer le ministère de la culture, avait voulu que les Drac nouvellement installées fassent vivre la culture dans tous les territoires de notre pays. Lors de l'examen de la loi de finance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

 « À Paris, les théâtres impériaux, chargés de l'âme de la jeunesse […] ! Le théâtre, pour Stendhal […], ce n'était pas Grenoble, c'était Paris. […] Et que dire de la musique, de la peinture ! Napoléon avait créé le plus grand musée du monde, il l'avait créé au Louvre. » C'est ainsi que Malraux décrivait le fossé culturel entre Paris et le reste de la France lors de l'inauguration de la maison de la culture de Grenoble, le 4 février 1968. Ce fossé est notre héritage historique. Les politiques culturelles ont permis pendant plus d'un demi-siècle de développer les institutions nationales à travers le territoire et de renforcer ce que d'aucuns appellent la « décentralisation culturelle », mais l'hyperconcentration ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Je souhaite remercier le groupe LIOT d'avoir proposé ce débat. Au groupe Écologiste – NUPES, nous partageons l'idéal d'une politique culturelle populaire décentralisée qui irriguerait tous les territoires et tous les publics. Cependant, en tant qu'élue de banlieue parisienne, je ne peux souscrire totalement à l'intitulé du débat. Car Paris n'est pas Saint-Denis et Versailles n'est pas Villejuif, la ville où je réside et où je suis élue. On parle trop souvent des départements franciliens, ou de la banlieue parisienne, comme des périphé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

Je veux d'abord remercier le groupe LIOT d'avoir provoqué un débat autour de la culture dans cet hémicycle. Les discussions de ce type sont beaucoup trop rares et se résument souvent à l'examen des crédits de la mission, dans le cadre du projet de loi de finances. C'est la question des crédits et des dépenses que vous avez, chers collègues, souhaité mettre en avant. De fait, les dépenses sont plus importantes en région parisienne, même s'il faut reconnaître que, depuis plusieurs an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Comme vous le savez, la Corse est un cas à part puisqu'elle bénéficie depuis 2002 de la décentralisation culturelle. La collectivité de Corse conduit la politique culturelle à travers les compétences qui lui ont été transférées, l'État continuant à exercer les compétences régaliennes dans les domaines patrimoniaux. Le financement est également partagé : hors bloc communal, il est de 71 euros par habitant pour la collectivité de Corse et de 13 euros par habitant pour le ministère de la culture, soit au total...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Si la concentration des moyens du ministère de la culture en Île-de-France est une réalité sans doute partielle, elle n'est pas une fatalité, car nous avons clairement des leviers pour la combattre. Si près de 60 % des crédits du ministère de la culture ont été dépensés en Île-de-France en 2022, c'est majoritairement parce que cette région concentre historiquement, et encore actuellement, des infrastructures culturelles majeures. Ainsi, la région franci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion :

La concentration des dépenses du ministère de la culture en Île-de-France est un sujet dont nous avons parfaitement conscience. Le ministère de la culture, lui-même, a évalué ces inégalités entre territoires dans un rapport rendu par son inspection générale en avril 2014. Depuis ce constat, il fait d'une politique de rééquilibrage budgétaire sa priorité et les Drac l'appuient quotidiennement dans cette mission. Des financements ont ainsi été spécifique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

Le débat souhaité aujourd'hui par le groupe LIOT s'intitule « Hyperconcentration des dépenses du ministère de la culture en Île-de-France : une fatalité ? » À cette question un brin simpliste, je voudrais répondre aussi simplement, non ! Bien sûr, nous constatons depuis bien longtemps que nos concitoyens ressentent une véritable fracture culturelle entre les métropoles et les petites communes. C'est pourquoi notre majorité a placé l'accès à la culture pour tous et dans tous les territoires au cœur des dispositifs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLisette Pollet :

Du fait de son histoire et du nombre d'habitants qu'elle abrite, la région Île-de-France concentre une grande part des lieux de spectacle vivant, des monuments, des musées et des crédits d'action culturelle. Les budgets culturels des autres régions s'en trouvent amoindris : selon la Drac, le soutien du ministère de la culture représentait 22 euros par habitant en 2019 dans ma région, l'Auvergne-Rhône-Alpes, contre 168 euros par habitant en Île-de-France. Les régions et les grandes villes pallient le manque de crédits alloués par l'État à la culture, mais qu'en est-il des villes moyennes, qui sub...