548 interventions trouvées.
Je profite de cette occasion pour féliciter l'ensemble de nos armées de l'excellence de leur entraînement et de leur pratique. En ce qui concerne la mutualisation des moyens entre forces conventionnelles et stratégiques, le général Frédéric Parisot expliquait devant notre commission, en juillet dernier, que le format actuel de mutualisation ne permettrait pas « de mener les deux types de mission de front si nous devions nous engager dans un conflit de haute inte...
Le 21 janvier dernier, à la base aérienne de Mont-de-Marsan, j'ai eu le plaisir d'accueillir le Président de la République, venu adresser ses vœux aux armées et présenter l'architecture de la future LPM. Cette base aérienne importante joue un rôle actif dans le renforcement du flan est de l'Europe, en envoyant des Rafale participer aux missions de l'Otan. Mont-de-Marsan a vu naître la dissuasion nucléaire française puisque la première prise d'alerte opérationnelle y a eu lieu, le 8 octobre 1964. La base 118 s'est délestée de son dépôt nucléaire, mais...
En tant que puissance nucléaire autonome, nous devons nous réjouir que la volonté d'indépendance de la France, au travers de sa dissuasion, permette à des entreprises telles que les vôtres de développer des technologies essentielles pour l'ensemble de nos armées, mais pas seulement. Le Président de la République ne s'est donc pas trompé vendredi dernier, lors de ses vœux, en insistant sur la nécessité de renforcer notre dissuasion en lui donnant « tous les moyens d'assurer sa robustesse, sa fiabilité et sa modernisation ». Si nous recevons vos quatre entreprises aujourd'hui, nous ne devons pas oublier les centaines de sous-traitants et partenaires qui ...
...s, il est parfois difficile de bien voir si la modernisation de notre outil de dissuasion nucléaire est un moteur ou un frein à l'innovation des moyens militaires classiques. Dans quelle mesure l'exigence de modernisation de notre outil de dissuasion peut-elle s'accompagner de celle de nos outils plus classiques ? En outre, dans le cadre de l'économie de guerre, mise en avant par le ministre des armées, celui-ci appelait récemment les industriels à prendre des risques et à produire plus et plus vite. Nous connaissons les limites que ces mêmes industriels rencontrent pour répondre aux demandes gouvernementales, notamment pour recruter des moyens humains, s'approvisionner en matières premières et faire face aux fragilités rencontrées par les prestataires. S'agissant de la modernisation de notre ...
Je voudrais revenir à la persistance des lacunes capacitaires de l'armée de l'air, point abordé dans l'avis budgétaire présenté par mon collègue Franck Giletti. Le format actuel de la flotte d'avions de chasse demeure insuffisant, ce qui produit des conséquences sur l'entraînement des pilotes. Ainsi, alors que la loi de programmation annuelle prévoyait 180 heures de vol, les pilotes n'ont volé que 164 heures en 2022 et ne voleront que 147 heures au cours de l'année 2...
...st rendue la semaine dernière à Brest pour visiter la base de l'Île Longue ; à cette occasion, notre collègue Jean-Charles Larsonneur avait organisé une réunion publique, qui a rassemblé plus de 150 personnes. Nous avions déjà tenu une semblable réunion publique, à Pau à l'invitation de Josy Poueyto, et nous serons prochainement en Dordogne à celle de Jean-Pierre Cubertafon. Lors de ses vœux aux armées, vendredi dernier, sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, le Président de la République a présenté le cadre général de ce que sera la future loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030. Il en a précisé l'enveloppe : 413 milliards ; il en a aussi précisé les grandes orientations. La commission de la défense travaille déjà sur cette LPM. Nous avons participé aux groupes de travail...
Clemenceau disait : « Il faut savoir ce qu'on veut ; quand on le veut, il faut avoir le courage de le dire, et, quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. » Nous y sommes. Le montant de l'actuelle LPM, c'est 295 milliards : une loi de réparation de nos armées qui furent, durant trente ans, condamnées à toucher les dividendes de la paix mais qui ont commencé à se relever. Son exécution à l'euro près relève de l'exploit : c'est le résultat d'une volonté politique. Notre BITD a su s'adapter et devra continuer. Le montant de la prochaine LPM, ce sera donc 413 milliards entre 2024 et 2030. Qui pouvait imaginer un tel bond ? Le monde a changé, les empires...
Le Président de la République a donné les grandes orientations de la LPM, qui sera dotée de 400 milliards – 413 milliards si l'on prend en compte la revente d'une partie du patrimoine de l'armée. C'est là une belle somme, il faut le reconnaître. Mais nul n'ignore l'inflation record que nous subissons, en particulier l'explosion du coût des matières premières. Avez-vous pris en compte ce paramètre ? Comment réagir si la situation ne s'améliorait pas ? Il faut maintenant employer ce budget conséquent, mais est-il employable ? Notre BITD a beaucoup souffert de nos moindres investissements...
...us ; nous constatons que telle n'est pas votre volonté. Nous serons particulièrement attentifs aux conditions de vie des militaires, à la revalorisation de la part indiciaire de leur rémunération et à la prise en charge des blessés. Nous ferons des propositions sur le spatial, le cyber ou encore les fonds marins. Nous veillerons à ce que vos décisions de cessions d'armement ne pénalisent pas nos armées, comme lors de la vente de Rafale à la Grèce et à la Croatie. Nous serons vigilants pour que les besoins opérationnels des trois armées soient satisfaits et qu'elles aient les moyens de s'entraîner et d'assurer la sécurité de nos concitoyens face aux menaces actuelles – y compris celles liées au changement climatique. Bien entendu, nous serons intransigeants sur les coopérations européennes en ...
Quel bonheur de voir que la page des dividendes de la paix – avec leurs conséquences catastrophiques pour les armées – est enfin tournée ! La somme de 413 milliards d'euros est importante et il serait extrêmement malvenu de s'en plaindre après ce qui a eu lieu par le passé. Comme chacun sait, le diable est dans les détails, et leur étude nous permettra d'avoir un avis global. Vous avez parlé d'un modèle d'armée complet, mais différent. Il faudra l'évaluer et voir ce qu'on ne fera plus comme avant. Vous avez ...
Les grandes lignes de la future LPM se dessinent. À l'occasion de ses vœux aux armées, le Président de la République a présenté ses grandes orientations et a annoncé un effort budgétaire historique de 413 milliards d'euros. Le conflit russo-ukrainien montre que les armées françaises présentent quelques lacunes capacitaires, notamment en ce qui concerne les munitions, la défense sol-air et les missiles de croisière. Enfin des dépenses sont intangibles : la dissuasion nucléaire et...
...e prise de risque dans une interview accordée à L'usine nouvelle. Comment gagner les futures guerres alors que l'actuelle perturbe l'acheminement des matières premières et des composants et provoque des pénuries ? En outre, la main d'œuvre manque dans ce secteur, comme vous le reconnaissiez vous-même en juillet dernier. Deuxièmement, s'il faut saluer l'augmentation du budget en faveur des armées, qu'en est-il en pratique de l'exécution de leurs nouvelles missions ? Pouvons-nous maintenir la compétence reconnue de nos armées en matière de projection tout en les orientant vers la haute intensité, afin de répondre au retour de la confrontation territoriale en Europe ? Nos forces sont déjà employées et les temps de formation s'allongent du fait de la complexité du matériel. Le nombre de jou...
La guerre en Ukraine a montré nos lacunes dans plusieurs domaines : munitions, artillerie, système d'information et de communication, renseignement. Plus encore, elle a mis en évidence la faiblesse des stocks. Il y a donc des besoins. Cependant, nous nous interrogeons sur l'importance de l'augmentation annoncée des crédits pour les armées, dans une période de crise sociale et climatique. Pour les écologistes, la solution pour assurer notre sécurité dans un cadre budgétaire durable consiste à s'appuyer davantage sur l'UE. On pourrait envisager par exemple des achats conjoints ou bien la création d'une chaîne de production européenne d'équipements militaires – ce qui serait assez révolutionnaire. Les Européens produisent 178 systèm...
...alement de se préoccuper du spatial. Nous souhaitons que la France continue à s'engager contre les essais de missiles antisatellites, qui produisent des millions de débris. Mais la LPM va passer de 295 milliards d'euros pour la période 2019-2025 à 413 milliards pour celle à venir. Les crédits vont donc passer de 32 milliards à 59 milliards d'euros par an, soit presque le doublement du budget des armées. La modernisation de l'arme nucléaire à elle seule va coûter 8 milliards d'euros par an. Les Français ne manqueront pas de s'interroger sur ce budget alors que votre gouvernement demande des efforts, avec notamment une réforme des retraites qui prévoit qu'ils travaillent plus longtemps pour trouver 12 milliards d'euros. Le doublement du budget de la défense risque surtout de participer à une c...
Je réaffirme, au nom de mon groupe, toute notre reconnaissance à l'égard de nos militaires. L'effort de plus de 400 milliards annoncé par le Président de la République pour la période 2024-2030 est proportionné aux périls qui nous menacent. Nos voisins européens, qui sont peut-être plus en retard que nous dans la reconstruction de leur armée, doivent aujourd'hui amorcer des changements plus brutaux. Pour nous, cette hausse s'inscrit dans la continuité d'un travail mené depuis 2017 avec le soutien de presque tous les groupes parlementaires. Elle ne doit toutefois pas occulter des défis multiples et des failles persistantes. La dissuasion nucléaire ne suffit pas à garantir notre souveraineté : nous devons relever de nombreux défis cap...
Les armées peuvent être amenées à participer à la défense opérationnelle du territoire, autrement dit à faire face à une crise majeure sur le territoire national, en faisant preuve d'une grande réactivité et dans le cadre d'un dialogue avec les autorités civiles. Les opérations Sentinelle et Résilience, ainsi que l'engagement des armées contre les incendies en témoignent. La revue nationale stratégique (RN...
...ements militaires français –, qui est le seul indicateur de disponibilité réelle des matériels, est confidentiel. À l'approche de l'examen de la prochaine LPM, nous souhaiterions disposer d'informations fiables et précises en la matière. Monsieur le ministre, pensez-vous apporter une réponse aux questions écrites qui vous ont été soumises sur ce sujet avant l'examen de la loi ? Dans ses vœux aux armées, le président a indiqué vouloir passer au tout-Rafale d'ici à 2030. Pourquoi, alors, concentrer des moyens à la rénovation de 55 Mirage 2000 ? Comme je l'indiquais dans mon avis budgétaire, le premier Mirage rénové n'a été livré qu'en 2021, et les livraisons doivent s'étaler jusqu'en 2025.
Le SSA a été victime d'une austérité criminelle lors des quinquennats précédents et continue à souffrir de restrictions budgétaires, de fermetures d'établissements et d'un manque de personnel criant. Lors des débats sur le PLF2023, vous avez affirmé vouloir suspendre les grandes opérations de restructuration du SSA, mais il semblerait que la fermeture de l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Desgenettes, à Lyon, soit confirmée. Avez-vous menti ou ne savez-vous pas ce qu'il se passe sur le terrain ? Dans le cadre de l'examen de la LPM, nous œuvrerons pour que le SSA ait les moyens de s'adapter aux nouveaux modes de conflits et de prendre en charge l'ensemble des blessés psychiques ; la procédure d'octroi d'une pension d'indemnité pour ce type de blessures doit être simplifiée....
Les armées consomment 1 % de nos besoins en pétrole, ce qui correspond à la production nationale. L'extraction de pétrole en France entraîne trois fois moins d'émissions de carbone que l'importation. Quelles perspectives voyez-vous pour le pétrole français après 2040 ? Cela mériterait un assouplissement de la loi Hulot dans un esprit pleinement responsable.
Le ministère des armées a publié en février 2022 une stratégie pour les fonds marins, qui prévoit l'achat de deux drones pour les 3 000 mètres et de deux autres drones pour les 6 000 mètres. Les menaces se sont accrues sur nos câbles de télécommunications, nos ressources naturelles et notre dissuasion. Pouvez-vous détailler la part que représentera cette stratégie dans la prochaine LPM ?