Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "chèque"

127 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

L'article 1er , dans sa rédaction actuelle, après qu'il a été modifié en commission par un amendement du groupe Renaissance, propose de mettre en place une prime alimentation exceptionnelle. Cette mesure incarne à merveille la politique du chèque menée par le Gouvernement, qui n'est rien qu'un petit pansement posé sur une plaie béante. De plus, cette politique est non pas généralisée mais ciblée sur un public précis, les ménages en situation de précarité, alors que l'inflation n'est pas un phénomène de classe et touche tous les Français. Afin d'instaurer une disposition viable économiquement et réellement utile pour que tous les Français...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Le Gouvernement, par cet amendement n° 94, prévoit enfin d'expérimenter le chèque alimentaire qu'il a promis depuis des mois. Si nous soutenons bien évidemment toutes les mesures visant à aider nos compatriotes, nous regrettons que les classes moyennes soient systématiquement les grandes oubliées des politiques sociales. Pourquoi exclure ceux qui paient toujours plus et qui n'ont jamais rien alors même qu'ils sont fortement affectés par l'inflation et la stagnation des salaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Le Gouvernement prévoit de remettre au Parlement en juillet 2024 un rapport sur cette expérimentation du chèque alimentaire, dotée d'un budget dérisoire de 20 millions d'euros. Alors qu'Emmanuel Macron avait promis pendant sa campagne de mettre en place cette aide, les Français vont ainsi devoir attendre plus d'un an avant que vous ne rendiez cette évaluation dont l'issue risque d'être incertaine. Nous proposons d'avancer cette date à juillet 2023. Il est urgent d'agir, chers collègues, car les Français so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

...ine, durable et accessible à tous, dite loi « Égalim », faisant notamment obligation à la restauration scolaire de proposer au moins un menu végétarien par semaine, la loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire et la loi dite « Climat et résilience », qui a introduit dans le débat public l'idée de chèque alimentaire. L'alimentation est au cœur de plusieurs problèmes et l'aliment est le résultat d'un schéma de production. La question est la suivante : que mange-t-on ? Cette question est indissociable de celle de savoir qui produit et d'où vient le produit. Il n'est pas possible, lorsqu'il s'agit de définir des politiques publiques alimentaires, de ne pas être attentif à la question de savoir si, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

...Les membres du groupe Rassemblement national accueillent cette proposition de loi avec quelques réserves, même si elle part d'un constat que nous partageons : face à la situation sociale, économique et environnementale des Français, il faut agir. Le I de l'article 1er prévoit une prime d'alimentation exceptionnelle. Cette mesure n'est, en réalité, qu'une énième manifestation de la « politique du chèque », inefficace, inflationniste et réductrice, car limitée à une fraction des Français : les personnes en situation de précarité. Or celles-ci ne sont pas les seules à être touchées par l'inflation, tous les Français le sont. Le II de l'article 1er vise à la création d'un « comité de parties prenantes » pour améliorer l'alimentation des Français : encore un comité d'experts nébuleux, dont l'intérê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

Vous parlez d'une politique du chèque alimentaire qui n'aurait plus lieu d'être. Si l'article 1er comporte deux parties, c'est parce que nous avons d'abord souhaité faire face à l'urgence : ce pour quoi nous n'avons pas trouvé d'autre solution que d'apporter une aide économique aux familles dans le besoin et réunir un comité de parties prenantes pour trouver d'autres solutions. Nous n'avons pas la prétention de penser que notre mesu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

..., à partir de septembre 2023, d'un comité composé de citoyens, de représentants des organisations de lutte contre la précarité alimentaire et d'experts en santé publique afin de proposer des solutions pérennes d'accès digne à l'alimentation durable. S'agissant de l'article 1er, nous nous étonnons que les écologistes soutiennent le recours à une prime alimentaire, alors même que la « politique du chèque » menée par Emmanuel Macron est vivement décriée par la NUPES. Au demeurant, un tel chèque est promis depuis 2020 par le Gouvernement mais n'a jamais été instauré, au motif que sa mise en œuvre est complexe : nous sommes au cœur de la politique du « en même temps » ! La proposition de loi ne règle pas les nombreuses questions que soulève cette aide. Elle n'est assortie d'aucune étude d'impact ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

Votre groupe est le seul qui a déposé un amendement visant à supprimer l'article 1er, lequel vise à résorber les difficultés de millions de Français, qui n'ont pas de quoi mettre à manger sur la table, le soir, pour leurs enfants. N'en soyez pas surpris : les écologistes sont sensibles à la situation de ces millions de Français. Vous dites que nous faisons une politique du chèque et de court terme, mais que proposez-vous pour venir en aide à ces six millions de Français en difficulté ? Rien, sinon supprimer l'article 1er.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

...sitions tendant à l'interdiction des additifs nitrés similaires à celles de l'article 3 du texte. Nous considérons que notre majorité a déjà beaucoup œuvré dans ce domaine et que les mécanismes existants méritent d'être mieux connus par les acteurs concernés. S'agissant de la prime d'alimentation exceptionnelle, son coût, estimé à plus de 6 milliards d'euros, est un véritable frein. En outre, ce chèque unique au niveau national ne permet pas de flécher des produits de bonne qualité nutritionnelle et, surtout, fabriqués par des producteurs français, ce qui pose un véritable problème. Par ailleurs, l'État n'est pas resté inactif. Après avoir versé, à la rentrée 2022, une aide exceptionnelle de 100 euros par foyer, majorée de 50 euros par enfant, à près de 8 millions de foyers bénéficiaires de mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

...orrectement. Nous pensons évidemment à tous ces jeunes dans les files d'attente des banques alimentaires, mais aussi aux familles qui ne peuvent nourrir convenablement leurs enfants et aux personnes âgées ou fragiles qui ne parviennent pas à s'alimenter de façon digne. Cette situation est insupportable et pourtant peu de choses sont faites pour y répondre. Le Gouvernement promet, depuis 2020, un chèque alimentaire qui n'arrive jamais. Cette proposition de loi apporte donc plusieurs réponses en urgence ; elle permet de faire le lien entre le pouvoir d'achat, le bien manger, la réduction de l'impact environnemental de l'alimentation et le progrès de l'agroécologie. L'article 1er instaure une prime d'alimentation exceptionnelle. Le groupe Socialistes et apparentés soutient cette mesure urgente, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

... des années. Notre collègue Stéphane Travert, ici présent, était ministre de l'agriculture et de l'alimentation, il y a six ans, et le projet de loi Égalim – dans lequel il était beaucoup question du contenu des assiettes, notamment celles des enfants – a été l'occasion d'évoquer un certain nombre de points qui figurent dans la proposition de loi. Comme bon nombre de députés, je suis fatigué des chèques et des primes. Votre texte a malgré tout le mérite d'exister et il n'est pas sans intérêt. Mais le vrai sujet du moment pour nos concitoyens, c'est celui de leurs besoins vitaux : se nourrir, se loger et se déplacer. Cela passe par de meilleurs salaires et le partage de la richesse, sujet régulièrement abordé, d'ailleurs, par des députés de différents groupes. Aussi et au risque de surprendre ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

Nous sommes tous « fatigués des chèques et des primes »… comme le sont, en premier lieu, les Français qui doivent y faire appel pour s'alimenter. Nous allons, dites-vous, télescoper des mesures du Gouvernement ? Encore faudrait-il qu'il en ait proposé de concrètes ! Nous en proposons une. Nous ne sommes ni contre l'élevage, ni contre la viande. Nous voulons moins de viande, mais une viande de meilleure qualité et plus locale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ionné, ce qui montre qu'il est impossible pour nos concitoyens qui subissent l'uppercut de l'inflation d'avoir accès à une alimentation saine, de qualité et de proximité. Lors du débat sur cette proposition, nous allons soutenir de manière plus globale une agriculture et une alimentation qui fonctionnent ensemble. Nous voulons aussi aider les personnes en difficulté – y compris par le biais d'un chèque alimentaire – en privilégiant l'agriculture française, les filières courtes, les produits labellisés et l'agriculture bio. Nous partageons l'esprit de votre proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

...p de baguette magique, mais elle prévoit des outils concrets pour protéger nos concitoyens à court, moyen et long termes. La prime d'alimentation permettra enfin de remplir les assiettes qui sont aujourd'hui trop vides. Nous partageons tous cet objectif, indépendamment de nos appartenances partisanes. Pour rassurer notre collègue Thierry Benoit, je signale que la FNSEA a proposé la création d'un chèque alimentation pour les plus précaires. Puisque vous avez cette information, vous pouvez donc maintenant soutenir notre texte. L'alternative végétarienne permet de donner plus de choix aux enfants et elle permettra d'augmenter enfin leurs apports en vitamines et en fibres. Loin des caricatures des pro- et anti-viande, il s'agit de savoir ce qui est le mieux pour les nouvelles générations. Enfin, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

...ur un peu plus. Comme vous, je ne me résous pas à cette situation – et d'autant moins qu'il existe des solutions politiques pour réduire la précarité. Les politiques mises en œuvre jusqu'à présent sont très insuffisantes. La majorité fera valoir l'indemnité inflation. Mais elle ne couvre que les dépenses énergétiques, n'a été versée qu'une fois et ne sera pas reconduite. On nous parlera aussi du chèque alimentaire. Mais verra-t-il le jour ? Combien de fois a-t-il été annoncé avant que le projet ne soit abandonné ? C'est pourquoi le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires est favorable à cette initiative du groupe Écologiste. Si nous partageons votre volonté de mettre en place une prime alimentaire pour les Français les plus défavorisés, nous estimons toutefois que son montant d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Bourgeaux :

Nous ne sommes pas favorables aux chèques, car il est difficile de savoir s'ils sont utilisés conformément à leur objet. Je propose que nous donnions plutôt de l'argent aux banques alimentaires, qui rencontrent d'énormes difficultés pour acheter des denrées en grande quantité. Notre agriculture a en effet été mise à mal et il n'y a plus de surplus disponibles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Plutôt que de prendre le problème à bras-le-corps et de trouver de véritables solutions, vous faites preuve d'un militantisme dogmatique. J'assume vouloir supprimer cet article, car je réfute la politique du chèque. Les Français ne veulent pas d'aumônes, ils veulent pouvoir vivre de leur travail. Tel est le problème : il est structurel et votre proposition ne le résout pas. Mon amendement est cohérent avec la position de mon groupe, qui s'était opposé dès l'été dernier à la politique du chèque menée par le Gouvernement. Vous la dénonciez quand il s'agissait des carburants, mais vous adoptez finalement le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

Vous évoquez une « politique du chèque », comme si la mise en place du chèque alimentaire constituait un gâchis d'argent public. Il faut de nouveau rappeler quelle est la situation du pays : l'inflation des prix alimentaires a atteint des niveaux inédits ; avec une moyenne de + 15 %, elle induit de fortes modifications des comportements des consommateurs, qui ont de moins en moins les moyens d'acheter des produits frais et de qualité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

Nous ne sommes pas favorables à la suppression de cet article, car nous souhaitons proposer un amendement de réécriture. Le chèque alimentation est un engagement de campagne du Président de la République et le Gouvernement est en train de travailler sur un certain nombre de mesures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Nous voterons cet amendement, car la politique du chèque ne fonctionne pas – comme l'a démontré le chèque carburant, perçu par moins de la moitié de ses bénéficiaires. De plus, cette mesure ne sera pas pérenne. Le Rassemblement national propose la suppression de la TVA pour un panier de cent produits de première nécessité : voilà une solution pérenne, adoptée au Portugal et qui fonctionne. Par ailleurs, votre mesure ne permettrait pas de résoudre le p...