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Interventions sur "ariane"

63 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Salmon :

...itique spatiale européenne. Nous constatons en particulier une tendance croissante à privilégier la concurrence internationale au détriment de la coopération entre les États membres de l'Union européenne. Cette approche menace la place et les intérêts stratégiques de la France et de l'Europe dans le secteur spatial, domaine où la coopération a historiquement permis des succès remarquables tels qu'Ariane et Airbus. Ensuite, nous nous devons de rappeler l'importance de la sécurité pour nos industriels. Une politique spatiale européenne qui favorise la concurrence internationale sans assurer un cadre sécurisant pour les acteurs européens pourrait affaiblir notre base industrielle et notre autonomie stratégique. Le texte actuel ne semble pas suffisamment prendre en compte ces enjeux. Enfin, nous i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

...tastrophiques pour les applications civiles, notamment les services de télécommunications ou de géolocalisation, civils comme militaires. Nos sociétés sont largement dépendantes des services satellitaires, et les risques sont loin d'être théoriques. En 1996 – alors même que le trafic spatial était beaucoup moins dense – la France a perdu le satellite militaire Cerise, percuté par le lanceur d'une Ariane 1 qui avait décollé dix ans plus tôt. L'Agence spatiale européenne (ESA) estime que le nombre de débris spatiaux d'une taille comprise entre 1 et 10 centimètres dépasse désormais le million. À titre d'illustration, en orbite, un débris en acier d'un diamètre de 2 centimètres, bien que trop petit pour être suivi, possède une énergie cinétique comparable à celle d'une voiture lancée à 130 kilomètr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

...pace, afin de préserver notre bien commun. L'encombrement de l'orbite basse met en péril l'accès à l'espace, ce qui appelle une réglementation beaucoup plus forte. L'Europe doit porter cette voix du multilatéralisme et de la préservation des biens communs. La France s'est mise en ordre de bataille lors du sommet de Séville en novembre 2023 et a obtenu des résultats importants pour la pérennité d'Ariane 6. Le Président de la République est récemment revenu sur l'accompagnement apporté par France 2030 en matière spatiale, ainsi que sur les quatre projets de constellations de satellites et sur les huit projets pour six micro-lanceurs. Mais pour obtenir des résultats concrets, il faudra aller plus loin que ces initiatives françaises et que ces récentes avancées européennes. La compétition entre le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

...nt adopté le règlement 2021/696 fixant les objectifs pour soutenir les priorités politiques de l'Union européenne et renforcer son rôle dans l'industrie spatiale mondiale. Si ces orientations doivent encourager l'innovation, l'Union s'éloigne toutefois de plus en plus du chemin de la coopération – qui avait permis le succès de nombreux clusters aéronautiques d'excellence, tels qu'Airbus et Ariane – pour privilégier la voie de la concurrence internationale. Le groupe Rassemblement national considère que cette situation est inquiétante : une loi spatiale européenne qui renforcerait cette dynamique ne serait pas sécurisante pour nos industriels. Enfin, face à l'augmentation du nombre de débris spatiaux et à l'enjeu du partage de l'espace et de ses ressources, face à la concurrence de nouvel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

La France est une grande nation spatiale, avec des outils performants, une base technologique et industrielle solide ainsi que des ingénieurs, techniciens et ouvriers remarquables. Le lanceur européen Ariane a permis le lancement avec une grande précision du télescope James Webb. Malgré cela, les débats sur la politique spatiale sont rares. Cette proposition de résolution européenne a pour grand mérite d'initier un débat parlementaire sur la politique spatiale en Europe, en appelant à agir pour la régulation du trafic spatial. Cette dernière est indispensable et peut être pertinente à l'échelle europ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

...té à l'initiative et à la manœuvre de la conclusion de cet accord, par l'entremise notamment du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, qui a permis de réaffirmer la volonté française de faire de l'Europe une puissance spatiale au XXIe siècle. La signature de cet accord est une victoire pour la diplomatie française. Elle intervient dans un contexte difficile, du fait des retards d'Ariane 6, des difficultés du lanceur Vega, de la guerre en Ukraine qui a bloqué de nombreux Soyouz tirés depuis Kourou, ou encore de la concurrence américaine. Cet accord est historique : la France, l'Allemagne et l'Italie ont confirmé leur détermination à garantir l'accès autonome de l'Europe à l'espace, tandis que le financement d'Ariane 6 au-delà de 2026 est assuré et que quatre lancements instituti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

Ce qui s'est passé à Séville est fondamental, comme le souligne Charles Sitzenstuhl. Mais l'accord n'est pas seulement tripartite, puisque des négociations ont été conclues entre les 22 États membres de l'ESA. Il est important de souligner la pérennité de notre accès à l'espace par Ariane 6, bien que nous pourrions également déplorer les conséquences de l'ouverture à la compétition d'un domaine qui n'y était pas soumis auparavant. Il va désormais falloir travailler différemment au sein de l'ESA et de l'Agence pour le Programme Spatial européen (EUSPA). Nous passons en effet d'une coopération à un système de compétition. Il faut saluer l'avancée mentionnée par David Amiel en matiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

...u-cargo prévu en 2024, pour respecter les délais induits par cette course contre la montre, dépendra aussi probablement de lanceurs américains. Aucun risque de pillage technologique n'est toutefois à craindre du fait d'accords bilatéraux et commerciaux protecteurs pour nos technologies. Réciproquement, les Américains nous ont fait confiance pour le lancement du télescope James Webb avec une fusée Ariane.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...ue de l'UE dans le domaine spatial. Le modèle intergouvernemental et planificateur développé par l'ESA et les puissances européennes a toujours fait ses preuves. Il a permis à l'Europe de développer une politique spatiale à moindre coût et s'imposer comme un acteur à part entière. Depuis plusieurs années, le manque de volonté politique a affaibli ce modèle, notamment sur la question du programme Ariane.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Par cet amendement, les députés du groupe LFI-NUPES proposent que la représentation nationale réaffirme l'attachement de la France au programme Ariane et à son rôle moteur dans le développement de la coopération européenne et internationale en matière spatiale. La France est aujourd'hui la seule puissance de l'ESA et de l'Union à posséder une filière industrielle de fabrication mais aussi de mise en orbite de lanceurs lourds. Elle a su démontrer son excellence depuis plus de 60 ans de manière souveraine et autonome, de même qu'elle est aujourd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

L'attachement de la France au programme Ariane est intact, comme l'ont démontré les négociations dans le cadre du sommet de Séville de novembre 2023. Toutes les institutions françaises, notamment le Gouvernement et le CNES, sont de fervents défenseurs d'Ariane 6. Cette PPRE n'est toutefois pas le lieu adéquat pour le rappeler. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Je pense que c'est un signal à envoyer. Le Parlement ne s'est pas prononcé sur le programme Ariane depuis longtemps. Nous avons là un vecteur pour le faire. Pour revenir sur le sommet de Séville, il y a en effet eu un accord pour financer Ariane 6, tout le monde y contribuant, mais la France plus que les autres, pendant que nos partenaires investissent dans les micro-lanceurs qui lui font concurrence. Mais la contrepartie du financement d'Ariane 6 est qu'Ariane 7 sera soumise à concurrence. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Je constate par le vote précédent que la commission ne souhaite pas réaffirmer explicitement son attachement au programme Ariane, et je m'en étonne. Par cet amendement de repli, il s'agit donc d'appeler les États membres de l'ESA à préparer la succession du programme Ariane 6 dans le domaine des lanceurs lourds et de rappeler que la série des lanceurs Ariane a permis à l'Europe d'être là où elle en est aujourd'hui dans le domaine spatial, et qu'il n'y a aucune raison de se lancer dans un programme concurrent d'Ariane 7, à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

Je maintiens que cette PPRE n'est pas le vecteur approprié pour inscrire cette mention. Je réaffirme ici, au nom de mes collègues, le soutien du Parlement au programme Ariane. L'avis est défavorable sur cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Je ne peux pas laisser dire que le Parlement rejetterait le soutien à Ariane pour la simple raison que notre commission n'a pas adopté un amendement ne rentrant pas dans le périmètre de cette PPRE. Nous avons eu et nous aurons l'occasion de réaffirmer notre attachement à ce programme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Par cet amendement, les députés du groupe LFI-NUPES souhaitent exprimer leur regret de la privatisation d'Arianespace et le recul du CNES dans le domaine des lanceurs. Alors que l'État aurait tout intérêt à sécuriser et à contrôler directement le domaine des lanceurs, la direction prise par la France est celle du New Space, une vision libérale mettant l'accent sur la privatisation, l'entrepreneuriat capitaliste et le profit à tout prix qui dessert à terme les intérêts souverains de la France. Une n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

Nous sommes dans le même débat et mon avis est toujours défavorable. Je souhaite toutefois rappeler que la construction des lanceurs relève d'Ariane Groupe et non pas d'Arianespace, chargée de la commercialisation et de l'exploitation des lanceurs développés par Ariane Groupe. Je souhaite aussi vous rassurer quant à la forte contribution du CNES au programme Ariane 6. Les équipes du CNES sont très impliquées avec celles d'Ariane Groupe et de l'ESA dans les essais des moteurs Vulcain 2.1 sur le pas de tir d'Ariane 6. Soyez rassuré, il n'y aur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...et qui constituent les pierres angulaires indispensables à notre autonomie stratégique en matière d'armement. Nous avons donc le plaisir d'accueillir aujourd'hui le général Guy Girier, conseiller défense d'Airbus ; M. Franck Saudo, président de Safran Electronics M. Philippe Duhamel, directeur général adjoint systèmes de mission défense de Thales ; l'amiral Henri du Ché, conseiller militaire d'ArianeGroup. Messieurs, les sujets sur lesquels nous souhaiterions vous entendre sont particulièrement riches. Je n'en citerai que deux. Tout d'abord, quelle appréciation portez-vous sur le programme d'équipement de la LPM ? Pour rappel, le projet prévoit près de 268 milliards d'euros de besoins programmés au titre du seul agrégat équipement, soit une augmentation de 55 % par rapport à la présente LPM...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

En introduction, je souhaiterais d'abord adresser un salut béarnais à Franck Saudo, que je suis ravie de retrouver au sein de cette assemblée. Ma question concerne le spatial et s'adresse en priorité au représentant d'ArianeGroup, M. Duché, même si chacun est bien entendu invité à participer à la discussion. L'espace est un sujet majeur qui mobilisera 6 milliards d'euros sur la période de la LPM. Au-delà de l'articulation des programmes militaires à venir en termes de communication, de surveillance ou d'autres actions, il s'agit bien d'un sujet qui porte vers le futur notre capacité de souveraineté, ainsi que celle d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, vice-président de l'Office, rapporteur :

...rtant. Nous pourrons bien sûr évoquer d'autres thèmes au fil de nos discussions. Pour nous éclairer ce matin, nous entendrons différents acteurs que je vais présenter rapidement. Le CNES sera représenté par son président, M. Philippe Baptiste. Plusieurs grands groupes et start-up du secteur sont présents, car nous avons souhaité avoir un panorama le plus complet possible : Spartan Space, ArianeGroup, Prométhée, Thales Alenia Space, Kermap et Airbus Defence & Space (ADS). Chacun d'entre vous pourra présenter un propos liminaire d'environ huit minutes. Les parlementaires pourront ensuite vous poser des questions. Nous prendrons aussi des questions des internautes. Sans plus attendre, nous allons commencer par le Centre national d'études spatiales (CNES), représenté ce matin par son prés...