119 interventions trouvées.
…et serait de nature à contribuer au financement des coûts que vous ciblez. Un changement de logo accompagné d'une campagne d'information nationale font partie des dépenses habituelles de communication d'un opérateur de ce type et le changement de dénomination s'inscrira dans cette stratégie de long terme qui participe du bon fonctionnement du service public de l'emploi. Voilà pourquoi j'émettrai un avis défavorable.
Ce changement de nom ne relève pas du marketing ou du pur symbole. Si tel avait été le cas, je n'y serais pas favorable.
Au contraire, la nouvelle dénomination concrétise un profond changement du service public de l'emploi, caractérisé désormais par un guichet unique, par une meilleure coordination des acteurs et par un meilleur accompagnement. Le changement de nom permettra d'incarner auprès des agents, auprès des demandeurs d'emploi et auprès des entreprises ce nouveau service public ainsi transformé.
Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je crois pouvoir dire sans vous offenser que vous n'avez pas démontré l'utilité, la nécessité ni l'urgence de ce changement d'appellation. Vous n'avez pas démontré les effets positifs qui s'ensuivront en matière d'emploi et d'accompagnement des demandeurs. J'y vois surtout la continuation d'une opération de communication présidentielle dont vous comprendrez qu'il nous est difficile de l'approuver. Par conséquent, nous nous y refusons. Vous avez d'ailleurs varié. D'abord, vous avez proposé que le réseau s'appelle Fran...
Néanmoins, nous pouvons en témoigner, nos électeurs ne se sont pas perdus lorsque nos organisations politiques ont changé de nom et ces changements de nom se sont accompagnés d'une restructuration, d'un changement de politique ou encore d'un changement d'approche. C'est exactement le même procédé qui nous a conduits à créer l'Office français de la biodiversité (OFB) et à restructurer les maisons France Services ou encore la Banque publique d'investissement (BPIFrance). Le changement de nom de Pôle emploi est structurant, car il fait écho à...
Ce n'est pas seulement un outil de communication. L'ensemble du groupe Renaissance défend ce changement et s'opposera donc à ces amendements, qui ne sont pas à la hauteur du débat.
Voici un argument supplémentaire en faveur du changement de nom de l'opérateur. Il ne vous aura pas échappé que ses nouvelles missions incluront un accompagnement des entreprises. Ayant pleinement conscience que la plupart des entreprises emploient moins de cinquante salariés, voire moins de dix, il nous paraît de bon augure de les accompagner pour leur permettre de mieux formaliser leurs offres et de les rendre plus adéquates. Je pense notamment au ch...
...nalement coûté 2,4 millions. De même, lors de la fusion ayant donné naissance à Pôle emploi, le budget prévu pour le marketing et la communication représentait 135 000 euros, mais la facture finale s'est élevée à plus de 500 000 euros. En d'autres termes, chaque précédent en la matière a donné lieu à un dérapage financier faisant passer le budget au moins du simple au quintuple. Par ailleurs, le changement de nom soulève une question sémantique de fond : le service public de l'emploi ne concerne pas le travail, mais bien l'emploi. Pôle emploi ne propose pas des offres de travail, mais des offres d'emploi. En effet, le travail se définit comme une activité humaine de transformation du monde extérieur et peut s'entendre de l'emploi en entreprise, de l'engagement associatif ou encore des tâches domest...
Je ne comprends pas votre entêtement. Tantôt vous nous faites croire à un changement du droit pour enfin mettre les allocataires du RSA au travail, tantôt vous nous dites qu'ils sont déjà astreints aux dispositions de l'article L. 262-27 du code de l'action sociale et des familles. C'est faux ; cessez donc de le prétendre. Si vous lisez bien le droit actuel, ce dont je ne doute pas, monsieur le ministre, vous constaterez que les allocataires du RSA peuvent suivre plusieurs parcou...
...'espérance de vie et la hausse de la pauvreté. Quatre grands objectifs sont poursuivis à Paris : redonner un espace budgétaire aux pays les plus endettés ; développer le secteur privé dans les pays à faible revenu ; encourager l'investissement dans les infrastructures « vertes » dans les pays émergents et en développement ; enfin, mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique. En complément, un groupe d'experts de haut niveau, le One Planet Lab, sera chargé de formuler des propositions pour mobiliser des sources innovantes de financement. L'enjeu est tout à la fois central et colossal. Certaines ONG chiffrent à au moins 1 000 milliards de dollars par an les sommes globales nécessaires à l'échelle mondiale pour lutter contre la pauvreté et les inégal...
...illée au corps que ce sommet doit ainsi permettre de bâtir un nouveau système financier mondial plus efficace pour lutter à la fois contre la pauvreté et le réchauffement climatique. Nous sommes convaincus que la planète est mûre pour un choc financier d'ampleur similaire à celui de Bretton Woods. Pour y répondre, les besoins sont immenses. Un groupe d'experts indépendants sur la lutte contre le changement climatique, créé sous l'égide des Nations Unies, a estimé l'an dernier que les pays en développement autres que la Chine devront dépenser plus de 2 0000 milliards par an d'ici 2030. Face à ce constat, plusieurs pistes de financement sont évoquées : taxation internationale sur les transactions financières, restructuration des dettes des pays pauvres, rôle du secteur privé, suspension du paiement ...
... du transport maritime. Son examen, et peut-être même un calendrier de mise en œuvre, sont à l'ordre du jour de la prochaine réunion de l'Organisation maritime internationale. Cette mesure pourrait permettre de générer entre 60 et 80 milliards de dollars de recettes par an, selon la Banque mondiale, lesquels seraient destinés aux pays émergents pour financer leur transition et leur adaptation au changement climatique. Le patron de l'entreprise danoise Maersk, l'une des principales sociétés de transport maritime mondiale, s'est dit favorable au projet, même s'il a proposé un prix de la tonne de carbone sensiblement inférieur aux projections. Quel est votre avis sur ce projet ? Sur quelles autres pistes avez-vous particulièrement travaillé ? À votre avis, l'enjeu ne dépasse-t-il pas la lutte contre ...
Les nombreux travaux que vous avez réalisés dans le champ du développement nous permettent de mieux comprendre les dynamiques de la pauvreté et les politiques publiques à mettre en œuvre pour la combattre de manière efficace. Le changement climatique est et sera l'un des facteurs le plus importants de la pauvreté dans le monde dans le siècle qui vient. Mais ce n'est pas une fatalité : comme vous le démontrez dans vos travaux, des politiques publiques ont prouvé leur efficacité, à la fois pour réduire les émissions et pour s'adapter aux conséquences du changement climatique. Le sommet pour un nouveau pacte financier global sera sans...
...ugmenter fortement les moyens en matière de santé publique. Ne sont-ils pas dérisoires par rapport aux enjeux futurs ? En matière de climat, il ne s'agit plus d'un devoir de solidarité mais d'un devoir de justice. En effet, lorsque nos émissions contribuent aux dégâts dans d'autres pays qui émettent si peu et les obligent à financer de très lourdes dépenses d'infrastructures et d'adaptation à ce changement, il existe évidemment un devoir de réparation pour le passé et un devoir de justice pour le présent. Le climat et la santé constituent en effet des biens publics mondiaux : tout le monde en pâtit si nous n'agissons pas. On évalue à 0,4 % du PIB mondial les transferts vers les pays en voie de développement. Est-ce réellement trop élevé ? Malgré un raisonnement un peu trop en silos, certains secte...
...écente a été adoptée par le gouvernement équatorien, qui a conclu un accord avec le Crédit suisse et la Banque interaméricaine de développement, en s'engageant à mobiliser plusieurs centaines de milliers de dollars pour la protection des îles Galápagos, en échange d'une réduction de sa dette commerciale extérieure. Ce mécanisme est peut-être aujourd'hui l'une des réponses possibles aux effets du changement climatique. Il est d'ailleurs inscrit au programme du sommet de Paris. À l'échelle internationale, cette crise affecte en particulier certains États insulaires, contraints de déplacer leurs populations. C'est dire l'urgence à agir. À l'échelle de chaque nation, les niveaux de développement entre les territoires sont disparates. Ainsi, les communes et les départements les plus endettés se situent ...
En 2022, le programme des Nations Unies pour le développement a identifié cinquante-quatre pays ayant des problèmes graves. Dix d'entre eux se situent en Amérique latine et dans les Caraïbes. Ces pays sont aussi parmi le plus touchés par le réchauffement climatique, alors même qu'ils y ont très peu contribué. Leur vulnérabilité à ce changement à un impact très négatif sur leur endettement. En tant que pays intermédiaires, de nombreux pays d'Amérique latine et des Caraïbes éprouvent des difficultés accrues pour accéder aux mécanismes d'allégement de la dette. Demain, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial s'ouvre à l'initiative de la première ministre de la Barbade et du président de la République, qui ambitionnent une réform...
Avec vous, l'économie semble très facile. Vous avez évoqué des promesses non tenues en matière d'aide publique au développement, notamment dans la lutte contre le changement climatique. Selon Oxfam, 27 000 milliards de dollars devront être mobilisés pour lutter contre les changements climatiques. De votre côté, vous avez parlé de 500 milliards de dollars. Pourriez-vous nous décrypter le chiffre communiqué par Oxfam ? S'agissant du mécanisme d'assurance en cas de crise grave – et instruits par l'expérience de la Covid –, comment pourrait-on organiser un système assur...
... de l'article 30 bis vise à instituer une journée nationale de la résilience, en vue d'assurer la préparation de la population face aux risques naturels ou technologiques. C'est une très bonne idée, mais aussi une obligation prévue par le code de l'environnement, que de sensibiliser et d'informer nos concitoyens sur les risques auxquels ils sont exposés, y compris les risques liés aux impacts des changements climatiques. Cependant, nous risquons de voir cette journée présenter ces multiples risques comme étant inéluctables, alors qu'ils résultent en réalité de choix politiques. Pour rappel, le changement climatique n'est pas un phénomène naturel, comme certains se plaisent encore à le raconter : il résulte bien des activités humaines et donc de nos choix politiques. Afin de redonner du pouvoir d'a...
Avis défavorable. L'objectif de la journée nationale de la résilience est bien d'assurer la préparation de la population aux risques naturels ou technologiques ; elle prend donc naturellement en compte l'exigence d'information et pourra inclure la sensibilisation au lien entre le changement climatique et les risques naturels. Il n'est pas utile de le préciser dans la loi.
Peut-être n'ai-je pas été assez claire. J'insiste lourdement sur la responsabilité politique qui est la nôtre : nous devons l'assumer et c'est bien pour cela que cet amendement est essentiel. Le changement climatique n'est pas un processus qui se déroule de lui-même, en dehors de nos décisions : ce sont nos décisions qui conditionnent ce qui arrive. Il nous faut donc l'assumer devant nos concitoyennes et concitoyens, car s'ils nous ont élus, c'est aussi pour que nous soyons capables de rappeler l'étendue de leur pouvoir, dont nous ne sommes que les représentants.