68 interventions trouvées.
Toutefois, ce n'est pas la seule chose qu'ils demandent. Nous avons reçu ces chercheurs, de l'Inrae et du CNRS, entre autres, dans le cadre d'une mission sur l'agriculture et la biodiversité. Ils ont exprimé le besoin d'une plus grande indépendance en matière de recherche et de programmes, parce que certains sujets demeurent inexplorés : la biodiversité des sols par exemple, alors même qu'elle est fondamentale pour assurer la santé des sols. Ce sujet est en lien direct avec l'utilisation des produits phytosanitaires et leurs effets sur la biodiversité, mais aussi avec la ges...
.... Depuis que je suis ces débats, j'ai l'impression que la droite – qui s'étend des bancs des macronistes à ceux du RN – nous fait systématiquement vivre une sorte de retour vers le futur. Vous êtes prêts à inventer de nombreuses machines sophistiquées pour, en fin de compte, faire revivre le passé. De notre côté, nous souhaiterions nous tourner vers l'avenir, avec l'agroécologie et l'agriculture biologique, afin de promouvoir une agriculture respectueuse de l'environnement, de la biodiversité, de la santé humaine, et, au premier chef, des agriculteurs.
L'innovation agroécologique implique une dépendance à la biodiversité ; c'est une forme d'agriculture qui est plus résiliente dans la durée. L'agriculture biologique est une activité plus rentable à terme, mais elle a besoin de soutien au démarrage. Il faut proposer plusieurs mesures de soutien : le développement des paiements pour services environnementaux, y compris pour l'entretien des paysages ; l'octroi de garanties sur les revenus – je ne reviendrai ...
L'agriculture biologique est déjà mentionnée au 2
Selon les régions, entre 30 et 50 % des exploitants qui s'installent souhaitent s'investir dans l'agriculture biologique. Ce chiffre nous donne une première idée des besoins de formation dans ce secteur. Si on y ajoute la nécessité d'opérer une transition agroécologique, il faut révolutionner la formation. L'agriculture biologique doit devenir un véritable enjeu au sein du programme national triennal de formation accélérée. Tel est l'objet de l'amendement de mon collègue Jean-Claude Raux. Vous me répondrez ...
Je veux dire à notre collègue Marie Pochon que la majorité présidentielle ne méprise pas l'agriculture biologique.
Soit vous ne comprenez pas ce que nous exprimons, soit vous vous trompez de bancs. Nous disons que nous avons besoin de tous les types d'agriculture qui existent en France, qu'il s'agisse d'agriculture biologique ou d'agriculture conventionnelle. Il n'y a aucun mépris de notre côté : il faut du bio, il faut du conventionnel, il faut les deux.