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Interventions sur "carburant"

222 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Il s'agit de rendre flottante la taxation du carburant. En guise d'explication, je rappellerai quelques éléments de contexte, à commencer par les propos suivants d'Emmanuel Macron : « Nous avons des gens qui ont spéculé sur la guerre, et aujourd'hui, il y a des gens qui font beaucoup d'argent sur la guerre. On appelle ça des profiteurs […]. » Le qualificatif de profiteur déplaît manifestement à M. Woerth, mais il a été employé par Emmanuel Macron lui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...utres groupes que ceux dont nous venons d'examiner les amendements – dont le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) –, le Gouvernement a déposé un amendement n° 994 pour faire un geste envers les propriétaires de chaudières au fioul. Notre stratégie de long terme reste néanmoins d'aider ces Français à changer de mode de chauffage. En revanche, il nous paraît inenvisageable de figer le tarif du carburant à 1,50 euro. Cette mesure coûterait excessivement cher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Imaginez quelle serait l'attitude des pays producteurs de pétrole à l'égard de l'unique État au monde qui vendrait le carburant aux consommateurs à un prix fixe – en l'occurrence, 1,50 euro –, indépendamment du prix auquel il a été acheté : ce ne serait évidemment pas vertueux commercialement, et pourrait les inciter à adopter des comportements qui nous coûteraient extrêmement cher. Nous cumulerions alors les inconvénients : une dépendance, une incertitude quant au coût et une difficulté à faire des prévisions. Cela étan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous pouvons actionner trois leviers à cette fin. Le premier, celui de l'État, se décline en deux mesures. Le PLFR prévoit ainsi de prolonger la remise sur les carburants de 18 centimes, tout en diminuant progressivement son montant ; il en coûterait 2,6 milliards d'euros. S'y ajouterait un dispositif ciblé, pour un montant de 2 milliards d'euros. L'État prévoit ainsi une enveloppe de 4,6 milliards d'euros pour réduire le coût du carburant supporté par nos concitoyens jusqu'à la fin de l'année. Nous pourrons discuter ensemble de la répartition de cette enveloppe....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

…sans faire peser un risque sur nos finances. Enfin, contrairement à ce que l'un d'entre vous a affirmé, l'État ne collecte pas un montant de TVA supérieur à celui de la remise sur les carburants. Entre la situation d'avant-crise, avec un litre à 1,50 euro, et la situation actuelle, où le litre est à 2 euros, la TVA augmente de quelque 10 centimes. La remise de 18 centimes accordée par l'État correspond quasiment au double. En d'autres termes, l'État ne se fait pas d'argent sur la hausse des prix…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...que vous avez évoqué un montant de 50 milliards il y a quelques jours, puis de 10 milliards hier, tandis que M. le rapporteur général a tablé sur 24 milliards. Sur un sujet de cette nature, on ne saurait osciller entre 10 et 50 milliards d'euros. Nous avons besoin d'informations précises et sérieuses. Sur le fond, le groupe Les Républicains prend acte de votre proposition de reporter l'indemnité carburant transport. Nous devrons mener une réflexion à son sujet, probablement lors du PLF pour 2023, au vu de l'évolution des prix du carburant et de l'inflation. Nous prenons également note de votre proposition d'augmenter la remise sur le carburant – ce qui, avec la remise concédée par TotalÉnergies, aboutirait à une remise totale de 50 centimes en septembre et octobre, et par conséquent à un litre d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Vous l'êtes également : nous sommes au moins d'accord sur un point. Plus sérieusement, au lieu de s'attaquer aux causes réelles du problème du prix des carburants, le Gouvernement se contente de poser des rustines. Le prix, les Français finissent toujours par le payer ; je parle de ceux qui, comme moi, vivent au fin fond de la campagne et n'ont pas d'autre choix que celui d'utiliser leur voiture pour faire leurs trajets quotidiens ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuel Bompard :

La question, dont on discute depuis plusieurs mois, est importante. Le prix des carburants a atteint un niveau tel qu'il empêche tout simplement les Françaises et les Français de vivre dignement. Pour y remédier, nous vous proposons depuis plusieurs mois une mesure très simple et qui ne coûterait pas un euro aux finances publiques : le blocage des prix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuel Bompard :

L'article L. 410-2 du code de commerce permet en effet de prendre ce type de décision dans des circonstances exceptionnelles. Du reste, le Gouvernement a eu recours à cette disposition pendant la crise sanitaire, pour bloquer le prix du gel hydroalcoolique, et on l'a également appliquée en 1990, lors de la première guerre du Golfe, pour bloquer le prix des carburants. Vous avez fait le choix de ne pas reprendre cette proposition, soit. Nous vous proposons à présent de rendre flottante la taxe sur les carburants. Là encore, vous refusez, au motif que cela coûterait trop cher. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir voté en faveur des amendements que nous avons défendus ce matin et qui visaient, pour l'un, à créer une taxe sur les superprofits, pour l'autre, à rét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuel Bompard :

Nous vous appelons tous à voter pour l'amendement d'Éric Coquerel. Chers collègues Les Républicains, vous ne pouvez pas vous contenter de la proposition du Gouvernement. Votre bataille avait pour objectif de ramener le prix du carburant à 1,50 euro ; or, ce sera peut-être le cas, mais dans quelques stations-services, qui plus est de manière tout à fait temporaire car, lorsque Total cessera de pratiquer sa ristourne, les prix remonteront immédiatement. La seule solution, si vous voulez qu'ils restent bas pendant un an, c'est de voter pour l'amendement n° 615.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Tout d'abord, revenons à la question qui nous occupe cette semaine, celle de la protection du pouvoir d'achat des Français : c'est l'objet de nos discussions et celui du projet de loi de finances rectificative. C'est aussi une préoccupation constante de la majorité présidentielle. Quelle est la méthode pour y parvenir ? Sur la question du prix des carburants, nous avons eu de longs échanges avec plusieurs groupes parlementaires pour trouver la solution la plus efficace, celle qui permette une baisse immédiate des prix pour les Français. Ainsi, ce qui est en train de se passer témoigne de la force d'un véritable débat parlementaire, capable d'aboutir à un compromis. Faire un compromis, cela suppose que nous renoncions à certaines dispositions que nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... les mois de septembre et d'octobre puisqu'en novembre et en décembre, il ne sera plus que de dix centimes. J'appelle votre attention sur un point : on nous annonce une baisse de 50 centimes en additionnant ces 30 centimes avec les 20 centimes annoncés par Total pour les mois de septembre et d'octobre. Mais, mes chers collègues, savez-vous quelle est la part de marché de Total dans le secteur des carburants ? Elle se situe entre 20 % et 25 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Toujours est-il que vous ne pouvez pas additionner les deux remises : en moyenne, le prix des carburants baissera de 35 centimes, compte tenu de la part de marché de Total. En tout cas, si j'étais le directeur marketing de cette entreprise, je remercierais tous ceux qui ont insisté, en brandissant la menace d'une taxation supplémentaire, pour obtenir cette remise de 20 centimes : c'est une superbe opération marketing pour Total !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Au moins, vous faites un pas vers nous ; nous, nous n'irons pas vers vous. Hypocrites, Les Républicains, qui, pendant la campagne présidentielle, n'ont rien proposé de particulier concernant le carburant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Sauf que la vôtre est précaire alors que la nôtre est pérenne. Car, monsieur le ministre – vous avez refusé à plusieurs reprises de répondre à cette question –, l'énergie est-elle, oui ou non, un bien de première nécessité ? Si la réponse est oui, la TVA doit être à 5,5 % sur les carburants, le gaz, l'électricité et le fioul. Vous niez cette évidence, car vous refusez cet élément de justice fiscale. Quant à la baisse de la TICPE, chers collègues, elle permet en effet de fixer un prix correct du carburant. Mais vous reconnaissez par cette proposition que vous vous êtes trompés sur la fiscalité punitive. Vous recourez à un bricolage permanent pour tourner autour de la vérité, qui e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Nous ne pouvons nous satisfaire du dispositif qui nous est proposé, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, nous n'en définissons pas les modalités par le vote puisqu'il sera défini par voie réglementaire. Deuxièmement, il s'agit d'un dispositif temporaire, qui sera instauré en septembre et en octobre, alors qu'on sait que la hausse des prix du carburant est durable. Il faut rassurer nos concitoyens et nos entreprises en leur donnant de la visibilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

...é de respecter nos engagements climatiques et de nous prémunir du changement climatique. L'amendement vise à supprimer la niche fiscale sur le kérosène aérien. Comme je l'ai dit, la contribution au réchauffement climatique de l'aérien est colossale ; en outre, 40 % des Français n'ont jamais pris l'avion. Les 20 % les plus riches effectuent la moitié des déplacements en avion. Or, à l'inverse du carburant pour les voitures, le secteur aérien et le kérosène des avions sont perfusés aux aides publiques et complètement sous-taxés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

Le kérosène est exonéré de TICPE et de TVA. On applique un taux de TVA réduit à 10 % sur billets des vols nationaux et 0 % sur les vols internationaux. L'exonération de taxe sur le kérosène nous coûte tous les ans 3,6 milliards d'euros. C'est quasiment la somme que vous allez dépenser pour aider les Français à payer le prix de leur carburant. Dois-je vous rappeler aussi que pendant le covid, vous avez donné 7 milliards d'euros à Air France ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Troisièmement, les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) ont mis en évidence une utilisation de plus en plus importante de maïs dans les méthaniseurs. À l'heure où les prix agricoles connaissent une forte augmentation, cela pose problème. Enfin, je ne pense pas que réduire le prix du carburant pour les agriculteurs soit la meilleure solution pour soutenir les exploitations agricoles. D'ailleurs, vous savez bien que la première chose qu'ils réclament, ce sont des prix rémunérateurs ! Je pense aux éleveurs…