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De nombreux gouvernements n'ont d'ailleurs pas sollicité de vote de confiance sous la V
Vous avez le droit de le proposer, à condition de mener le débat à son terme : rappelons que l'obligation du vote de confiance prévalait sous la IV
Je vous remercie à nouveau pour la confiance que vous m'avez accordée aujourd'hui et me réjouis de travailler avec les membres du Bureau élus et avec l'ensemble des membres de cette commission.
Je vous remercie toutes et tous, mes chers collègues, de votre confiance. Je reprendrai la proposition de la présidente Mme Firmin Le Bodo, d'ajouter le mot « sport » à l'intitulé de notre commission, d'autant que notre pays accueillera dans quelques mois les Jeux olympiques et paralympiques. Pour me présenter en quelques mots, je suis députée réélue, j'ai appartenu auparavant à la commission des Affaires étrangères dont j'étais vice-présidente. J'ai d'ailleurs assur...
...ières semaines, à quatre reprises, les Françaises et les Français se sont exprimés. Par le résultat des urnes, ils nous demandent d'agir, et d'agir autrement. Par leur message, ils nous demandent de prendre collectivement nos responsabilités. Nous le ferons. Ensemble, nous répondrons à l'écho de l'abstention. Elle est le signe d'une démocratie malade, d'un désarroi de la jeunesse, d'une perte de confiance dans notre capacité à changer les vies. Ensemble, nous répondrons à la demande d'action. C'est elle qu'exprime le plus fortement le vote des Français. Nous ne pouvons pas décevoir. Ensemble, nous répondrons à l'exigence de responsabilité. Les Français ont élu une assemblée sans majorité absolue. Ils nous invitent à des pratiques nouvelles, à un dialogue soutenu, à la recherche active de comprom...
en ouvrant la caution publique aux classes moyennes ; en construisant davantage de logements dans les zones en tension ; en concluant un pacte de confiance avec les acteurs du logement social ; en proposant aux collectivités un nouvel acte de décentralisation pour concentrer les moyens et les responsabilités à l'échelle des bassins de vie tout en veillant à ce qu'elles permettent réellement aux projets de sortir de terre.
Mon gouvernement le mènera avec fermeté. J'ai confiance dans nos forces de l'ordre et j'ai le plus grand respect pour elles.
...e, le passage obligatoire de l'examen d'officier de police judiciaire et la création des assistants d'enquête. La réponse passe aussi par l'efficacité de la justice, par des décisions rapides et respectées. Les états généraux de la justice, lancés par le Président de la République, ont montré qu'il fallait des moyens supplémentaires et des méthodes nouvelles, qu'il fallait répondre à la crise de confiance de nos concitoyens, aux attentes fortes des professionnels et garantir, toujours, l'indépendance de la justice. Mon gouvernement vous proposera une loi de programmation pour la justice. Nous voulons notamment recruter 8 500 magistrats et personnels de justice supplémentaires pour une justice plus proche, pour réduire les délais et permettre aux juges de se concentrer sur leurs missions fondament...
Je veux affirmer à nos armées le plein soutien et la confiance du Gouvernement et de la nation ici représentée.
La confiance ne se décrète pas a priori.
... les moyens d'agir ; elle doit se traduire en actes. Nous sommes conscients de l'ampleur de la tâche qui est la nôtre : nous savons que nous formons une assemblée élue par une minorité d'électrices et d'électeurs. Le souci de vérité nous impose de rappeler qu'aucun des groupes de notre assemblée, aucune des coalitions déclarées ne peut revendiquer en conscience d'avoir obtenu la pleine et entière confiance des Français.
En revanche, par leur abstention comme par leur vote, nos compatriotes nous ont placés, chacun, au pied du mur : ils nous ont donné mandat pour agir, pour trouver les voies de faire avancer le pays. Ils ont formulé une exigence dont nous devons nous montrer dignes pour mériter leur confiance. Quel constat pouvons-nous faire aujourd'hui ? Les grands principes que notre République a formulés, installés, concrétisés, sur lesquels se sont construites les oppositions les plus fortes, font désormais l'objet d'un large consensus. Il faut s'en réjouir. Plus personne ou presque ne remet en cause le principe de l'éducation gratuite et universelle, du droit à l'accès à la santé, du droit à la ...
...l'équilibre politique inédit de notre assemblée. Elle figurait dans le projet présidentiel, avec l'annonce d'une nouvelle méthode de gouvernement, pour atteindre un but précis : élaborer et adopter des textes plus efficaces et plus en adéquation avec les réalités du pays. Ils permettront aux Français de se projeter, ils répondront à leurs difficultés particulières et leur donneront collectivement confiance en leur avenir. J'en donnerai deux exemples. D'abord, le projet de loi visant à garantir le pouvoir achat : très attendu par nos concitoyens, il procède d'une exigence d'efficacité et de solidarité. Nous ne sommes pas tous égaux pour supporter le poids de l'inflation : il nous reviendra de nous assurer que les mesures que nous défendrons seront adaptées à toutes les situations et qu'elles attein...
C'est un choix qu'a fait Emmanuel Macron, et on en voit immédiatement les limites puisque, madame la Première ministre, vous êtes dans l'impossibilité de solliciter un vote de confiance. Et j'ose dire que vous avez bien fait, car nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement !
S'il choisit l'intransigeance, le raidissement ou l'irrespect envers nos électeurs, il en assumera, devant le pays, la responsabilité. Pour notre part, nous sommes prêts à toute éventualité. Nous n'aurons pas à voter sur la confiance, puisque le Gouvernement se dérobe, et nous influerons donc sur les textes qui nous seront présentés, au premier rang desquels celui que les Français attendent avec espoir et impatience, à savoir celui sur le pouvoir d'achat. Notre première décision a d'ailleurs légitimement été de demander une commission d'enquête sur les raisons de l'inflation qui les frappe.
Madame la présidente, madame la Première ministre, collègues. Le Président a été élu sans mandat ; voici venue sa Première ministre sans confiance.
Il faut le dire, l'exercice auquel nous nous prêtons est une mascarade : nous parlerons chacun à la suite, avant que vous ne rentriez tranquillement à Matignon. Ainsi, vous faites l'aveu de votre faiblesse. Vous ne vous soumettez pas au vote de confiance, de peur de ne pas l'obtenir. Jamais en trente ans une Première ministre ne s'était défilée ainsi.
Dans ces circonstances, un vote de confiance s'imposait, mais vous avez choisi la fuite. Le mercredi 6 juillet restera comme ce jour où, de nouveau, vous avez piétiné le vote des Français. Votre stratégie désormais, c'est sauve qui peut ! Et vous êtes prêts à tout. Jamais au compromis, mais à toutes les compromissions !
...z un programme libéral au service de l'oligarchie ! Alors oui, nous déposerons une motion de défiance ! C'est ce qui se produit lorsque l'exécutif n'écoute que lui-même. Il est temps de vous apprendre le sens du mot « démocratie », que vous détestez et que vous ne tolérez que lorsqu'elle vous est favorable. En 1966, votre prédécesseur Georges Pompidou, qui s'était soustrait comme vous au vote de confiance, s'exprimait ainsi : « La lettre et l'esprit de la Constitution de 1958 veulent en effet que le Gouvernement soit entièrement libre de demander ou non un vote de confiance et qu'il appartienne de préférence à l'Assemblée de mettre en jeu la responsabilité ministérielle par la procédure la plus normale et la mieux adaptée, je veux dire la motion de censure. »