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Les jeunes qui siègent dans les CVL ne sont pas formés, alors que les sujets évoqués sont techniques ; aucun moyen n'est consacré à cet accompagnement. Je le répète : faisons voter les jeunes, demandons-leur s'ils préfèrent que les 3 milliards soient consacrés au SNU ou à l'animation des CVL et des MDL. Madame la secrétaire d'État, je n'ai pas eu de réponse ; je serais curieux de savoir ce que vous pensez de ce projet, que nous pourrions coconstruire.
Ça transpire, ça suinte. Ce qui vous dérange dans « SNU », c'est le « N » de « national ». Vous détestez voir de jeunes Français en uniforme, chanter La Marseillaise dans un lieu où l'on apprend certaines valeurs. Vous détestez ça ! Vous préférez voir de jeunes Français brandir le drapeau palestinien et crier « Allah akbar » à quelques mètres du Bataclan – ça, ça ne vous choque pas.
Le SNU a des vertus, bien que ce ne soit pas la panacée. Dans une période où la cohésion nationale est morcelée – et, chaque jour, vos interventions et vos accointances y participent grandement –, nous considérons que c'est un outil qui permet de renouer un lien entre la jeunesse et la nation, essentiel pour notre pays.
Nous avons déjà mentionné notre opposition au service national universel. Mais nous avons peu évoqué le fait que, faute de volontaires pour y participer, vous étiez obligés d'intégrer le SNU au temps scolaire. Or nous refusons que le temps consacré à l'éducation soit réduit. Nous proposons donc de flécher les crédits consacrés au SNU vers l'éducation populaire. Vous avez beaucoup parlé d'émancipation : ce n'est pas le SNU – un engagement contraint – qui la favorisera, mais l'éducation populaire, qui véhicule les valeurs d'émancipation sociale, de justice et de solidarité. Ce secteur...
Madame la secrétaire d'État, vous nous avez conseillé en commission de ne pas opposer les budgets. Les jeunes ont certes d'autres besoins mais, nous disiez-vous, le SNU relève d'un budget spécifique. Cet argument est inacceptable. L'abbé Pierre, illustre collègue ayant siégé sur ces bancs, disait : « La politique, ça consiste uniquement à savoir à qui on va prendre du fric, et à qui on va le donner. » Cela correspond tout à fait à ce que les jeunes éprouvent vis-à-vis du SNU. Certains d'entre eux galèrent à trouver un logement – j'en ai rencontré qui, étudiants...
Permettez-moi quelques remarques. Le problème n'est pas tant la critique du SNU, chers collègues de la NUPES, que sa caricature ! Vous démontrez ainsi votre ignorance du dispositif. Quand je visite, comme d'autres, les centres SNU, je ne vois jamais d'élus écologistes ou de La France insoumise. Comment pouvez-vous parler d'un sujet que vous ne connaissez pas ?
Rassurez-vous, mes propos ne feront pas l'objet d'une vidéo. Vous avez évoqué ce montant de 550 millions, mais la somme prévue pour les étudiants ne compense même pas l'inflation. Monsieur Croizier, vous avez raison, je n'ai pas encore visité de centre SNU.
... que nous destinions ces 3 milliards à l'accompagnement des jeunes qui galèrent à se nourrir – c'est de notoriété publique ! –, à se loger – on sait la crise du logement ! –, à trouver un emploi – le chômage des jeunes en France, de 3 % supérieur à la moyenne européenne, est massif ! Le débat est politique, de fond. C'est une question de priorités ! Alors vous pouvez toujours visiter les centres SNU, mais demandez surtout aux jeunes en galère ce qu'ils préfèrent : le SNU ou 3 milliards d'aides publiques ? Je réitère d'ailleurs ma proposition pour la troisième fois : vous qui semblez si certains de défendre l'intérêt des jeunes, pourquoi ne les faites-vous pas voter ? Organisez une votation citoyenne dans les lycées et demandez-leur ce qu'ils préfèrent : suivre un SNU ou manger durant leurs ...
Ce débat sur le SNU est intéressant : nous avons pu parler de la place de l'école dans la formation citoyenne, et je vous ai donné des arguments qui n'ont pas encore été contredits. J'attends. Je vous ai donné des exemples de besoins bien plus prioritaires. Vous avez évoqué la réforme des bourses sur critères sociaux mais le relèvement de leurs montants ne compense pas l'augmentation des prix. Les crédits du SNU pou...
…alors qu'il y a des besoins bien plus urgents ; aucune sur la votation citoyenne. Dès lors, je m'interroge : êtes-vous véritablement convaincus par le SNU ? Ou n'a-t-il été instauré que pour flatter l'ego du Président de la République – c'était une promesse de campagne complètement déconnectée, comme bien d'autres, des préoccupations des Françaises et des Français ? J'espère que ce n'est pas le cas ! Je vous ai posé trois questions, j'espère que vous me répondrez.
Pour ma part, je préfère parler de cohésion nationale, de valeurs républicaines, d'insertion professionnelle – l'essence même du SNU. Malheureusement, vous n'êtes jamais allé dans un centre.
J'ai bien noté votre décision d'aller y faire un tour un de ces jours mais il s'avère que vous critiquez depuis des années le SNU sans vous y être jamais réellement intéressé. Vous n'avez pas le monopole de la jeunesse, monsieur Boyard.
Emporté par son enthousiasme, le collègue Boyard n'a pas vraiment présenté son amendement. Comme un scrutin public a été annoncé, je voudrais expliquer pourquoi les écologistes voteront contre, bien que nous ayons évidemment voté en faveur des amendements précédents relatifs à la non-généralisation du SNU. L'amendement propose une conscription citoyenne obligatoire, soit le retour du service militaire. Pour nous, c'est hors de question. D'abord, l'armée n'en veut pas. Un tel dispositif s'oppose rigoureusement à tous les besoins du pays en matière de défense. Ensuite, rémunérer ces jeunes au Smic pendant les neuf mois de service obligatoire coûterait évidemment très cher. De nombreuses urgences d...
…à avoir conscience de l'absurdité qu'il y a à consacrer 3 milliards à un SNU, au moment où les jeunes galèrent à se loger, se nourrir et à étudier dans des conditions décentes. Notre proposition de conscription n'a rien à voir avec la vôtre. Nous défendons l'idée qu'il revient à l'école de former à l'égalité entre citoyens. Vous, vous voulez confier ce rôle au SNU. Nous, nous ferons d'abord ça au sein de l'école.
Nous défendons aussi l'idée d'une garantie d'autonomie jeune pour lutter contre la précarité étudiante, et nous voulons favoriser l'accès des jeunes à l'emploi. Une fois tout cela réalisé, la proposition de La France insoumise dans cet amendement prendra alors tout son sens. La conscription que nous proposons n'a rien à voir avec le SNU : elle concernera des adultes, lesquels seront rémunérés et auront le choix de suivre une formation militaire ou d'intégrer, par exemple, une réserve écologique pour faire face aux drames des décennies à venir. Car nous aurons besoin de gens formés pour réagir aux catastrophes, pour accompagner les personnes âgées lors des canicules par exemple.
Avec cet amendement, nous tenons à rappeler que le SNU relève d'une belle idée. Belle, parce qu'elle répond à des besoins criants, comme les dernières émeutes l'ont montré. Il faut rappeler le sens de la nation, de la cohésion nationale ; rappeler que nous faisons partie du même peuple ; rappeler que les jeunes et les moins jeunes dépendent les uns des autres. Le SNU propose de renouer avec les vertus du service militaire. Ce dernier n'était pas inf...
...le lieu d'une jonction possible entre des jeunes de différentes catégories sociales. J'ai entendu dire que nous voudrions embrigader la jeunesse en créant des réservistes. Mais qu'y a-t-il d'infamant dans l'idée de la réserve ? Ne parlez pas d'embrigadement, vous qui défendez des régimes autoritaires comme celui du Venezuela ! Nous proposons, par cet amendement, d'allouer davantage de crédits au SNU afin de le transformer en un service ouvert également aux majeurs et de le rendre, à terme, obligatoire pour les adolescents et les jeunes adultes. Ainsi, le séjour initial de deux semaines, prolongé de six semaines, pourrait être fusionné avec la mission d'intérêt général, qui correspond actuellement à un engagement de 84 heures réparties au cours de l'année suivant le séjour de cohésion. C'est ...
Avis défavorable. Nous voulons continuer à développer le SNU. Les crédits qui lui sont consacrés passent ainsi de 140 millions d'euros en 2023 à 160 millions en 2024. Notre objectif est que 80 000 jeunes participent au séjour de cohésion ; cet objectif est atteignable. Continuons ainsi. Ensuite, nous dresserons le bilan et nous avancerons. Par ailleurs, il est vrai, monsieur le président, qu'il s'agit d'une discussion budgétaire et que, tout en ayant trai...