271 interventions trouvées.
...onal en 1997, puis service volontaire. Cette émotion est parfois nourrie par des amitiés anciennes et persistantes, scellées durant cette expérience de jeunesse si structurante, qui a aussi mis en lumière des vertus que l'on ne retrouvait pas toujours ailleurs – celles d'un brassage transcendant les origines sociales des uns et des autres. Ma question porte donc sur le profil des participants au SNU : comment mieux y favoriser la mixité sociale ? De fait, les chiffres d'octobre 2022 de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), par exemple, montrent une sous-représentation des publics issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville et des enfants d'ouvriers.
... et la nation grâce à l'instauration d'un service national de courte durée, obligatoire et universel. En raison du défi logistique qu'elle représente, cette généralisation ne pourra pas se faire du jour au lendemain : se concrétisera-t-elle ? Une partie de notre jeunesse est perdue. Une partie des repères nationaux s'effritent et beaucoup ne se reconnaissent pas dans nos valeurs républicaines. Le SNU pourrait être une machine formidable pour créer des citoyens français – c'est un beau projet sur le papier mais, dans la réalité, c'est plutôt un flop. Alors que l'objectif avait été fixé à 50 000 jeunes de 15 à 17 ans en 2022, seuls 32 416 ont participé au SNU l'an passé. Comment ferez-vous pour rendre ce projet plus attractif ? S'il est obligatoire, à quel moment sera-t-il mis en place ? Les j...
En Haute-Savoie, le SNU fonctionne bien. Cette initiative répond à des besoins égaux sur tout le territoire. Cependant on y trouve encore beaucoup d'enfants de cadres ou de gendarmes, qui savent déjà ce qu'ils y trouveront. La question de la mixité est donc très importante. Née en 1969, j'ai connu l'époque où les garçons faisaient encore leur service national, lieu où les gens du Midi rencontraient ceux du Nord, où les ...
Je poserai trois questions, politiques et non polémiques. La première, que vient de poser Mme Pollet, est de savoir si le Gouvernement a l'intention de rendre le SNU obligatoire et, si tel est le cas, avec quel budget et selon quel calendrier. En deuxième lieu, si le SNU demeure facultatif, du moins pendant quelques années, comment le rendre plus incitatif pour les publics de jeunes qui en auraient le plus besoin – en particulier à ceux qui habitent les 300 quartiers prioritaires de la politique de la ville ? Pouvez-vous entreprendre quelque chose visant plu...
Tous les enfants et tous les jeunes sont égaux devant la volonté de faire ou non le SNU : il n'y a pas lieu de viser certains quartiers plutôt que d'autres. Le SNU est universel.
...re ensuite. Je suis allé jusqu'au bout, et cela n'a pas été simple, mais j'ai côtoyé des personnes, qui venaient d'ailleurs – principalement d'outre-mer – et qui m'ont beaucoup appris. Certains se réjouissent parfois de l'arrêt du service militaire, mais c'était un temps d'échanges et de transmission. J'ai été surpris d'entendre que 5,7 % seulement d'enfants issus des quartiers effectueraient un SNU. Ce chiffre très faible interroge. En tout cas, passer quelque temps au SNU ne ferait pas de mal aux jeunes interpellés à l'occasion des récents événements. Je crois beaucoup à la transmission des valeurs de la République et de leur respect. J'ai rencontré aussi…
Que pensez-vous de l'obligation qui pourrait être imposée aux jeunes interpellés lors des émeutes de s'engager dans le SNU ?
Il vise à supprimer la mention au service national universel dans le rapport annexé. Le SNU est en effet un dispositif mal conçu et inutile. Alors que la précarité étudiante ronge les universités et que les files d'attente devant les banques alimentaires s'allongent, le Gouvernement propose à la jeunesse un dispositif coûteux, visant à la discipliner, qui ne remplit aucun objectif de défense, d'éducation ou de cohésion sociale. Le repas à 1 euro pour tous dans les Crous, les centres ré...
…et d'agir contre la précarisation généralisée de la jeunesse. Loin du gadget folklorique du SNU…
Pour le SNU, vous naviguez à vue, en faisant chaque mois une annonce différente. Il n'est pas question ici de mettre en cause les personnes qui y participent ou l'encadrent avec bonne volonté. Toutefois, nous sentons bien, quand nous discutons avec celles-ci, que le bateau tangue. Qu'adviendra-t-il du SNU ? Prévoyez-vous une nouvelle annonce ? Madame la secrétaire d'État chargée de la jeunesse et du service...
Outre que nous aimerions savoir que sera le SNU « dans votre projet », pour reprendre une expression célèbre, nous aimerions débattre avec vous de la conscription volontaire que nous proposons.
Précisons tout d'abord que le SNU n'est pas l'objet de la LPM. Même si je comprends que vous profitiez de ces débats pour l'évoquer, comme c'est bien légitime, j'espère que la question ne prendra donc pas une place disproportionnée. Sur le fond, c'est avec plaisir que je participerai à un débat sur le SNU, quand il sera à l'ordre du jour, et que je vous donne mon avis sur ces amendements. En tant que député de terrain, j'ai suiv...
En tant que député du Cher, département où le SNU est expérimenté depuis sa création, j'ai accompagné des séjours et même accueilli des jeunes participants pendant vingt-quatre heures – ou un peu moins, justement, parce que lors du SNU, les règles sont respectées. Je ne comprends pas la mauvaise image dont celui-ci souffre. Quelque 75 % des Français y sont favorables. En réalité, dans ma circonscription, les demandes de participation des jeunes...
Répétons-le, le SNU est une chance pour les jeunes, pour notre nation, pour la culture de l'engagement. C'est enfin une formidable chance pour les territoires.
Cela a été dit, le SNU est mal conçu et inutile. Alors que la précarité étudiante ronge les universités, que des classes sont fermées dans les écoles et que des centaines de professeurs attendent d'être remplacés, vous promouvez un dispositif coûteux, qui ne vise aucun objectif légitime en matière de défense, d'éducation, d'insertion, de cohésion sociale, de résilience ou de solidarité. Discipliner la jeunesse n'est pa...
Monsieur le rapporteur, vous êtes injuste. Vous n'avez pas lu le livret de La France insoumise sur la loi de programmation militaire, qui évoque le SNU à la page 48…
C'est faux. Vous nous avez fait part de votre amour pour le Casimir de « L'Île aux enfants ». Eh bien, le SNU est un gloubi-boulga digne de l'inspecteur Gadget. On ne sait trop où il va, à l'image d'un gouvernement dont les projets manquent de sens sur les plans moral et politique – en matière d'éducation, par exemple. Au contraire, notre proposition de conscription citoyenne – qui permettra de tourner la jeunesse vers l'action, en la rémunérant – est cohérente avec la planification écologique et avec l...
Comme les précédents, il vise à supprimer la référence au SNU, puisque celui-ci ne nous semble pas être à même de remplir le rôle qui lui est assigné, du moins dans les formes proposées ces derniers mois, toutes à cheval entre l'éducation nationale et les armées. Le SNU fait l'objet de nombreux débats et suscite le rejet de nombreux enseignants et de nombreux jeunes, notamment dans les syndicats lycéens ; les échos dans son encadrement sont également très m...
Je reconnais que le SNU pose un problème : beaucoup de jeunes voudraient le faire et ne le peuvent pas !
Quelle est mon expérience du SNU ? C'est une fierté retrouvée pour ceux qui y participent. Ainsi, j'étais à l'Arc de Triomphe avec des jeunes, participant au SNU, qui venaient de banlieue en uniforme et rendaient hommage au soldat inconnu. C'est la belle jeunesse de France !